Vous me manquez ! [PV]

Philaé revient, je lui tend les bras, lui souris et quand il ce blotti contre moi, nous nous enlassons tendrement. d' où vient-il? IL revient de porter une letre. Une lettre manuscrite, de la main de la princesse que je suis pour mon cher amour, mon petit prince des ténèbres, Talen. rédigée avec tout l'amour que j'avais pour lui elle disait:

* Mon amour, chaque jours sans toi est un supplice insoutenable. Je ne sais pas comment je vis sans tes bras, je te vois jours et nuit devans mes yeux emplis d'amour, mais tu n'es pas là. Alors mon coeur saigne... J'ai hate de te revoir alors je t'en prie, rejoin moi ce soir, au saut du dragon, là où tout à commencé.
Avec tout mon amour
Ta princesse Kuukï *

Moi j'étais deja sur place, je l'attendais. Mai sj'avais un derniere chose à accomplir, je me concentra donc, calmement, je chercha l'énergie de Hell, je la trouva et lui dit par ce lien qui c'est tissé entre nous:

" Je t'attend au Saut du dragon mon tendre amis."

Je ferma ensuite mon esprit, je savais que j'étais trop exitée pour rester calme, si jamais je laissé mon esprit libre, je déclancherais une jolie et mignonne petite tornade. Je rit à cette idée... Je me déchaussa, alla mettre mes pieds dans l'eau jouant comme une enfant avec mes pouvoir et l'eau, faisant des nuages autour de moi.

Depuis peu, j'évitai soigneusement les rencontres. Je ne voulais pas être dérangé. J'essayai de me concentrer sur l'avancer de mes pouvoirs. J'essayai de les contrôler. J'évitai les villes et le bruits. Me recueillant souvent dans une grotte ou dans un arbre. Me cachant pour être le plus au calme possible. J'avais fais quelques petits progrès. Tout petit. Si insignifiant par rapport à ce que je pourrais faire. En ce moment, j'essayai de balayer les nuages que j'avais appelé peu de temps avant. Des nuages aussi noirs que les ténèbres. Une des raisons pour lesquelles je suis seul. Quand j'ai vu Philaé arriver, le vent s'est d'abord levé et mon visage s'est fermé. Puis quand j'ai lu la lettre, comme par magie les nuages sont partis et un sourire étira mes lèvres. Une larme roula sur ma joue. Elle avait un don, c'était obligé.

Quand je relevai la tête, le phoénix n'était déjà plus là. Je levai les yeux vers le ciel et mes paupières se fermèrent. Je me laissai bercer par le vent et ses doux murmures. Je rangeai soigneusement le papier et ramassai ma chemise sur le sol. Je la serrai fort dans ma main et sortit mes ailes d'ébènes. Je fléchis les jambes et m'expulsai dans les airs, poussé par le vent. Je me dirigeai vers Saut du Dragon. Je n'y étais pas retourné depuis. Je ne sais pas pourquoi. Mais je n'y suis jamais retourné. Je sais que là-bas, je connus un ensorcellement. Pire qu'une malédiction. Je suis tombé amoureux d'une princesse.

Ne croyez pas par là que je m'en plains. Non. Même si je hais toujours autant les Sangs-Royals, j'aime Kuukï. Je m'élevai un peu plus haut dans les airs avant de descendre en toupie, les ailes repliées contre mon corps. Je lâchai ma chemise. J'apparus aux yeux de Kuukï dans un des nuages créés par son jeu. Je la pris dans mes bras avant de l'embrasser amoureusement. Sans vraiment que je le veuille et sans que je n'y prête d'attention, mes ailes noirs enveloppèrent la princesse. Avec délicatesse et sans la toucher. Un sourire étira mes lèvres quand je le remarquai. Je les fis rentrer dans mon dos et du bout des doigts caressai la joue de Kuukï en poussant un murmure. Un seul. Un mot. Un seul.

''Kuukï...''

Somnolant, je profitais des rayons du soleil quand je sentis le lien entre Kuukï et moi se raffermir, le temps qu'elle me lègue un message. Je le reçut avec joie, heureux de pouvoir la retrouver. Durant ces quelques jours, je m'étais inquiété pour elle, anxieux de pouvoir la voir, mais je fus rassuré de voir qu'elle allait bien. Ainsi, sans plus attendre, je m'ébrouais et m'élevais dans les airs avec plusieurs puissants coups d'ailes. Et je dirigeais vers le Saut du Dragon, l'endroit où je l'avais rencontrée, et l'endroit dont je savais aussi qu'il était cher à son coeur, l'ayant vu dans ses pensées.
J'arrivais bientôt en vue de l'immense cascade. Je l'aperçue, avec un autre falariel que j'avais maintes fois vu dans ses pensées. Son âme soeur. Celui qu'elle voulait que je rencontre. Je frémis à cette pensée, me préparant mentalement pour faire bonne impression. Mais pour l'instant, ils avaient l'air de se retrouver après un petit moment, je préférais donc leur laisser quelque moment d'intimité, n'osant intervenir. A vrai dire, je ne savais pas vraiment si je devais y aller de suite ou pas. J'hésitais ainsi, comme un gosse indécis... Ce n'étais pas digne d'un dragon... Face à ce questionnement, je décidais d'attendre un peu jusqu'à ce qu'elle me fasse un signe. Je me contentant de planer dans le ciel, les couvrant d'un oeil bienveillant, ravi de sentir un grand bonheur par le lien qui me liait à Kuukï.

La chaleur de ses bras, la douceur de ses baisers, la beauté de son visage... Comme tout cela m'avait manqué. Je rayonner de bonheur dans les bras de cet homme si precieux à mon coeur.
Je le senti arriver, et mon sourir s'accentua, je senti son indécision, je ris doucement. Je leva les yeux vers lui alors que j'étais enfermé dans les bras de cet homme merveilleux, l'invitant à venir nous rejoindre d'un simple appel de mon âme. Plongeant enfin mon regard d'azur dans cellui de mon homme, je lui dit doucement:

" Talen, mon amour, j'aimerais te présenter quelqu'un."

Levant la main vers le ciel je désigna Hell, observant la réaction de Talen, prete à me défendre, et a le défendre si il réagissait mal.

Un rêve. C'est un rêve. Expliquez moi comment ça se fait que Kuukï, la belle Kuukï, m'ait choisi moi, Talen, le Falariel que tout le monde rejette. Ca ne me déplait pas. Au contraire. Je trouve enfin la personne qui a réussi à conquérir mon cœur et qui m'aime pour ce que je suis. Et je suis Talen Atall, le Falariel aux ailes d'ébènes, dépressif et solitaire. C'est ce que le rejet a fait de moi. Mais devant elle, je suis qui ? Je deviens qui ? Je ne suis plus rien. Je nage dans un bonheur parfait. Je perds tout mes moyens. Je souris, je parle. Je deviens un autre. Ou plutôt, une partie enfuie tout au fond de moi retourne au grand jour. Enfin. Ca faisait longtemps qu'elle attendait. Cachée là où personne ne viendrait la chercher. Mais Kuukï a tendu le bras et dans sa main ouverte, la clé...

Je ne vous dirais pas ce qu'est la clé pour ouvrir un cœur. Imaginez. Vous ne pouvez pas trouver en réfléchissant avec votre tête. Laissez parler votre cœur. Seul lui pourra vous le dire. C'est une clé parfois plus grosse que le coeur qu'elle veut ouvrir. Je vous laisse réfléchir. Moi je retourne à mon rêve. On se retrouvera quand vous aurez trouvé l'âme sœur. Ou un truc dans le genre.
Kuukï me parla. Me présenter quelqu'un ? Quel genre de personne ? Quelqu'un énorme qui fait peur et qui crache du feu ? Tu veux me dire que tu es liée à lui. Je levais la tête vers le ciel pour apercevoir une masse rouge pas loin de nous. Je fronçai les sourcils et l'observai en silence. Je baissai la tête et souris à Kuukï en acquiesçant légèrement. Si elle voulait savoir si j'étais pour ou contre, elle saura maintenant que j'étais pour. Puis de toute façon, je n'ai rien à dire. Si ça la rend heureuse, tant mieux. Je ne veux juste pas qu'elle regrette. Car ce qui est fait est fait et ce genre de chose ne peut être enlevé. Un lien entre deux personnes est une chose unique que la Mort n'arrive pas à casser. Pour cette raison que la plupart des liés ne vivent pas longtemps après la mort de leur compagnon. Je plongeai mon regard noir dans celui bleu de Kuukï. Si envoutant que j'avais du mal à m'en détacher. Et pour rien au monde je le ferais.