Rencontre,... [ PV]

Ce soupir me fit trembler. Un tremblement imperceptible pour des yeux humains. C'est bien ce que je dit depuis le début. Je ne suis qu'une humaine. Rien de plus, rien de moins. Je sens que tu veux partir. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Maintenant que je commence à apprécier de plus en plus ta compagnie. Je ne veux pas que tu partes. Je sais que je ne pense qu'à moi mais c'est comme ça. Je ne veux pas me retrouver seule une fois de plus. Je ne veux pas retourner en ville, pas maintenant. Les humains m'énervent. Certains ont les mains baladeuses. D'autre le regard trop collant. Je n'aime pas ça. Et je reste impuissante devant eux. Je me laisse faire. Ainsi va la vie. Je ne veux pas y retourner pas maintenant. Encore une peu de temps. Si tu pars j'y retourne. A contre coeur, mais j'y retourne. D'un geste rapide j'attrape ton poignet et un murmure sors de ma bouche.

"Restes... s'il te plait."

Je me sentis soudain ridicule. Je lâcha vivement son poignet et me retourna. De toute façon je ne le voyais pas mais lui me voyait. Je sentis mes joues s'empourprer je les caressa du bout des doigts. Comment est-ce que je peux être aussi stupide ? Cette stupidité me pourri la vie. Me rempli de honte. Je lâche alors un autre murmure. Plus fort, pour qu'il l'entende.

"Désolée."

J'ai envie de fuir et de rester. Me retourner et rester caché. Caché mais pour combien de temps. Je ne peux pas rester ainsi, dos à lui. Ce n'est pas poli. Je ne ressens rien de trop embêtant pour lui. Pourtant je me sens ridicule de ne pas vouloir le laisser partir. J'ai honte de mon geste. J'aurai envie de retourner en arrière. Mais je ne peux qu'assumer mes gestes, mes actes. Je ne peux rien faire à part attendre. Attendre une réponse de sa part, attendre le moment où je me retournerais. Attendre...

Son contact, ses mots. Elle étais aveugle, elle avait devenai que je voulais partir par habitude de repérer les choses à autres chose que la vue. Un sourir serein étira mes levres, elle ce mordait les siennes. Nouveau murmure, nouveau sourir. Ses mains tentèrent veinement de cacher ses joues désormé rosée par la timidité. toujour souriant je me releva et en moin de temps qu'il ne faut pour le dire je fut deriere elle, délicatement, je pris ses poignets, éloignant ainsi ses mains de son visage. Ma voix s'éleva alor a son oreille, simple murmure plein de tendresse:

" Timide jeune fille? Je n'ai pas eu l'honneur de voir tes yeux, alor ne me cache pas le reste de ton si joli minoie."

Baiser volé sur son cou si tantan. Je repris ensuite ma place en une franction de seconde. L'instant avait a peine duré 15 secondes, le temps d'un rêve?... Sourir délicat étirant une bouche parfaite au centre d'un visage angélique, voix chantante s'élevant dans un air au parfum forestier, iréelle:

" Je reste."

Je sentis un mouvement rapide. Il prit mes poignets et je me laissa faire. De toute façon que pouvais-je faire. Il ne faut pas oublier que c'est un vampire. C'est perdu d'avancer. Il embrassa mon cou et je sentis un frisson me parcourir. Je ne saurais décrire ce qu'il voulait dire. Plaisir ou pas. Je me retourna le sourire aux lèvres. Je m'imaginais bien me venger. Mais je savais qu'il serais plus rapide que moi. Ou alors il se laissera faire. A voir. A tenter. Je commence à m'amuser. Je sortis de ma manche un petit couteau. Je le lança et il se planta dans l'arbre, juste à côté de sa tête. Quand il regarde la couteau je bondis sur lui une dague à la main. Pointant son cou de ma lame, je lui murmura à l'oreille.

"Comment pourrais-je savoir si il est si joli que ça ?"

De mon autre main je lui effleura le cou. Je me releva reprenant mon couteau et rangeant mes armes. Toujours ce sourire aux lèvres. Je sais que la rapidité n'est pas mon fort par rapport à un vampire mais pour une humaine je suis plutôt douée. J'effleura une nouvelle fois mon bandeau de mes doigts et mon sourire s'envola. Je me demanda soudain si j'allais oser lui dire ça. Je ne l'ai jamais dit à personne. Pourquoi lui ? Je commence à l'apprécier mais quand même. Alors je relève légèrement la tête et lui dit.

"Tu veux vraiment les voir ?"

Je la vis arriver, de même que le petit couteau, mais je ne bougea pas d'un milimetre, elle ne me ferait aucun mal et tant bien même aurait-elle essayé, je ne craignais pas un simple couteau de lancé. Une foi prés de moi, j'eu envie de la retenir mais,... sa lame me fit changer d'avis. Et un sourir tendre vint illuminer mon visage à l'entente de ses paroles, oui son visage était joli plus qu'elle ne s'en doutait, même si visiblement elle savait qu'elle était,... attirante, même pour un vampire mal sain dans mon genre. Sa proposition, si ésitante,... j'eu envie de la prendre dans es bras, de la consoler, et de surtout ne pas lui enlever ce bandeau, Le meilleur moyen pour retrouver sa tete à 3 metres de son corps. Ma main était posé sur mon cou, a l'endroit excate de son touché, quand ma voix s'élev une nouvelle foi, d'abort murmure puis plus forte:

" Fait moi confiance, ton visage est merveilleux." Murmure a peine audible, parole plus pour moi que pour elle,... " Je ne veux pas les voir si tu ne veux pas me les montrer."

Le sourire me reviens. Lui faire confiance ? Ok je veux bien, je le fais depuis le début. Pour mes yeux c'est autre chose. Mais je souris quand même. Peut-être aujourd'hui est le jour dans apprendre plus. Sur lui ou moi. Pour le moment il est question de moi. Montrer mes yeux. Nouvelle expérience pour moi. Mais ça m'apprendrais comment ils sont. Je crois savoir comment je suis devenue aveugle. Un élément manque à ma certitude. Je dois savoir comment ils sont par ton aide ou pas. Aujourd'hui ou demain. Mais je sais qu'un jour je saurais que sont ils devenus et comment je suis devenue telle que je suis maintenant. J'avais déjà oublié son murmure, il ne mettait pas destiné, je le savais.J'avança d'un pas dans sa direction. Mon sourire pour une fois restait. Et il serait là pendant encore un peu de temps. Je porta encore une fois une main dans mon cou et réfléchi. Il ne me fallut ma longtemps pour décider. Je lui dit donc.

"J'ai changé d'avis. Si tu veux les voir tu les verras. SI tu ne veux pas, personne ne les verra."

Je veux bien te les montrer. Je ne sais pas pourquoi mais je veux bien. Je t'aime bien et j'ai confiance. Je crois que ça, ça me suffit. Peut-être seront-ils laid mais dans ce cas ne fuit pas. Restes avec moi. Je pourrais le remettre facilement mais j'ai peur de ne pas y arriver. Peut-être que quand je le mettrais on pourra l'enlever plus facilement. Et ce n'est pas la peur qui courra dans certains coeur mais plutôt la mort. Et je ne veux pas ça. On verra bien.

Elle ésité a enlever son bandeau d'elle même, mais je pouvait les voir, ses yeux, les seuls qui m'intérréssaient réellement. Je me leva lentement, m'approchant d'elle, lui prix les poignets, l'attira avec moi vers l'arbre ou j'avais décidé de m'installer le temps de notre conversation. Je m'assis, lui dit de faire de même. A mon grand bonheur elle le fit. Puis doucement, et tendrement ma voix s'éleva de nouveau:

" Ne t'inquiete personne d'autre ne les verras"

Mes mains toucherent sa nuque, un même frisson nous pacourus, je souris, défit facilement son bandeau. Le gardant dans la main, je regardais décontenancé le spéctacle fabuleux de ses yeux.

J

"Comment sont-ils ?"

C

"magnifique"

j'eu bien ajouté un comme toi, mais je m'en abstins. Je détailla ses yeux pour moi et ensuite pour elle. D'une voix calme et douce, e lui décrit ses propre yeux, mieu qu'une glace.

" Ils sont voilé d'un léger film bleu clair. Tché de blanc de-ci, de-là. Tu a des yeux hypnotisant Gretchen. Tes iris ont disparu c'est la raison pour laquel tu ne vois plus. Mais tes yeux sont réellement merveilleux."

Je ne sais pas ce qu'il m'arrivais, j'étais plus proche d'elle que je n'avait d'aucun humain, distance de sécurité envers mes crocs éguisées, mais,... je n'avais aucune envie de la mordre. Même si son odeur, humaine était alléchante à mes narines de vampire. J'auré aimé que cet instant ne s'arréta jamais,... mais pourquoi?

J'essayais d'imaginer. J'arriva vite à avoir un aperçus approximatif de ces paroles. Je trouvais ça magnifique. Ce ne pouvait pas être aussi beau. Mais je le croyais. Je ne voyais aucune trace de mensonge en lui. Quand je re vis l'image de mon imagination je fut étonné. Je compris enfin. Je trouvais ça horrible de pouvoir faire ça à quelqu'un. On ne pouvait pas oser. Je porta mes doigts à ma bouche et baissa la tête. Aurais-je du mourir ce soir là ? Comme lui ? Peut-être et sûrement. Je ne me rappelle de rien. Je n'ai jamais aimé la magie, je la déteste encore plus. Alors je murmura.

"Magie."

Un simple mot. Un murmure qui m'avait échappé. Je me plaisais dans ce monde que je me suis créée, fortifiant mon caractère. Apprenant à vivre tranquillement. Mais jamais je n'aurai cru à un acte de magie. Celui qui a fait ça, à tué la personne à mes côtés. Une personne qui me protégeait. J'aurai du mourir mais je n'ai perdu que la vue. C'est déjà beaucoup car ce soir là, il s'est envolé pour le ciel. Et moi je suis resté sur terre. Je ne veux pas me venger. Mais si un jour je rencontre cette personne je lui demanderai. Clairement, et j'obtiendrais des réponses. J'en suis sûre. Moi aussi je voulais que ce moment dur plus longtemps. J'aimais cette distance entre nous. Mais pourquoi ? Une larme, une vraie larme. Pas une larme de sang, une larme salée. Je la remarqua rouler sur ma joue. J'étais anéanti par cette nouvelle. De la magie...

Oui de la magie, c'était effectivement la seule chose qui pouvait lui infliger cela. La souffrance qu'elle ressentit se lu dans ses yeux, mon regard de sang ne pouvait plus ce détourner du bleu envoutant de ses yeux. La larme salée qui roula sur sa joue m'emplit de joie et de tristesse simultanément. Elle pleurait enfin tel une humaine et non du sang, mais elle pleurait. Du bout d'un doigt je sécha cette larme, puis me redressant, je la pris dans mes bras, murmurant délicatement à son oreille:

" Si je pouvais je tuerais celui qui t'a infligé tant de souffrance"

je me remis a ma place ensuite, tenant à ma vie. Les paroles que j'avais prononcées, je l'ai pensées, si l'homme qui lui a infligé ça sais utiliser la magie, il est puissant, une humaine ne poura le battre,...

C'

"Pourquoi faire tant de choses pour moi Arän..."

Pourquoi? parceque ta souffrance me rapelle celle que j'ai lu autrefois sur le visage de Leslie,... Je ne pouvais lui dira cela, lui révéler une parti de mon etre que moi seul connait. Non je m'exuse du mensonge que je vais te faire Gretchen, mais,... e ne peux faire autrement, tes souffrance suffise a ton ocuer pour ne pas que je te rajoute les miennes en plus.

" Je ne sais pas, j'ai envie de t'aider c'est tout!"

Calme et paisible à mon habitude ma réponse était simple et courte,... mais mon ton me trahiré peut etre. Aucune importance,... Je l'appréciais, elle me fesait penser à elle. Mais cela me fesais souffrir, en silence.

Mensonge. Je sais que tu me ment Arän mais je ne dirais rien. Je comprend que tu ne veuilles pas me dire. Je vais éviter le sujet comme on sait bien le faire. Tu veux répondre à mes questions ? D'accord. J'en ai une pour toi. Répond ou ne répond pas. C'est comme tu veux. Je me demande bien à quoi tu ressembles, dit le moi. S'il te plait. Tout, tes yeux, tes cheveux. Tout ce que tu veux me dire. Moi j'écouterais en silence. J'essaierais d'imaginer le garçon que tu es. Ce sera dur mais j'essaierais. Comment savoir si on ne tente pas ? Je souris alors et te demande, clame.

"Décris-toi Arän. S'il te plait."

Tu peux comprendre ou ne pas comprendre. Pour moi c'est la même. Je me rassois devant toi et reprend mon bandeau. Je le garde dans les mains, le caressant de mes doigts. Un sourire aux lèvres. J'attends le son de ta voix. J'ai envie de m'amuser à t'imaginer. Ce sera marrant, et aux bout du compte peut-être pas très ressemblant. Mais j'aime bien ce passe-temps. Je passe souvent mes journées à imaginer. Je touche des arbres, des animaux et je les dessine dans ma tête. C'est simple et compliqué à la fois. Les plus dur sont les dragons, les humains, les elfes et les vampires. Encore faudrait-il pouvoir toucher une de ces personnes. Ou alors leur demander une description. Mais ce n'est pas toujours très facile. Dommage...

Je souris, elle changeait de sujet. Sourir tendre, deois je me dit qu'il est vraiment bon qu'elle ne me voit pas. Me décrir, Hum pourquoi pas, mais j'ai ma petite idée,... Une mélodie s'élve doucement sortant d'on ne sais où:

" Je suis asser grand, 1m78. Mes cheuveux sont noir comme l'ébene et mes yeux on la couleur du sang. Pour le corps,... Je suis plutot fin, même si ma force n'as rien avoir avec la grosseur de mes muscles. Pour le visage en lui même,... Voit pas toi même."

Sur ce je lui pri les mains, les déposa sur mon visage en fermant les yeux. Mon sourir toujour présent je lui dit:

" on m'as dit un jour que les aveugles voyaient avec leurs mains, fait toi plaisir."

J

"Je ne peux pas faire ça."

J

Je souris tendrement, tel un pere regardant les premier pas de sa fille. Elle était si jeune, si timide, si fragile comparée à moi. Mon conté protecteur, voulais etre auprés d'elle, mon coté vampirique voulait fuir le plus loin possible d'elle, mon coté humain voulait rester avec elle,... Et ma gorge me brulait, j'avais soif. mais je resta calme, prés d'elle, elle rougissait de nouveau, charmante.

" Si tu peux le faire, puisque je te le propose, mais si tu n'est pas prète ou que tu a peur de ce que tu vas découvrir,... prend ton temps"

Je me leva doucement, il fallait que je chasse pour le pas lui sauter dessus. l'embrassant sur le front furtivement je me détourna:

" Je reviens dans moin d'une demi heure je te le jure."

je parti doucement, pourquoi? peut etre que j'espérer qu'elle me retienne, je ne sais pas.

C'est trop long. Ne pars pas. Reste avec moi. Je ne veux pas me retrouver seule une nouvelle fois. Une demi heure c'est trop long. Il ne faut pas autant de temps pour chasser. Surtout pour un vampire. Alors pourquoi une demi heure. Je ne veux pas que tu partes. Tu as soif de sang c'est ça. C'est vrai que je n'ai pas tellement envie de me retrouver vider de mon sang par une personne que j'aime bien. Mais une demi heure c'est trop.Si tu veux je vais te le chercher ton animal. Moi aucun ne me fuis. Il faut juste savoir que veux tu. Puis de toute façon je ne vois rien. Je ne pourrais pas voir comment tu t'y prends. Ou alors je te laisse partir et j'attends. Je repense à pleins de chose et si le temps est trop long je pars. C'est pour ça que je ne veux pas que tu partes. Je n'ai pas envie de partir. Pas encore. Pas tout de suite. Je me lève et attrape ton poignet. Alors je te dis.

"Ne me laisse pas. Pas tant de temps."

J'avais envie de rajouter d'autre chose mais je ne dis rien. Je lâcha son poignet et me retourna. Avançant de quelques pas et l'attendant déjà. Maintenant c'est à lui de voir. Rester et essayer de calmer sa soif. Ou il part et deux autres choix s'offre à lui. Prendre le temps qu'il a dit, se dépêcher. Dans tout les cas je l'attends. Essayant de ne pas voir les secondes passer. Je me rappelle alors certains détails de cette rencontre. Et j'attends encore. Depuis combien de temps ?

Trés bien , je reste puisqu'elle ne veut pas que je parte. Je prend sa main, la ramene vers l'arbre. Je prend mon arc, encoche une flèche. Les yeux fermés je fait un demi tour, lui tournant le dos, je projete es sens loin en dehors de moi, Cherchant, dans les branchages environnant, un bruit ou une odeur particuliere dénonçant la présence d'une proie potentiel, tant pis pour mon jeu. Elle passer avant le reste. Enfin je trouve ce que je cherche, une oie sauvage, accécible avec ma fleche. Je respire, pointe ma fleche dans la direction dite, ouvre les yeux, zoom autant que ma vision de vampire me le permet, tire. la fleche traverse l'air en sifflant, avant de ce planter dans le coeur de l'animal, qui balcula sur sa branche pour tomber dans mes bras. Je revint en une demi seconde, m'assis dos à elle. Une foi mon repas fini, je jetta la carcasse vide au loin, ma soif éttenchée ne la mettré plus en danger. Sourir navré, voix désolé

" Excuse moi mais c'était plus que nécessaire, je ne tennais pas franchement à te faire du mal involontairement."

Mais au moins tu es resté. J'ai suivis tout tes mouvements avec attention. Rapidité, efficacité. Voilà la clé d'un tir réussi. Tu es pardonné. On a tous faim au bout d'un moment tu ne voulais pas me faire du mal, tant mieux. Volontaire ou pas je n'accepterais pas. Je me retourne vers toi et m'assois. plus loin que tout à l'heure. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pourtant je ne crains pas ton contact. Je ne crains rien de toi mais là, je ne me rapproche pas. Peut-être me faudra t-il un petit moment. Je repensa à ta phrase de tout à l'heure. Peur de ce que je peux découvrir ? Pourquoi avoir peur ? Tu es immortalisé dans la vingtaine d'années. Jeune et je ne doute pas que tu sois beau. Pourquoi aurais-je peur ? Tomber amoureuse ne m'ai pas arrivé depuis longtemps je doute de pouvoir aimer un jour. Je ne comprends pas. A cette pensée mon sourire étira une nouvelle fois mes lèvres.

"De quoi devrais-je avoir peur ?"

Je sourit, elle parlait de notre conversation d'avant, quand elle voulu savoir de quoi j'avais l'air. Un sourir joueur étira finement mes levres.

" Des me crocs jeune prétentieuse,..."

Sur ce j'éclata d'un rire légers, elle n'avais rien a craindre de moi, aucune raison d'avoir peur. Plus je riait plus j'avais envie de rire, mais je me calma m'assis convenablement devant elle la regardant dans les yeux, captivant mon regard, 200ans, 200 ans que je ne m'était pas approché autant d'un humain, que je ne m'étais pas fait d'amie, et que je ne songeais même pas à la possibilité de ,... non oubli mon pauvre vieu, ça c'est définitivement impossible.

" serais-tu prete pour l'expérience de me toucher??"

Il ria et se rapprocha de moi. Toi 200 ans moi seulement 4 pourtant ça fait bizarre. Même ton père n'a pas eu le droit de m'approcher autant. Mais certaines chose ne trompe pas. Je savais ce qu'il voulait. J'ai l'impression de redécouvrir les principes de la vie. Amitié. Un des principes pour lequel on vit. Je l'ai oublié il y a quatre ans. Je le redécouvre aujourd'hui. Il me demande si je veux toucher son visage. Et tes crocs alors ? Je suis censé avoir peur. Le sourire est toujours présent. Je continue de caresser mon bandeau. J'aime bien. Je ferme les paupières et baisse la tête pendant plusieurs secondes. Je relève la tête et rouvre les paupières. Une question une seule.

"Pourquoi veux-tu tant que je découvre ton visage ?"

Je lui souris et attendis une quelconque réponse. Je n'attendis plus et caressa son visage du bout des doigts. Toujours souriante je découvrais un nouveau Arän. Le vrai vampire, celui que je considère comme un ami. Le seul ami que j'ai. Je dessinais son visage dans ma tête. Le moindre détail. Rien ne m'échappais. Toujours souriante. Sa peau était froide mais je ne la craignais pas. C'est un beau vampire que voilà. Je ne l'aurai jamais imaginé de cette façon. Jamais...

Mon sourir s'élargit, pourquoi poser cette question? J'eu un leger sursaut quand tu toucha mes tratis, même si je m'y attendais, immobile, j'attendit que ton esprit dessina ce que tu découvrai avec tes mains. Puis laissant le contact ce prolonger quelques minutes je parla, calme et sereins:

" parceque je n'aurais pu décrir avec précision ce que je suis. et que comme moi je te voix, je voulais que tu me voix également."

mon sourir était toujour là. Tes mains aussi, qu'allais tu faire maintenant???

Te voir. Oui à ma façon comme toi tu m'as vu à ta façon. Je souris et retire ma mains de ton visage. Parfois je souhaite d'avoir encore mes yeux. Là je n'ai pas envie je savoure ce moment. Un moment que je n'aurai pas vécu pareil en voyant. Un moment qui n'aurai peut-être jamais existé si je n'étais pas devenu aveugle. Ce moment n'est peut-être pas fait pour durer mais je ne l'oublierais pas. Pourquoi ? Parce que je l'aime bien. Je ne savais plus quoi faire. Quoi dire. Pas pour le moment. J'attendais, j'avais arrêté de caresser mon bandeau. Une main posé dessus, je me demandais si je le remettais maintenant. Je releva la tête, en direction du ciel. Les arbres étaient au dessus de nous et seulement quelques brins de lumières traversaient leur feuillage. Je le savais. Rebaissant la tête je souris et lui demanda calmement.

"Tu veux bien me le remettre ?"

Je lui tendis le bandeau et continua de sourire. J'ai peur que si je le remet quelqu'un puisse l'enlever facilement. J'ai confiance en Arän, sinon il n'aurait jamais vu mes yeux. Ce bandeau ont me l'a mit il y a environ 4 ans. Environ. Depuis certains l'ont touché et ont regretté. Une personne me l'a enlevé et maintenant je lui demande de le remettre. Peut-être que plus jamais il ne se retrouvera autre part que sur mes yeux. Peut-être...

Sans même répondre, je prit le bandeau. M'approchant doucement d'elle, je posa délicatement le bandeau sur ses yeux, le renouant sur sa nuque. Elle avait besoin de ce bandeau pour ce sentir elle même, si un jour elle retrouvait la vue, elle garderait ce bandeau, j'en étais intimement perçuadé. Une foi ma tache achevée, je repris ma place, non sans avoir passer le bout de mes doigts sur sa peau. Je ne sais pas pourquoi mais, je me sentais proche d'elle. J'avais envie de la protéger. Et chose rare, j'avais confiance en elle.

Et maintenant qu'es que tu fait mon pauvre vieu? Elle est jeune, ultra joli et humaine, et toi tu est vieux, aussi beau qu'un dieu et vampire. Un soupir m'échappa. Mes monologue mentaux était dur. Ques que je fait maintenant? Je ne sais pas quoi lui dire, je ne sais pas quoi faire,... Rah sa m'énerve de pas savoir!! nouveau soupir,...

" Je sais pas!"

Cela m'avait échappé, oups.

J'

"Je crois que je vais partir."

C