Lumière [pv]

Mon amie semblait pensive mais je ne lui demandais rien. Elle
fermais et rouvrais ses yeux ; c'était adorable et j'eus envie un
instant d'approcher mon visage du siens et de poser mes lèvres sur les
siennes. Mais je ne le fis pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça
ne me ressemblait pas.

La lune terminait sa course dans le ciel et le soleil pointait à
l'horizon. Les couleurs de l'aube allaient bientôt illuminer le ciel et
se refléter sur la surface du lac.

Je posais mes yeux bleus nuit sur le visage de Naïa. Sa peau
reprenait une couleur à peu près normale pour un Vampire même si mon
amie avait une peau naturellement pâle.

Pourquoi est-ce que je la considérais comme mon amie ? Peut-être
parce qu'elle était la seule à me comprendre et à me rendre heureux...
Je n'y avais jamais pensé jusqu'à présent - à vrai dire je ne la
connaissais que depuis quelques heures - mais avais-je envie qu'elle
devienne plus que ça ? Peut-être...

J

Lorsque Naïa eu retiré sa main de sous la mienne avec un sourire
radieux, je m'allongeais dans l'herbe et fermais les yeux. Mes deux
mains étaient croisées sur ma poitrine ; comme un pharaon dans son
tombeau, si bien que je pouvais sentir mon cœur battre.

Des images du passé ressurgirent en moi. Est-ce que je rêvais ?
Non je ne pense pas car j'entendis Naïa se redresser ou du moins bouger
près de moi. Je vis ma famille à nouveau réunie devant un feu de bois ;
image qui apparaissait toujours lorsque je me remémorais le passé. Mais
aujourd'hui ce n'était pas le passé qui dansait devant mes yeux.

En effet, à bien y regarder, je faisais beaucoup plus grand que
les trois ans que j'avais lors de la mort de ma famille. Mon corps
musclé et mes mains dans les poches j'avais... l'allure d'un jeune
homme de 17 ans. En effet c'était moi dans le présent que je voyais là.
Mes parents, eux n'avaient pas changé ; ils étaient exactement comme
dans mes souvenirs. Étrange...

Nous rions autour du feu de bois, assis en rond sur un tapis de
laine bien chaud. Ma mère apporta des chocolats chauds et nous nous
réchauffâmes avec. Mais ce tableau ne dura qu'un instant...

La porte s'ouvrit en grand dans un grand fracas et je couru me
réfugier dans le placard sous l'évier. Mais j'avais grandi et l'espace
était trop petit. J'entendais les cris de mes parents, un bruit sourd
puis plus rien. Une forme noire avançait sur moi. Je criais. Je
m'agitais. Tout devint noir.

J'ouvris les yeux sur le monde réel. J'étais en nage et l'aube
était déjà bien avancée. La lune avait complètement disparue et le
soleil pointait à l'horizon. Je cherchais du secours de mes mains
moites. J'appelais.

J

Je sentis quelque chose sur mon front. Quelque chose de doux.
Quelque chose d'agréable. Je me détendis ; toujours en nage. Je
tournais la tête avec effort et je vis... Naïa. Ses beaux yeux gris
posé sur mon visage crispé par la peur.

Les images de mon cauchemar me hantaient toujours. Je sursautais
à chaque apparition. La forme noire dansait devant mes yeux injectés de
sang et les cris de mes parents résonnaient dans ma tête.

Jamais je n'aurais dû faire ça ; jamais je n'aurais dû bouger.
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais... je l'ai bel et bien fait.
J'étais trop bouleversé pour être totalement conscient de mes actes et
j'ai fait une erreur. Pour moi c'était une erreur mais une erreur
agréable. Je ne sais pas ce qu'elle a ressentit à ce moment là et
j'espère ne pas l'avoir blessée.

Naïa était agenouillée près de moi et je me suis redressé
légèrement pour... poser ma tête lourde de souvenirs désagréables sur
ses genoux. Je murmurais simplement :

‹‹ Il faut que tu m'aides... ››

Je tournais la tête pour planter mon regard triste dans le
siens. Je tentais de lui sourire mais je ne parvins à faire qu'une
grimace qui ne ressemblait en rien à un sourire. Je me trouvais bête
mais je ne bougeais pas pour autant. A quoi bon ?

C

S

J'

J

D'une main douce et fragile, Naïa caressait mon visage, passait
ses doigts dans mes cheveux, descendait dans mon cou. C'était agréable
; tellement agréable que j'eus envie de me relever pour effleurer ses
lèvres des miennes. Mais je ne devais pas... du moins pas encore.

Plongeant dans son regard gris en voulant m'y noyer. Rester là
pour toujours. Je songeais un moment à... non, impossible. J'étais
Falariel et je devais le rester ; pas devenir vampire pour... pour elle.

J'étais à elle pour autant de temps qu'elle le voudrait ;
j'étais à elle pour l'éternité. Mon âme ne m'appartenait plus en sa
présence, elle appartenait à Naïa. Mon amour immortel chassa les mèches
qui cachaient mon visage d'une main douce et me souris timidement. Je
lui souris... enfin je crois que je lui ai souris.

Elle paraissait songeuse, je le voyais dans ses yeux. Elle dévia
son regard et le posa sur le lac. Moi je fixais le miens sur son visage
pâle. Je devais me retenir de la toucher, même de la frôler. Je ne
voulais pas brusquer les choses. Mais encore une fois quelles choses ?
Je n'étais même pas sûr qu'elle éprouvait les même choses que moi...
Pourtant je le souhaitais.

Quelques minutes seulement et elle se replongea dans mes yeux
bleus. Je souris. J'étais heureux. Sensation étrange et à la fois
agréable que je n'avais pas éprouvé depuis bien des années. J'avais
envie de la prendre dans mes bras. De passer le restant de mes jours
avec elle. Et plus peut-être...

Encore affaiblit par mon cauchemar, je trouvais quand même la
force de tendre le bras vers son visage pour effleurer sa joue, ses
lèvres, son front. Descendre dans son cou, le long de ses épaules,
suivre la ligne courbe de ses flancs et recommencer, plus longtemps,
plus loin. Cette fois j'en étais sûr. Mon cœur s'emballa lorsque cette
idée me pénétra. Je l'aime.

J

D

"Mais comment t'aider..."

C

Naïa me prit le poignet et sourit. J'étais allé trop loin. Je me
mordis les lèvres et détournais les yeux de son regard gris et si
attirant. Un goût de sang germa alors dans ma bouche mais je n'y fis
pas attention ; au contraire, je continuais à me mordre la lèvre
inférieure, plus fort jusqu'à ce que mes incisives cassent.

Mon amie aussi détourna le regard pour le poser sur le lac et je
pu à nouveau la regarder sans être gêné. Je n'étais qu'un simple
Falariel dont tout le monde se moquait... et qui plus est j'avais un
passé horrible. Je n'osais pas regarder Naïa dans les yeux ; plus
maintenant. Ou du moins pas longtemps.

Lorsqu'elle revint poser ses yeux sur moi je vis qu'ils
brillaient. Je me mordis encore plus fort les lèvres en essayant de
chasser l'idée que Naïa allait pleurer à cause de moi. Depuis que je la
connaissais, je n'avais pensé qu'à moi ; elle m'avait transformé. Pas
au sens propre bien sûr mais elle avait quelque peu changé mon
comportement. Et moi qui pensait qu'elle était seule... En fait, je ne
m'étais jamais demandé si elle aimait quelqu'un et j'avais tout de
suite imaginé que nous étions seuls... Quel idiot je faisait.

A présent, je n'avais qu'une envie : m'enfuir pour ne plus
jamais revenir. Je n'oserais plus jamais croiser son regard, je
n'oserais plus jamais penser à elle. Mais comment avais-je pu être
aussi naïf. Naïa était très belle il fallait l'avouer et je ne devais
pas être le seul à le penser. Un autre avait déjà dû gagner son cœur.

Le cœur au bord des lèvres, je n'entendis que très peu ses
paroles murmurées. Je me relevais et, toujours assis dans l'herbe, je
tournais le dos à celle que j'avais sûrement fait souffrir. Je
soupirais longuement. Comment avais-je pu être aussi ignoble ?

J

"Tu n'as rien fait Ashky... Ce n'est juste que la Douleur du Passé..."

J'

Que faire à présent ? Je n'avais qu'une envie : fuir pour ne
plus jamais revenir. Retourner dans ma maison en ruine pour ne plus
jamais en ressortir. Sans boire ni manger et ce jusqu'à ce que mort
s'ensuive. A quoi bon vivre si c'est pour rester avec son malheur,
seul... Je croyais avoir trouvé une raison de reprendre à zéro, de me
confier enfin à quelqu'un... Quel idiot ! J'avais été naïf et jusqu'au
bout j'y avait cru. C'était pourtant prévisible ! Naïa était si...
belle il faut bien le dire... que son cœur avait été gagné par
quelqu'un de son vivant. Et ce quelqu'un l'avait transformée... par
amour...

Derrière moi, je l'entendis soupirer. Je n'osais pas plonger à
nouveau mon regard dans le sien, pas pour voir son bonheur et surtout
oui surtout pour qu'elle ne voit pas mon malheur dans les miens. Ces
yeux gris où on se noyait sans s'en rendre compte et où on pouvait
baigner pendant des heures entières... Ce regard que je n'oublierais
jamais.

Naïa bougea derrière moi et vint placer sa bouche juste à côté
de mon oreille. Elle murmura d'une voix douce, calme, posée et
rassurante des paroles que je ne cherchais pas à comprendre :

‹‹ Tu n'as rien fait Ashky... Ce n'est juste que la Douleur du Passé... ››

La Douleur du Passé... Elle aussi l'avait connue... sûrement.
Moi j'avais perdu ma famille dans un tragique accident et j'en étais le
seul coupable. J'avais été lâche de me cacher, lâche de ne pas aller
les aider, lâche de me boucher les oreilles pour étouffer leurs cris de
détresse. Je m'en voulais... à mort. Et je devais mettre fin à se
calvaire de la meilleure façon qu'il soit : la mort. Ma vie n'avait
plus aucun sens. D'abord eux, puis elle, puis... plus rien...

Mon amie repris sa place initiale et ne bougea plus. Je ne
bougeais pas non plus. A quoi bon ? Je n'avais qu'à me laisser mourir
ici, sur place, là où notre rencontre s'était déroulée... De façon
étrange certes mais ce fut une merveilleuse rencontre. Oui.
Merveilleuse.

Son regard gris vint se poser sur le paysage magnifique qui
s'étendait derrière elle. Ce regard... Je ne la regardais que du coin
de l'œil pour ne pas avoir à l'affronter. Pourtant c'était la meilleure
solution pour ne plus penser à rien. Oui. La meilleure solution. Mais
pourtant...

Je me retournais complètement de façon à être en face d'elle. Je
posais d'abord mon regard sur le lac ; surface lisse sans aucune
impuretés. Au loin, deux cigognes buvaient et pêchaient des petits
poissons, en silence. Ma tête pivota, légèrement et mon regard se
planta dans celui de Naïa. Ce regard gris où j'aimais me perdre.
J'aurais voulu rester là toute une vie, toute une éternité même. Mais
si Naïa aimait déjà alors je me devais de sortir de sa vie et de ne
plus jamais y revenir... Oui. Plus jamais...

M

A

"Peut-être un jour je recroiserais ton chemin, jeune Falariel..."

[désolée je savais pas quoi dire xD]

Naïa semblait plongée dans ses pensées et je préférais attendre
qu'elle en sorte avant de lui parler. Peut-être que je devrais lui
avouer ce que j'éprouvais pour elle après tout. Ce serait peut-être
mieux. Ou pas. Peut-être que ça me soulagerais mais elle, que
dirait-elle ? Il valait peut-être mieux ne pas le lui dire. Trop de
questions se bousculaient dans ma tête et ma boîte crânienne menaçait
d'exploser.

Mon regard se perdait toujours dans le siens lorsqu'elle se
redressa. Sa main froide au touché agréable vint se poser sur mon
épaule. Je frémis. Ce contact m'était pourtant familier maintenant.
Mais je n'arrivais toujours pas à m'y faire. Elle approcha encore une
fois sa bouche de mon oreille et me murmura des paroles qui faillirent
me faire verser un larme. Mais je ne me le permis pas et je plissais
les yeux pour la retenir à l'intérieur.

‹‹ Peut-être un jour je recroiserais ton chemin, jeune Falariel... ››

Sur ce, elle se leva et me tourna le dos pour se diriger vers la
forêt. Le soleil était à présent à mi-chemin entre l'horizon et le
zénith et sa lumière dorée contrastait à merveille avec le teint pâle
de mon amie. Que faire à présent ? Je ne pouvais pas la rattraper
encore une fois où elle ne voudrais plus jamais me revoir. Mais j'avais
pourtant envie de la rejoindre, mes jambes me disaient d'y aller mais
mon cerveau me disait de renoncer. Je suivis alors les deux à la fois
et je me levais. Étant donné que Naïa était une vampire, elle avait une
ouïe particulièrement développée ; je n'avais donc pas besoin de crier
pour qu'elle m'entende. Qui plus est, elle ne s'était éloignée que de
quelques pas seulement. J'ouvris la bouche et lâchais un murmure :

‹‹ Naïa ››

Les mains dans les poches, je croisais inconsciemment les doigts
pour qu'elle se retourne. J'attendis un moment. Encore. Je guettait le
moindre mouvement qu'elle faisait. Le moindre petit geste.

J

D

Naïa s'arrêta net. Satisfait de l'effet du simple nom que
j'avais prononcé, je laissais échapper un petit sourire en coin.
Pourtant, la Vampire ne bougeais pas, elle restait tournée vers la
forêt, immobile. Peut-être était-elle en train de se moquer de moi...
Ou bien de se concentrer pour partir en courant en utilisant sa vitesse
de vampire...

Après un moment qui me parut une éternité, elle se retourna
enfin et m'observa longuement. Cela ne me dérangeais pas, j'adorais
sentir son regard sur moi, son regard qui paraissait me déshabiller
entièrement. Ce regard gris comme un ciel avant un orage mais pourtant
si doux...

Utilisant sa vitesse de vampire, elle se retrouva face à moi, à
quelques centimètres seulement. Je n'avais même pas eu le temps de
faire un geste, si futile soit-il, qu'elle était déjà là à m'interroger
du regard. Son regard.

Hésitant, je ne savais pas quoi lui dire. Tout ce que j'avais
envie de faire c'était de me pencher pour l'embrasser. Mais ça aurait
été impoli de ma part. Je voulais lui avouer tout ; ce que j'éprouvais
pour elle ; mes sentiments ; ce que je ressentais en sa présence. Tout.
Mais je n'en fis rien, préférant de loin une unique phrase aux
multiples sens.

‹‹ Allons dans la forêt, j'ai besoin de réfléchir à mes sentiments. ››

Le silence s'abattit sur nous comme un gros poids, jusqu'à ce que je le brise en ajoutant :

‹‹ Et toi aussi je pense. ››

Je me promis que ça serait ma dernière phrase, les derniers mots
que je prononcerais jusqu'à ce que j'ai le besoin vital d'en prononcer
à nouveau. Oui. C'était une promesse et je me devais de la tenir. Mais
tout au fond de moi, enfouie dans mon cœur brisé par le temps, une
petite voix me disait d'avouer l'amour que j'éprouvais envers Naïa.
Mais je ne pouvais pas, du moins pas maintenant.

J

Elle était perplexe et moi je m'en voulais. En sa présence les
phrases qui se formaient dans ma tête se déformaient en sortant de ma
bouche. Étrange...

Le soleil se reflétait sur la surface calme du lac Lazuli, les
poissons frétillaient gaiement en soulevant la vase de leurs nageoires
colorées. Un paysage magnifique qui ne demandait qu'à être regardé,
admiré.

Naïa planta à nouveau son regard dans le miens. Je fus tenté de
le fuir, je devais l'embêter à toujours la rappeler... Pour la garder
avec moi le plus longtemps possible. Elle se tourna vers la forêt et je
compris. Je me mis en marche après lui avoir fait signe de passer
devant.

Je commençai à marcher. Restant à sa hauteur. J'observais la nature en silence. Comme j'avais l'habitude de le faire. Je ne voulais pas casser ce silence si reposant mais si il voulait parler. Je parlerais. Tout dépendais de lui. Je répondrais sans rechigner. Mais ce silence m'aidais à réfléchir. A pousser ce nuage dans ma tête. Même si je n'y arrivais toujours pas. Un jour, il partira. Un jour. Mais pas aujourd'hui. Enfin, je ne crois pas. Que faire maintenant ? La plupart des animaux me fuient. La nature est la même depuis le début... Je sondai la forêt de mes sens. Tout était tranquille, plus loin. Autour de nous, c'était pire que si la forêt était en feu. C'était incroyable. Je souris quand même. Je trouvais ça marrant. Fuir quelqu'un pour sa nature. Vampire... Ashky était bien le seul à ne pas me fuir pour le moment. Mais peut-être qu'un jour, je me retrouverais encore seule... Qui sait ?

(on arrête ou on continue j'ai pas trop compris xD)

Elle marchais à côté de moi. Ou plutôt je marchais à côté d'elle. J'étais presque collée à elle, à hauteur de son épaule. Un silence s'était installé entre nous. Mais ce silence là n'était pas pesant, au contraire. Il était reposant. Je regardais une dernière fois la surface lisse du lac. Un poisson sauta hors de l'eau. Le soleil se refléta un instant sur ses écailles humides, donnant l'impression qu'il était fait d'or et d'argent. Il retomba sans bruit dans l'eau calme et troubla un court instant la surface plane de ce lac si beau.

Je me mis à réfléchir aussi vite que je ne l'avais jamais fait. Si Naïa avait besoin de réfléchir alors elle n'avait pas besoin de moi, je devais la laisser tranquille. Je regardais enfin la vérité en face. Je n'étais qu'un égoïste en fin de compte. Certes moi je l'aimais mais je ne pouvais pas la forcer à m'aimer. Je secouais la tête et m'arrêtais net.

‹‹ Au revoir Naïa. ››

Relevant la tête vers elle, lentement, une minuscule larme roula sur ma joue. Je l'essuyais d'un geste vif. Mes yeux brillaient. A ça je ne pouvais rien y faire. Je baissais vivement la tête pour qu'elle ne voit pas ça. Je ne voulais pas qu'elle me voit pleurer. Les yeux toujours rivés vers le sol, je finissais ma phrase :

‹‹ Peut-être que nous nous recroiseront... Je l'espère... ››

Je refoulais mes larmes à l'intérieur de moi et plantais mon regard dans le siens. Je lui lançais un sourire un peu timide. En coin. Je n'avais aucune envie de sourire en ce moment même mais il le fallait. Juste pour qu'elle comprenne le deuxième sens de ma phrase. Oui Naïa, je t'aime. Mais je ne sais comment te l'avouer.

[TOPIC FINI ??]

J'

» Ailes de lumière [Delwin].