Franchement toi ! [pv Alucard]

• Deux semaines... deux semaines...
  J'étais allongé, inerte, la tête sur une tombe fracassée. Il faisait nuit, et la pleine lune était tellement énorme que ça aurait pu être paranormal. J'avais mal. Je sentais le sang s'écouler de ma tête, de mon nez et de mes lèvres. J'étais agonisant, sans même pouvoir faire un geste. C'était ma défaite.
  - Tu as tout perdu, Alucard...
  J'entre ouvrais les yeux, mon corps parsemé de tremblements intempestifs et incontrôlables. Je sautillais, c'était insupportable, j'avais perdu un bras, je ne le sentais plus, et pourtant il était toujours là. L'homme devant moi devait être de la famille des loups-garous, car il avait un visage très poilu. Un rire sournois s'échappa de ces lèvres alors qu'il me frappé avec un violence in considérable la poitrine. Je crachais du sang, douloureux, et tombé sur le côté. C'était ma défaite. Ma... défaite... J'avais tout perdu. L'homme devant moi plaqua son pied sur mon torse, appuyant avec vivacité dessus. J'avais fermé les yeux, et tenté -mais en vain- de bouger. J'entendis alors un frottement de lame, et la seule image était celle du sabre s'abattant sur moi.
  
  J'ouvrais les yeux, affolé, la respiration saccadée. Je regardais brutalement autour de moi. J'étais allongé sur mon bras, et avec un telle force que le sang avait arrêté d'y circuler pendant un instant. Je sentis ma respiration se calmée. Un rêve. Ce n'avait été qu'un rêve. Je serrais les dents et me relever. Décidément, la nuit était belle, aujourd'hui. Et c'était la pleine lune. Un sourire narquois s'étira sur mes lèvres. J'avais besoin d'une victime et cela vite pour calmer ma soif. Je m'avançais donc, furtif, à ma vitesse vampirique. Je n'avais jamais compris ce que la porte Spirituelle avait d'incroyable. Soudain, je m'arrêtais, comme stoppé par une force mystérieuse. Ce bruit, cette horreur... Je tournais la tête, refusant d'y croire.
  C'était Kami.
  Elle se défoulée -comme à son habitude - sur de pauvres humains innocents. Elle m'aperçus, hurla mon nom et s'approcha à vive allure. Je ne fis rien, et me courba alors qu'elle me porté un coup violent au visage. ' Espèce d'enflure! Je te l'avais dit que je t'en mettrais une ! '.
  Mon cœur se serra d'une haine puissante, enfouit au plus profond de mon être, un sourire mesquin apparut sur mes lèvres.
  
  
  " Je savais bien que tu mentais, une belle jeune fille qui ce laisse avoir dans le premier piège d'un inconnu... "
  
  
  Provocation, phase 1.
  Je l'éjectais d'un coup puissant de pied dans le torse, avant de créer mes deux lames. Je me rapprochais d'elle, me retrouvant en moins d'une seconde derrière elle et lui fit un croche-pied pour la faire tomber à terre, la menaçant de mes lames.
  
  
  " La première fois j'ai gagné, et je compte bien éviter l'égalité ! "

• Je tombais à terre, et elle me menaça de ses lames. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres. J'allais l'abattre, je ne devais pas avoir de sentiments. Aucuns. C'étaient les ordres. Elle bougea alors et alla chercher un corps. Je me grattais la tête, restant toujours à terre, me retenant sur mon coude. Elle me jeta le corps dessus et m'ordonna de m'abreuver. Je me relevais, un sourire malsain sur le visage.
  
  
  " Pauvre folle... Tu ne connais donc rien aux légendes... "
  
  
  J'éloignais le corps d'un coup de pied féroce et me rué sur elle, lames menaçantes et bien en avant. Je la fis de nouveau tomber à terre, mes yeux encore plus rouge que d'habitude, je me jetais sur elle et enlaça sa gorge de ma main, l'étouffant, et la retenant à terre avec mon corps. Ma tête se rapprocha d'un air perplexe de sa gorge, et mes dents effleurèrent le bout de coup qui n'était pas encore sous ma main, cette dernière fermement serré.
  
  
  " C'est ton sang qui me donnera la vie... C'est tentant tu sais, tu sens bon... "
  
  
  Sans plus attendre j'éclatais d'un fin sifflement en guise de rire, remonté la tête pour planter mes yeux dans les siens, et, toujours fermement plaqué sur elle, je rapprochais ma tête de son cou...

• Alors que je m'apprêtais à la mordre fermement, ma tête fut brutalement poussée vers son cou, mes dents se pointèrent dedans, mais rien de plus, le poison en lui même n'eut pas le temps de pénétré car elle avait déjà détacher son cou de mes dents. Je me pris violemment le bout de son épée en plein front. Je la repoussais, me tenant fermement la tête et roula sur mon côté. Elle me décocha un coup en pleine cottes avant de jacasser, et de déposer un baiser sur mes lèvres. Je l'a repousser de ma main, et, entre deux respirations saccadé (mes cottes étaient amochées) je lui répondis sur un ton agressif et noir ;
  
  
  " Tu sais quoi... Tu ne connais rien... de moi... "
  
  
  Je tombais à terre, me tenant fermement les cottes, le sang coulant le long de mon visage. Il s'écoula jusqu'à mes lèvres, et j'en bus quelque gouttes. Je me relevé instantanément, le visage pâle, livide. Elle devait avant tout savoir que j'étais une personne extrêmement rancunière.
  
  
  " Moi, ce n'est possible avec personne. "
  
  
  Aillant fermé les yeux, je les rouvrais violemment et m'élance sur elle de plein fouet. Je la plaquais au sol, le choc fut tel qu'elle s'enfonça littéralement dans le sol. Elle ferma les yeux, sonnée.
  
  
  " Tu ne comprendras jamais..."
  
  
  Sans plus attendre je lui envoya mon pied avec force en pleine figure, ma puissance était doublée pour cause de la pleine lune, et mes yeux rouges la fixés avec intensité alors que le sang lui avait aussi barré le visage. Je fus alors emparé d'une telle fureur et envie de sang que je serrais les dents, et ma blessure sur le front s'ouvrit d'avantage.
  
  
  " Je ne peux pas... aimer..."
  
  
  Murmurais-je en le fixant, instable, me balançant d'un côté à l'autre.

• Je me balançais d'un côté à l'autre, la tête me tournait violemment. Elle se rapprocha de moi, bafouillant des mots que je comprenais à peine. Elle approcha mon visage de son cou. J'étais tel une pierre, les dents serrées, encore un peu et elles auraient littéralement éclatées. Je sentais l'odeur de son sang si délicieuse, j'étais tenté, je devais, le pacte, le pacte... Je tremblais comme une feuille. Lorsqu'elle prononça mon nom, j'arrêtais de trembler. Je rapprochais mes dents de son cou, l'adrénaline montante, mon cœur battait plus vite et mes yeux devinrent flashs, j'entrai son cou sans pour autant mordre dedans, et la repoussée violemment de ma main. Je tombais piteusement à terre, sur mon train.
  
  
  " Non ! Tu ne serviras pas le diable... Je ne permettrais pas une telle horreur... "
  
  
  J'étais comme épuisé, tremblant. Qu'avais-je fait ? Avais-je perdu la raison ? L'occasion d'avoir une Draculina à mes côtés ? Mais il y en aura d'autre. Comment lui faire comprendre ? Je remontais mes genoux et attraper ma tête de mes deux mains avant d'hurler brutalement.
  
  
  " Tu cherches la merde ! "
  
  
  M'écriais-je en me relevant, le monde me tournant autour. Je la fixais, et le sang sur son visage. C'était incroyable d'être aussi endurant. C'était un vrai exploit de m'être retenu jusqu'ici.

• Je tremblais comme une pile électrique. Plein de secousse et de spasmes incontrôlables. Elle parlait, parlait, et ses mots sourds je les entendaient qu'à moitié. Ma vision était devenue floue. Je n'en pouvais plus. Soit j'explosais au sens propre soit je buvais son sang, soit je me barré vite fait pour trouver autre chose. Mais je m'en sentais incapable. 'Tu sais tu en aura d'autres... mais en plus de moi. Et pareil pour moi, j'en aurais d'autres en plus de toi.'
  
  
  " Il n'en y en aura pas d'autres, ou je les tuerais tous... "
  
  
  Sur ce, je me rapprochais violemment d'elle et mes crocs se plantèrent avec un rapidité et une force impressionnante, brutale. J'aspirais lentement le sang, et sentais ma soif s'apaiser alors que le corps de Kami retombé au fur à mesure sur le mien. Je la retenais par son côté, tout en buvant cette mixture au goût infini. Ma respiration était calme, à présent, et je détachais avec difficulté mes dents du cou de la jeune femme, l'envie de continuer de boire son sang m'enchantai, mais elle risquerais de perdre la vie. Et c'était partit. Je la posais à terre, le visage en sang, et la bouche de sang encore vivant. J'enlevais donc le sang d'un revers de ma manche, calmant de plus en plus ma respiration et reprenant mes esprits. Mes yeux était d'autant plus éclatants et rouges, brillant. Je me rapprochais d'elle, alors qu'elle était inconsciente, et lui susurrais à l'oreille ;
  
  
  " Tu a fais ton choix... "
  
  
  Sur ce, je déposais un court baiser sur sa joue, et m'enfouit sans demander mon reste.