Emportés par les souvenirs,...

Mes pas m'avaient menée en ce lieu sinistre. L'épave de ce batiment tronait au milieu de cet amas rocheux. Je rengena mon arme, escalada les blocs calcaire lestement afin d'atteindre le pons surpérieur du bateau. Une premiere pour moi qui n'étais jamais montée sur un bateau. Inspectant les lieu à la recherche d'un etre vivant quelconque, est revenant bredouille, je me détendi enfin. J'admirais Sogrëme, sa spendeur oubliée fit irruption dans mon imagination, et je souris, me croyant en mer, entrainée par des flots déchénés. Je revint vite sur terre néanmoin, je déscendit à la calle, inspecta ce qui restait des trésors que transportait ce navire. Remonta, et m'assis sur le bastingage et me perdit dans l'admiration de la rume ambiante. Mes long cheveux d'argent, dansant dans la brise, un fin rayon de lune illuminant la scène.

C'était de mon pleins gré que j'étais venu ici. J'avais déplié mes ailes blanches est duveteuses à l'abri des regards indiscrets et je m'étais envolé pour les terres neutres, les terres vides de tout être vivant... ou presque. J'avais survolé le Cimetière des Dragons ainsi que Dreakan, la cité des dragonniers, pour arriver ici, au pied de Sogrëme l'Échoué. Ce bateau immense et majestueux qui se dressait au milieu des rochers de calcaires.

Je repliai mes ailes derrière mon dos et enfilai ma veste par dessus pour les cacher aux yeux des autres. Je levai la tête vers le pont supérieur du bateau et me mis en marche vers les rochers. Des pensées étranges et presque obscènes rebondissaient dans mon esprit. Je revoyais Naïa alors que j'étais venu ici pour oublier son visage... à tout jamais. Je revoyais notre première rencontre, au lac Lazuli. A ce moment là je pensais ne plus pouvoir aimer mais elle m'avait transformé.

Posant un pied ferme sur un petit rocher, je regardais vers le haut où la lune poursuivait sa course dans le ciel. Cette nuit-là, le satellite lunaire n'émettait qu'un mince rai de lumière, éclairant à peine l'imposant navire et le rendant encore plus effrayant. Prenant un appui ferme sur le rocher coupant, je m'élançais dans les airs et, une fois le haut de ma courbe atteint, je dépliais mes ailes pour atterrir sur le pont de Sogrëme en douceur.

Un genoux à terre, je relevais la tête tout en repliant mes ailes lentement. J'avais senti une présence dès que j'avais frôlé le bois humide et posé en équilibre précaire qui menaçait de s'écrouler à tout moment. Je me relevais. Lentement. Jetant des regards vifs partout autour de moi. Devant moi se dressait la cabine du Capitaine. Abandonnée bien entendu. Derrière cette imposante cabine, il y avait quelqu'un. Je le sentais. Le plus discrètement possible, je fis le tour de la demeure du Capitaine et me retrouvai face à...

Une Falariel. Ses cheveux couleur argent flottaient au gré de la petite brise fraiche. Son visage était presque entièrement camouflé par la brume qui s'obstinait à flotter sur le pont. Je m'arrêtais net et me plongeais moi aussi dans la contemplation du paysage, jetant parfois un coup d'œil à celle qui était de la même race que moi.

Le bruit feutré d'un battement d'aille falariel m'indiqua qu'une personne de la même race que moi venait d'arriver sur le navire échoué. Immédiatement je fus sur mes gardes, mais il ne vint même pas me déranger dans ma comtemplation, resta en arriere joingnant son regard au mien, dans la comtemplation du firmament étincelant que la brume ne réussissait pas à cacher. Au bout de quelques instants je me tourna, toujour en équilibre sur mon siege improvisé, le regarda lui, le désabillant du regard, jugeant de ses aptitudes. Un mage peu etre, pas d'armes visibles, une atmosphere étrange autour de lui,... oui certainement un mage, il fallait que je me méfie. Un sourir illumina mon visage angélique, il était plutot mignon en faite...

" Salut"

Mon épée étincela dans un rayon de lune lorsque je sauta lestement pour rejoindre ce nouveau venue, je m'inclina doucement et avec grâce.

" Miloniä enchantée"

Son regard bleu pesait sur moi comme un poids qui était de trop. Comme un poids impossible à supporter. Insupportable en somme... Elle me fixait attentivement. Son regard me gênait. J'avais l'impression d'être déshabillé entièrement, exploré dans le moindre recoin, même le plus intime. Je tressailli mais m'efforçai de ne pas y faire attention, contemplant intensément le ciel baigné dans la faible lumière de la Lune.

Un seul mot de sa part m'arracha à ma contemplation du firmament nocturne. Un mot un peu trop banal tout de même pour que je me déconcentre complètement. Mon regard était toujours rivé sur l'étoile du berger qui scintillait au loin dans le ciel. Cette étoile qui guidait chaque homme - ou non - perdu dans les contrées lointaines et perdues.

« Salut. »

Elle sauta lestement à bas de son assise précaire, sans faire aucun bruit. Ou presque. Un rayon de Lune se refléta sur son épée, diffusant une douce lumière bleutée sur le pont de Sogrëme. Elle s'approcha de moi et m'arracha complètement à ma contemplation du ciel presque aussi noir que de l'encre d'écriture en poursuivant :

« Milönia, enchantée. »

Enchantée... Est-ce que je l'étais moi aussi ? Pas vraiment. J'étais venu ici pour réfléchir... seul. Mais elle avait l'air sincère après tout. Malheureusement pour elle, je n'avais pas envie de parler ce soir là. D'ailleurs ces derniers temps j'avais trop parlé. Beaucoup trop. Il fallait que je replonge dans ma tristesse d'antan. Je n'aimais pas être joyeux. Même dans les meilleurs moment de ma vie je n'avais jamais réussi à être vraiment heureux.

« Bonjour Milönia. »

Il faudrait qu'elle s'habitue, je ne dirais pas grand chose. Et si ce mutisme exagéré est fait exprès l'agaçait vraiment, la seule solution qu'elle avait pour y échapper était très simple : S'en aller. Oui, tout simplement. Elle avait de la chance car je n'étais pas, à ce jour, encore tout à fait refermé sur moi-même. A quoi bon parler sans arrêt alors que les gestes pouvaient remplacer la paroles ? La mentalité de certains faisait parfois le malheur des autres...

Hum, pas tres bavars celui la. Je l'observa encore quelques instanc puis constatent que cela le dérangeait, je me détourna de lui, repris ma place sur la balustrade et retourna à ma comtemplation. Enfin,... théoriquement, en réalité je sougeais, je pensais à l'etre qui ce tennais deriere moi, qui n'avais pas vraiment l'air dans son assiette et qui surtout n'avait pas l'air tres bavars. Franchement, cela ne me dérangeait pas. Je trouver juste dommage de ne pas pourvoir discuter avec un etre de la même race que soit lorsqu'on en rencontre un, cela fesait si longtemps que je n'avait pas vu de Falariel que je m'était prise à songer que j'étais peut etre la derniere... Je ris de ma bétise, rire carionnant dans le silence de la nuit. Je me retourna vers mon visiteur, il n'avait pas bougeait, que fesait il ici?...

" Tu n'as pas l'air trés bavars, mais puis au moin savoir comment tu te nome? Aprés je retournerais à mes pensées plus ou moin noires."

Sourire charmeur, voix enchanteresse,... je m'amusais.

Enfin elle retourna s'asseoir sur le bastingage, replongeant dans la contemplation du ciel nocturne presque noir mais illuminé par un faible rai de lumière. Un paysage magnifique certes mais qui ravivait en moi des souvenirs que je voulais oublier. A quoi bon. Je savais bien que jamais plus je ne serais heureux, que jamais plus je n'aimerais ni ne serait aimé. Alors autant mettre un terme définitivement à ma vie... C'était certainement la meilleure solution envisageable...

Non. Elle n'avait pas abandonné. Elle se retourna à nouveau vers moi et je sentis son regard bleu océan peser sur ma nuque. Non je ne lèverais pas la tête jeune Falariel. Non je ne te regarderais pas. Je ne regarderais plus personne en ce monde d'ailleurs. Plus jamais. La belle vie n'avait durée que trois courtes années chez moi. Le reste n'était que souffrance.

« Tu n'as pas l'air très bavard, mais puis-je au moins savoir comment tu te nommes ? Après je retournerais à mes pensées plus ou moins noires. »

Mon nom ? Il ne te servirait à rien de le savoir Milönia. Savoir le nom d'un mort apporte le malheur à quiconque, même à une Falariel. Mais si tu y tiens tant, je vais te le révéler. Comme ça tu pourras le transmettre à ceux que tu croiseras dans le futur ; futur que je ne verrai pas. Tu pourras dire aux autres que tu auras vu Ashky Mäneyk pour la dernière fois en train de sauter du haut d'un bateau échoué dans des rochers de calcaires et s'écraser avec un bruit mat tout en bas.

« Ashky »

Tu n'as en aucun cas besoin de savoir mon nom de famille Milönia. Je suis le seul survivant de ma famille entière et plus personne ne s'en souvient. Pourtant j'aurais aimé... Donner une descendance à mes parents. Pour leur montrer qu'ils avaient eu raison d'être fiers de moi, que je pensais encore à eux. Mais je n'en avais jamais eu l'occasion et je ne l'aurai jamais plus. Non, jamais plus...

Ashky,... bizar comme nom enfin en y réfléchissant ce n'était pas plus étrange que Miloniä, mais quelque chose dans sa voix m'intrigua, il était curieux de sentir autant de détresse dans une voix alors qu'il n'avait prononcé qu'un seul mot. Je le regarda, mais mon regard avait perdu son pétillant, pourquoi était il triste,... il avait de la peine, en quel honneur, un falariel triste sous mes yeux,... ça non jamais je ne le laisserais ainsi.

" Qui ya-t-il? Tu n'as pas l'air bien."

Son regard, baissé, ses yeux invisible ainsi que le reste de son visage,... il pensait oui mais a quoi pouvait-il bien penser,... Jusqu'ou allait sa peine, je ne comprennait pas tres bien ce qui l'avait amené ici mais il y avait une chose donc j'était certaine, je ne devait pas le laisser tranquil,... aprés tout si jamais une jour on me demandait la tete d'un certain Ashky alor qu'il c'était tuer sous mes yeux,... ça ferrait de l'argent en moin.

Et puis, il pouvait me parler, entre Falariel on ce comprend, on ce soutient. Bon d'accort je suis peu etre une peu embettante mais bon je ne suis pas invivable quand même. Remarque je n'en sais rien cela fait tellement longtemp que je parcour seule les terres infinies de notre patrie que je ne sais pas comment je serais en cohabitation avec d'autre... J'aime trop la solitude.

J'aurais dû partir ailleurs dès que je l'avais vue. Oui, car
maintenant j'en étais sûr, elle allait me poser des questions. Des
questions auxquelles je n'avais pas envie de répondre. Et je le lu dans
ses yeux bleus marines. Elle s'interrogeait sûr moi. Elle était
intriguée. Par mon nom ? Par mon attitude ? Aucune idée mais je ne
voulais pas le savoir. Après tout ma vie n'appartenait qu'à moi... et à Elle. Je soupirais discrètement, juste avant qu'elle ne me pose une question :

« Qu'y-a-t-il ? Tu n'as pas l'air bien. »

Mais tu n'as pas le droit de savoir. Tu ne peux pas me demander
ça, pas maintenant. J'avais envie de déployer mes ailes et de partir
dans le lointain firmament qui se déployait au dessus de nous. Je
voulais quitter ce regard pesant qui m'implorait. Comme pour dire «
Réponds Ashky, réponds-moi » Mais non Milönia, je ne te répondrais pas.
Tu n'as pas le droit de tout savoir, pas comme Elle. Tout simplement parce que tu n'es pas Naïa...

Il se murra dans le silence, je le regarda tranquillement puis me détourna de lui. Apres tout si il ne veux pas parler c'est son choix, il n'était pas dans ma liste noires, sa vie ne m'interraissais donc pas. D'un bond je me remis en équilibre sur la balustrade:

" Je te laisse tranquil mais,... j'ai des ailles aussi alor n'essaye pas le grand plongeons."

Curieusement ma voix était enjouée,... La mort avait toujour eu un effet jouissif sur ma petite personne, je souris et reparti dans mes reves en compagnie des étoiles.

Lestement, elle bondis en l'air pour se rassoir sur le
bastingage. Je la regardai du coin de l'œil, furtivement pour ne pas
qu'elle le remarque. Ses longs cheveux couleur argent flottaient au gré
du vent et son long manteau bleu nuit claquait derrière elle dans le
vide infini de la falaise qui tombait à pic et laissais un espace entre
la coque percée de part en part du bateau et la roche.

« Je te laisse tranquille mais... J'ai des ailes aussi alors n'essaye pas le grand plongeon. »

Curieusement elle avait dit ça d'un ton enjoué et gentil. Je
haussais les épaules et sourit légèrement. Ses paroles m'avaient
redonné le sourire... l'espace d'un instant seulement mais j'avais tout
de même souris... Naïa...

Mon regard fut attirée de nouveau vers son visage,... es l'ombre d'un sourir que j'avais vu ce former sur le visage de Ashky? Non impossible j'avais du réver! Je retourna donc à ma comtemplation,... Mais cette ombre sur son visage,... son regard mélancolique,... je renifla dédégneuse,... il était amourex tout simplement. Comment avais-je fais pour ne pas m'en appercevoir plus tot, Moi une assassin, doué justement pour l'observation!

* Honte à toi ma petite miloniä*

Son regard pesant se fit plus léger. Et pour cause, elle avait
détaché son regard de moi et avait repris sa contemplation. Je
préférais en fait. Je n'aimais pas que l'on me regarde fixement comme
elle le faisait.

Une Falariel... Je n'en avais pas vu depuis longtemps à vrai
dire... Peut-être jamais ! Mais après tout quelle importance. Je ne
voulais pas d'une Falariel mais d'une Vampire. Et pas n'importe quelle
Vampire. La seule susceptible de me rendre à nouveau heureux c'était
Naïa...

Je sentais toujour sa présence deriere moi et je lutta pour ne pas me retourner. Je savais qu'il aimait un etre qui lui manquait aujourd'hui. Je soupira, certain avait cette chance, moi cela ne m'ariverais jamais,... Un grain de bravour pour 3 de folies,... Ainsi me califiait mon maitre et jamais je n'avais remis cette phrase en question. En effet j'atais sans aucun doute la plus folle assassin que notre belle terre n'est jamais porté et j'en étais fiere.

Aspirée par ma comptemplation j'arrivais à oublier sa présence, mais juste vagment,... oublier la presence d'un de mes paris alors qu'il ce trouve dériere moi m'était tout simplement impossible. Enfin sans même le regarder je dit d'une voix mélodieuse et quelque peu mélancolique:

" Tu as de la chance."

Alors quoi... Pourtant jamais personne ne m'avait aimé dans ma vie entière. Enfin... personne à part Hélène... Mais après tout peut-être qu'elle même ne m'avais pas aimé. Et je n'étais même pas sur que Naïa aimait quelqu'un d'autre. Peut-être m'aimait-elle mais elle le cachait. L'Espoir d'aimer et d'être aimé. J'aurais voulu qu'il coule dans mes veines glacées en cet instant, tout autant que j'aurais voulu être seul. Mais le Destin en avait voulu autrement, lui. Et chacun sait qu'il n'y a que lui qui décide. Oui. Car quoi que vous croyez, nous ne sommes pas maîtres de notre destin. Comment croyez-vous que je suis arrivé ici ? Par hasard peut-être ? Non. Je dis toujours que mes pas me mènent ici par hasard mais, pour moi, le hasard n'existe pas et il n'a jamais existé. Mes pas sont guidés par mon Destin. Peut-être que Milönia va prendre une place importante dans ma vie. Peut-être pas. Nul ne le sait, même pas moi.

« Tu as de la chance. »

Vraiment ? C'est ce que je lui aurais répondu si j'avais aimé parler. Mais je n'aimais pas alors ce n'est pas ce que je fis. Je sautais simplement à bas de mon assise précaire pour aller m'asseoir à côté d'elle. Sans rire, pourquoi ? Pourquoi croyez-vous que j'avais fait ça ? Eh bien, toujours pareil, seul mon Destin le sait. En fait, je ne suis même pas sûr de croire au Destin à présent. Peut-être que, après tout, on peut forcer le Destin. Peut-être qu'il ne fait pas toujours ce qu'il veut et que, parfois, on peut décider de la route à suivre. Mais peut-être pas...

Il vint s'installer pres de moi. Tiens il a fini par comprendre que je n'allait pas le tuer... Quoi que si il était sur ma liste noire...Peu etre. enfin bon, la n'était pas la question, au fond de moi je savait que peu etre quelqu'un m'attendais aussi mais il avait de la chance de l'avoir trouvée, alor dans un soupire je me laissa emporter par mon imagination,... un bel inconnu, grand, fort... *soupir* Je refis surface, regarda Ashky toujour muet avant de moî même prendre la parole:

" Où est-elle d'ailleur? Excuse moi tu n'est pas obligé de répondre bien sur"

Je lui lança un petit sourir et reparti dans ma comtemplation.

Si tu veux tout savoir tu ne sauras rien. Sois patiente et les réponses viendront d'elles-même. Où est-elle ? C'est un très bonne question... à laquelle je ne peux malheureusement pas répondre. Pourtant, crois-moi, je le voudrais. Mais peut-être est-elle avec cet Autre dont je ne connais ni le nom ni le visage. Peut-être est-elle en train de se morfondre seule dans une ruelle sombre. Peut-être pense-t-elle à moi... même si c'est un peu trop demander. Tu me souris Milönia... ce sourire me redonne un peu de baume au cœur... et me donne presque envie de sourire aussi et de te parler. Alors pourquoi pas, de toute façon c'est l'issue la plus envisageable à cette rencontre.

“ Si tu veux tout savoir, alors je dois t'avouer que je n'ai aucune idée du lieu où elle se trouve en ce moment ”

Je souris. Tant qu'à faire... Pour la première - ou deuxième - fois de ma vie depuis bien longtemps j'ai presque envie de parler à quelqu'un. Mais avec toi c'est encore mieux. Pas parce que je ressens quelque chose pour toi, loin de là d'ailleurs, mais parce que tu es une Falariel. Après tout peut-être deviendrons-nous amis avec le temps. Amis mais pas plus. Amis mais pas Ennemis.

Il me répondit et je failli m'en étouffer de surprise. J ene m'attendais vraiment pas à une révélation, peut etre avait-il enfin comprit que j'étais "gentille"( Emportés par les souvenirs,... 835205

)... Enfin je ne sais pas trop si le mot était le bon mais cela importait peu. Je lui souris avant de lui répondre:

" Je comprend mieu ton état, elle te manque..."

Oui il me manquais à moi aussi, mais cela était une autre histoire!

[Désolée c'est pas térrible mais je t'avais prévenue

]

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde. Je la sentis déstabilisée, troublée. Bien sûr elle ne devait pas s'attendre à ce que je lui parle, surtout pas à ce que je lui révèle la raison de mon humeur. Un sourire éclaira son visage. Un sourire de Falariel qui cherche a aider un ami. Pourquoi me sentais-je en sécurité avec elle ? Peut-être parce qu'elle était de la même race que moi, égale à mon égo. Je lisais dans ses yeux qu'elle avait l'intention de m'aider, de ne pas me laisser tomber. Je lisais dans ses yeux que je devais lui faire confiance. Pourtant je n'étais pas complètement voué à elle. Je ne la considérais pas encore comme une amie digne de confiance. Cette phrase me provoqua un pincement au cœur :

“Je comprends mieux ton état, elle te manque...”

Myloniä tu viens de marquer un point. Et je sens que tu ressens la même chose que moi. Je lis dans tes yeux que quelqu'un te manque à toi aussi. Mais je n'ai pas vraiment les qualités requises pour t'aider à retrouver le moral. A vrai dire je n'arrive même pas à retrouver le miens alors il m'est impossible de retrouver le tiens. Pourtant je voudrais t'aider et si je le pouvais je le ferais.

Son silence n'était pas oppressant, cela me rassurais presque qu'il ne parle pas, peu etre n'avait il pas perçu le tintement de tristesse dans ma voix. Il me manquer oui mais il ne supporterais pas de savoir que je me morfond alors que je suis censé être en mission!
*Bon reprend toi ma belle, tu te secoue les puces et tu bouge tes ailles!*
Toujour assise sur la balustrade du navire échoué, les cheveux au vent je ne pouvais m'empécher de voir son visage ou que je regardais, il ce dessiner devant mes yeux... Alor dans un chuchotement de souffrance je lui dit:

" Tu me manque!"

J'avais parler à voix haute sans le vouloir, je m'en mordit les levres.

Le Silence. Dans mon esprit, il se matérialise sous la forme d'une grande plaine déserte et réduite à Néant par une guerre du Passé. Une plaine où ne souffle aucune brise ; une plaine où ne vit aucun Être. Mais, à présent, une voix s'élève, cristalline et familière, dans ce Néant déserté, abandonné, délaissé. Cette voix, je l'entends clairement. Cette voix prononce des paroles presque insensées pour moi. Sûrement que ces paroles signifient quelque chose dans son esprit ; pas dans le mien. Ces paroles sont confuses et je sens, au ton gêné de sa voix, que cette voix n'a pas vraiment voulu les prononcer. Maintenant que j'ouvre les yeux sur le monde réel ; maintenant que cette voix se rapporte à un visage ; maintenant que la grande plaine du grand Silence s'est évaporée dans le Néant ; maintenant je comprends. Cette voix cristalline et familière était celle de Milönia ; Falariel dont je ne connais rien. Cette voix à prononcé trois mots. Ces trois mots si simple m'ont touché en plein cœur ; même si je sais bien qu'ils ne me sont pas destinés. Ces trois mots que cette voix a prononcé en un seul murmure ; en un seul souffle ; en un cri de souffrance étouffé par la Silence.

“Tu me manques !”

Maintenant elle s'en mord les lèvres ; maintenant elle est gênée. Je ne sais quoi faire. La meilleure solution est certainement de rester là ; ne rien dire, ne rien faire. Pourtant un sentiment que je n'ai jamais éprouve auparavant s'élève en moi comme la fumée d'un grand feu s'élève dans le ciel. Je saute à bas du bastingage et me plante devant elle, sceptique. Nous ne nous connaissons pas et j'ai quand même le sentiment que je dois la protéger. Je ne sais rien d'elle ; elle ne sait rien de moi. Je m'avance. Un pas, deux pas, trois pas. Maintenant je ne suis plus qu'à quelques centimètres d'elle. Protecteur, je pose mes mains à plats sur la barrière en bois pourri ; de chaque côté de son corps qui tremble légèrement. J'ouvre la bouche mais je ne dis rien. En fait, je ne sais pas quoi dire.

Il gardait le silence, inélbranlable malgres les paroles que je pouvais prononcer. Je lui jetta un regard, immobilité. Je ne savais plus quoi faire, alors qu'il semblait avoir fait voeux de silence. Le taquiner risquait de l'énerver et comme le calme avant la tempete, il pouvait exploser. L'énergie magique qui rodait autour de lui, ne m'aidais pas. Retournant à la contemplation du ciel, qui de plus en plus laisser passer le soleil. Me murrant moi aussi dans un silence de méditation. Replongeant dans la solitudes de mes souvenirs, assassina, John, mes soeurs et autant de souvenir plus importants les un que les autres.

[Désolé c'est cour mais j'ai rien d'autre]

Son regard jeté vivement était pour moi indéchiffrable. Moi qui avait pourtant appris à lire dans le regard des autres pendant toutes ces années passées dans la solitude et la hantise d'être le seul survivant d'une attaque grâce à la lâcheté. Bien heureusement, ce regard incompréhensible se détourna rapidement pour contempler à nouveau le ciel qui, beaucoup plus lumineux, laissait maintenant passer quelques rayons de soleil. Remuant nos pensées respectives sans pour autant oser en faire part à l'autre ; nous murant tous deux dans un silence clos et inébranlable. Cette Falariel n'avait pas vraiment l'air méchante ni même dangereuse mais plutôt perdue et presque désespérée ; c'est pourquoi il me semblait que quelque chose en moi me disait de la protéger de mon mieux, comme une sœur.

Je ne sais plus quoi répondre ^^

THE END

» A la recherche des souvenirs disparu