Surprise ! [pv Akemi]

Cela faisait longtemps que je n'étais pas venu dans cette ville... Depuis une de mes dernière négociations avant de me faire attaquer...
Je remettais les pieds dans cette ville qui avait beaucoup changé depuis le temps... 1000 ans c'est long...
Je me promenais le long de la rue marchande. Fleuristes, pâtissier, maraîcher... Tous avec de magnifiques produits. Les étalages étaient tous plus verdoyant et colorés les uns que les autres. Il faisait un magnifique soleil d'été et un léger vent tiède adoucissait l'air. Un temps parfait pour une balade ou un peu de détente.
Je m'arrêtais devant un fleuriste. La vendeuse était d'une extrême amabilité. Les plantes et fleurs étaient resplendissantes... Je n'avais pas de quoi m'en occuper cependant...

Je continuais d'évoluer dans cette rue lorsqu'une odeur vint à mes narines. L'odeur du sang frais. Je m'étais déjà nourris par précaution avant de venir à Casshern mais cette odeur était bien distincte. Le sang qui venait fraichement de couler.
Je repérais une ruelle sombre. L'odeur venait de là. Je m'engouffrais dans cette ruelle fraiche. L'odeur devenait plus présente.
C'est alors que je vis une jeune fille blonde bloquée avec trois hommes devant elle. Je m'approchais et je découvris le regard de cette jeune fille. Un début de larme se vit dans ses yeux et on pouvait y lire la peur.
Des brigands... Vu leurs armes...
L'un d'eux avait une trace de griffure sur la joue d'où du sang coulait finement. Les brigands riaient en se rapprochant lentement de la jeune fille. L'un d'eux leva son bras et commençait à l'abattre sur la jeune femme. En un éclair, j'attrapais son bras. J'étais entre eux et la jeune fille. Mon regard était noir. Je ne pouvais supporter de voir une homme lever la main sur une femme... Il retira son bras de ma main en proférant un juron.

"Donne nous ton or le bourge! Sinon, on te fera passer un sale quart d'heure!"

Mon regard était toujours aussi noir et leurs paroles ne m'atteignaient pas. Ils avaient l'air tellement sûr d'eux...
Je tournais la tête pour voir si la jeune fille allait bien. Elle avait toujours peur mais au moins elle n'était pas blessée.
Je tournais la tête juste à temps pour voir un d'entre eux m'attaquer. En un éclair, Sakura était dans ma main et sa lame stoppa celle du brigand.

"Vous manquez cruellement d'éducation. Un homme ne doit jamais lever la main sur une femme. C'est pourtant une règle de base..."

"La ferme le bourge! File nous ton or et on te laisse tranquille!"

"Comme si vous étiez en position de force..."

Je leur dévoilais mes crocs. Soudain, ils reculèrent d'un pas. Ils se concertèrent un instant et se lancèrent tout les trois sur moi. Senbum avait rejoint ma deuxième main et je parais leurs lames. Un légers sourire étira mes lèvres. Je repoussais les lames avant de trancher la gorge de deux d'entre eux. Le troisième allait s'enfuir lorsque mes crocs se plantèrent dans sa chaire. Je lui brisais la nuque avant de boire son sang. Une foi terminé, j'essuyais mes lames avant d'essuyer ma bouche.
Je me dirigeais vers la jeune fille. Je me mis à genoux devant elle en lui tendant la main.

"Vous allez bien mademoiselle?"

Un regard calme, une voix douce. Je faisais en sorte qu'elle oublie cette précédente situation...

Pourquoi est-ce toujours moi qui suis la cible des brigands en manque d'argent ? Des armes ! La gifle que j'avais donné à l'un d'eux n'avais fait qu'aggraver la situation, ils allaient m'agressaient avec les armes parce que je ne leur donnais rien. Ils sont dingues ces mecs. J'étais incapable de rivaliser avec les armes qu'ils avaient, je ne pouvais pas me défendre malgré que je sois ceinture noir en art martiaux. Je ne pouvais rien faire car la peur avait envie tout mon être. Au moment où celui que j'avais giflé allait abattre son arme sur moi un homme bien habillé vint s'interposer entre les brigands et moi. Il me regarda pour voir dans quel état j'étais puis son attention se reporta sur les brigand. Quand à moi je tombais à genoux car la venu de cet homme m'avait fait surprise. Il tua deux des brigands avec deux armes puis il tua le troisième en plantant sa mâchoire dans son cou. Qui est cet homme ? Comment a-t-il pu planter sa mâchoire dans le cou du brigand ? Lorsqu'il se retourna il avait du sang au coin de la bouche. Il n'avait quand même pas bu le sang de ce malfaiteur !? Tranquillement il reprit ses armes, les essuya afin de faire disparaître le sang puis il s'agenouilla devant moi me tendant sa main et en me demandant si j'allais bien ! Non je n'allais pas bien mais lorsque que je vis son regard gris se poser sur moi ma peur s'envola mais pas entièrement. Même si il voulait m'apaiser et faire en sorte que ce qui vient de se passer n'était rien, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur de ce qu'il venait faire sous mes yeux, surtout quand il a tué le dernier malfaiteur.

- Ça peut aller mais qu'est-ce.........qu'est-ce..........qu'est-ce que êtes vous ?

Demandais-je maladroitement car sa beauté était étrangement attirante. Mais le plus étrange était son calme apaisant. Et aussi je me sentais en sécurité et je me sentais bien à ses côtés. Pourquoi est-ce que je ressent ces choses là maintenant alors que quand il me défendait je ne ressentais absolument pas ça. Malgré ces sensations je ne pouvais m'empêcher de regarder ses yeux gris et me demander ce qu'il était vraiment car si il confirme ma pensée la peur dépassera cette sensation de bien être ça j'en étais sur. Mais est-ce qu'il allait me répondre ça j'en était pas sur du tout.

La jeune fille n'était pas vraiment rassurée. Elle me posa une question qui me fit sourire gentiment. Je savais qu'elle allait être pétrifiée de peur si je lui disais maintenant... C'est en général l'effet que produit l'annonce d'être un vampire sur les gents.
Je saisissais sa main avec douceur et je l'aidais à se relever. C'est avec un autre sourire amical que j'allais lui répondre.

"Ce que je suis? Un homme avec des valeurs morales. Venez, ce coin de rue n'est vraiment pas approprié pour une jeune femme comme vous."

Je l'entraînais à ma suite afin de sortir de la ruelle. Une foi exposés au grand jour, je remarquais une marque sur le bras de la jeune fille. Je l'emmenais au bord d'une fontaine. Je pris de l'eau fraiche que j'appliquais sur la marque. Je pris un tissu dans ma poche, je le trempais dans l'eau de la fontaine avant de le déposer sur la marque.

"Cela ne devrait plus vous faire souffrir à présent. Avez-vous faim mademoiselle? Venez, je connais une excellente auberge."

J'espérais qu'elle était toujours là... Je relâchais sa main pour lui laisser sa liberté. Elle pouvait s'enfuir si elle voulait. Elle pouvait également rester. Par chance, l'auberge existait encore. Nous entrâmes et un serveur vint à notre rencontre.

"Bien le bonjour. Madame, Monsieur. Désirez-vous une table?"
"Bonjour monsieur. Pouvez vous nous conduire à une table première classe je vous prie?"
"Bien entendus. Suivez moi je vous prie."

Cette auberge était faite pour les noble et visiblement elle l'était resté. Le serveur nous emmena à une table. Il n'y avait personne autour de nous. Il nous donna le menu et nous demanda de faire notre choix.

"Je ne prendrais qu'une bouteille de vin pour ma part. La meilleure cuvée que vous ayez je vous prie."

Je reportais mon attention sur la jeune femme qui n'avait pas l'air très à l'aise... Je lui fis un sourire amicale.

"Prenez ce que vous voulez. Ne vous inquiétez pas mademoiselle, c'est moi qui vous l'offre. Faite votre choix."

Ce n'était pas une chose habituelle que de se faire inviter dans une auberge pour noble par un parfait inconnu que l'on vient de rencontrer il y a peu... Je le conçois mais elle n'a pas à s'inquiéter de quoi que ce soit.

Gentiment il m'aida à me relever avec une douceur exquise. Un homme avec des valeurs! Qu'est ce qui me racontait ! Il avait surement compris de quoi je voulais faire allusion mais il ne voulais peut-être me le dire. Il tenait toujours ma main et m'entraîna avec lui vers une auberge. Non loin de l'auberge il me lâcha ma main, pourquoi ? Elle était douce et me procuré une douce chaleur, son contact me rassurer. Pourquoi est-ce que j'ai ces fichues sensations ? Lorsque je découvris cette auberge on aurait dit qu'elle était faite pour les nobles pas pour quelqu'un de mon genre. Un serveur de l'auberge nous emmena à une table dans un endroit où il n'y avait personne. Une fois installée à la table je pris le menu que me tendais le serveur. Il prenait que du vin rien à manger. C'est pas normal ça ! Sauf si on a pas faim ! Prendre ce que je veux ! Mais il y a tellement de chose que je ne sais pas quoi prendre. Et puis ça me dérangeais un peu d'être dans un endroit aussi luxueux, avec un parfait inconnu galant.

- Je prendrais juste une salade, s'il vous plaît.

Annonçais-je en rendant le menu au serveur, puis il alla à la cuisine afin de donner notre commande. Je suis sur qu'il était étonné par ce que je venais de commander. Mais il faut me comprendre je venais d'être attaquée puis sauvée par un bel inconnu gentleman et avec tout ça mon appétit fut coupé. Je voulais me recroqueviller sur ma chaise parce que j'étais inquiète sur la suite des évènements et ce qu'il allait dire ou faire en l'absence du serveur. Le serveur revînt avec la bouteille de vin qu'avec demain le gentleman inconnu qui le gouta et affirma d'un signe de la tête qu'il était bon. Le serveur voulu me servir mais je le stoppa dans son hélent.

- Non merci je ne bois pas pas de vin.

Dis-je simplement pour expliquer mon geste. Le serveur ne réagit pas et servit mon sauveur ensuite il retourna dans les cuisines. Je suis sur qu'il trouve bizarre que je ne bois pas de vin mais c'est vrai je n'aime pas boire de l'alcool quelque soit la boisson. Le silence s'installa entre nous deux peut-être parce qu'on avait rien à dire !

- Merci de m'avoir secouru tout à l'heure, c'était très noble de votre part.

Le remerciais-je parce que je ne pus pas le faire plus tôt. Il faudrait que je prenne confiance en moi mais comment. Je suis sur de ne pas pouvoir le faire toute seules mais qui pourrais m'aider. Pas l'inconnu gentleman puis qu'il ne me connais pas et puis je ne vois pas comment il pourrait m'aider. Si il m'aide je suis sur qu'il me ferait faire quelque chose je suis incapable de faire ou que je n'aime pas faire.
J'étais tellement absorbée dans mes pensées que je ne vis pas le serveur venir apporter ma salade et repartir. Je pris ma fourchette et commençais à manger ma salade sans piper mot. Tandis que je manger doucement ma salade je me replongeais dans mes pensées afin de savoir ce que je vais faire après être sortie de l'auberge. Je pourrais aller me reposer ou peindre ou parcourir le ciel ou je ne sais quoi de reposant.
Au bout d'un moment je crus l'entendre se racler la gorge mais je n'étais pas vraiment sur alors je levais la tête afin de découvrir ce qu'il voulait enfin si il voulait me dire quelque chose. Sans le vouloir je croisais son regard et comme tout à l'heure je ne pus m'empêcher de me sentir bien. Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Pourquoi est-ce que cet inconnu charmant me faisait perdre tous mes sensations de peur et tous les sensations qui vont avec ???

Cette jeune femme ne prit qu'une salade. Je souriais gentiment. Elle ne devait peut être pas avoir l'habitude...
Le sommelier arriva et me présenta une bouteille de vin. La cuvée datais de 100 ans. Je lui demandais de m'en servir un fond. Je regardais la couleur du vin et je sentais son parfum. Je trempais les lèvres dans le verre et fus ravis. Je lui fis signe que c'était bon. Il allait servir cette jeune femme lorsqu'elle lui répondit qu'elle ne buvait pas. Il me servit en laissant la bouteille sur la table sur ma demande. Elle me remercia. Le serveur vint lui apporter une salade copieuse mais elle ne le remarquait pas.

"Il n'y a pas de quoi. Je n'ai fais que répondre à mes principes. Vous n'avez pas à me remercier c'était tout naturel."

Je dégustais le vin. Un breuvage divin, un nectar... Le prix de la bouteille était plus élevé que son âge. Visiblement, la salade devait être à son goût... Elle releva la tête un instant, croisant mon regard. Elle réagissait bizarrement à mon regard. Je ne comprenais pas très bien ce qu'il se passait...
J'appelais le serveur et je lui demandais la note. Je voulais payer en avance pour être tranquille. Celui-ci arriva avec la note. Le montant était très important. La salade valait le quart du prix de la bouteille. Je souriais avant de donner une carte au serveur.

"A quel nom monsieur?"
"Kuchiki Byakuya."
"Très bien. Je vais vérifier sur la liste."

Il partit un instant avant de revenir satisfait.

"C'est réglé monsieur Kuchiki. Merci de votre visite."

L'employé se retira avec le sourire. Je tournais la tête pour reporter mon attention sur la jeune demoiselle. Je me resservais un verre de vin avant de m'installer confortablement dans ma chaise.

"Puis-je avoir l'honneur de connaitre votre nom mademoiselle? J'espère que ce repas vous a plus. Si vous voulez vous reposer, il y a une suite à l'étage pour nous. Elle était réservée pour ma femme et moi mais ma femme à l'époque..."

J'évitais de m'étendre sur ce sujet douloureux. Je bus mon dernier verre avant d'apporter la bouteille à une autre table. Ces gens n'avaient pas l'air à leurs aises. Je leur posais la bouteille sur la table en les rassurant qu'elle avait déjà été payée. Je revins ensuite voir la jeune demoiselle. Cela devait être une expérience assez troublante pour elle...

Kuchiki Byakuya ! Alors c'est ainsi qu'il se nommait ce gentleman. C'est ainsi qu'il s'est présentait quand le serveur lui a demandé son nom au moment de payer la note. J'avais grand besoin de me reposer mais aller dans sa suite ! C'est inimaginable ! Au moment où j'allais refuser son invitation un bâillement m'échappa.

- Excusez-moi.

M'excusais-je car bailler dans un endroit très noble ne devais pas être très poli. Et du coup je ne pouvais plus refuser d'aller me reposer dans sa suite même si au fond de moi j'en avais très envie.

- Je crois que besoin de piquer un petit somme.

Alors je me levais afin qu'il m'y conduise, mais au même instant une douleur me vînt à l'estomac. Instinctivement je mis mon bras sur mon ventre. J'espère qu'il n'allait pas s'interroger sur se qui vient de m'arriver. Je ne voulais pas qu'un homme aussi gentleman même un peut trop me voit dans un état pareil, alors je me dirigeais difficilement et maladroitement vers l'endroit où il ne pourrait pas me voir souffrir. Au moment où j'arrivais dans les WC pour femmes, je me précipitais vers une cabine afin de renvoyer se que je venais de manger. Pendant ce temps je me demandais ce qu'il y avait eu dans la salade qui pourrait me faire ça. Je trouvais facilement ce qu'il m'avait donné ce mots de ventre mais je ne pus mettre le nom dessus, une chose était certaine j'en faisais surement une allergie ou une indigestion. Tandis que je renvoyais mon déjeuné, du sang s'y mélangeait. Qu'est-ce qui se qui m'arrive ? Pourquoi est-ce que je crache du sang. Cela dura pendant plusieurs minutes. Et enfin tout s'arrêta. Après j'étais éreintais mais je trouvais la force de me lever, faire disparaître mon sang et d'aller me nettoyer la bouche. Je sortis des WC une bonne dizaine de minutes après y être entrée. Je continuais à mettre mon bras sur mon ventre, la douleur était toujours un peu présente, et je marchais très doucement mais pas vraiment droit. Je ne sais pas quelle tête je faisais mais je suis certaine que cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que je n'étais pas vraiment bien. Je voyais pas Byakuya, ma vue devenait de moins en moins net. Je sentais le sol se rapprochait de moi, pourquoi ?

- Mon nom c'est Akemi Wes..........

Dis-je dans un souffle comme un murmure. Est-ce plus grave qu'une simple indigestion ou allergie. Qu'est-ce que j'ai chaud ! Pourtant on est pas en plein été ! Je n'avais pas seulement chaud, la douleur à l'estomac empirait. Je n'aurais pas du manger cette salade, j'aurais dû déguster autre chose. Qu'est-ce qui m'arrive ? Une impression de chaleur m'entourais, est-ce Byakuya ? Je voulais m'excuser pour se qui venait de se passer mais je ne pus parler car j'avais mal. C'est la première fois que je ressent une douleur aussi intense en moi. Je ne voulais plus souffrir, je voulais voler grâce à mes ailes d'anges, prendre l'air, être dans mon fauteuil douillé devant un bon film. Je ne voulais surtout pas embêter Byakuya avec ma souffrance et mes problèmes.
Au bout d'un moment, je ne sais pas se qui se passait mais un hurlement de douleur sortit de bouche. Pourquoi est-ce que j'ai eu un pique de douleur ? Pourquoi la douleur revint à son point d'origine, c'est à dire une douleur insupportable et continuelle.

Je souriais gentiment lorsque je vis cette jeune fille bailler. Je lui tendais la main pour qu'elle me suive lorsqu'elle fut atteinte d'une douleur. Elle avait mal au ventre visiblement. Elle partit un instant avant de revenir. Je commençais à m'inquiéter. Je sentais l'odeur du sang, l'odeur de son sang. S'était-elle blessée? Elle était devenue très pâle. Je la sentais fléchir alors je vins à son aide. Elle essaya de me révéler son nom. Je ne pus entendre que son prénom, Akemi.

Elle souffrait. Je portais une main à son front et je découvris qu'elle était brûlante. Je la pris vite dans mes bras avant de nous emmener dans ma suite avec ma vitesse vampirique. Je l'allongeais dans le grand lit. J'écartais délicatement ses vêtements de son ventre. Je posais ma main dessus et je sentais des mouvements. Je posais alors mon oreille dessus et j'entendais ses entrailles la tirailler.
Je me dirigeais vers la salle de bain et je fis tremper des serviettes dans une bassine d'eau. Je l'apportais auprès d'Akemi. Je déposais une serviette fraiche sur son front.
Je me dirigeais ensuite à pleine vitesse à la réception.

"Appelez immédiatement le meilleur médecin de la ville et envoyer le dans ma chambre. C'est une urgence!"

L'homme fut surpris mais obéi quelques secondes après. Je revenais dans la chambre pour découvrir du sang coulant au bord des lèvres d'Akemi. Qu'est-ce qu'elle avait?
Je vins à ses côté afin d'essuyer le sang au bord de ses lèvres. Je renouvelais également la serviette humide présente sur son front.
Le médecin arriva. Il prit rapidement place et ausculta Akemi.

"Quels sont ses symptômes?"
"Douleurs abdominales, vomissement, elle crache également du sang. Elle a de la fièvre et elle est soudain devenue pâle."
"Très bien. Je vais voir tout ça."

Le médecin s'occupa d'elle. Après quelques minutes, il affichait un sourire rassuré.

"Tout va bien. Elle fait une méchante intoxication alimentaire. Rien de grave. Il faut lui faire boire ce médicament et elle ira mieux d'ici ce soir."
"Merci bien docteur. Vous m'en voyez soulagé."

L'homme me salua avant de s'en aller. J'étais rassuré pour la jeune Akemi. Il suffisait d'attendre son réveil à présent...

Qu'est ce qui m'arrive ? J'ai mal et en plus en touche là où j'ai mal mais ils sont malade ! Je serrais dans ma main se que je trouvais à ma porter, et ce fut une couverture. Où suis-je ? Je sentais d'abord du chaud sur mon front et sur le coin de mes lèvres. Puis je sentis de mains froide m'ausculter. Qui est-ce ? Dans un moment j'ouvris les yeux pour essayer de voir ce qui se passait. Je vis une chambre spacieuse magnifiquement décorer et Byakuya qui attendait quelque chose mais quoi. Il avait l'air rassuré mais a propos de quoi ? De mon état de santé ?

- Bya............

Essayais-je de dire dire mais je ne pu en dire plus car la douleur augmenta légèrement et un petit cris sortis de ma bouche. Là si il ne m'avait pas entendu c'est qu'il est sourd et il s'approcha de moi avec un objet en main. Qu'est-ce que c'est ? Et qu'est-ce qu'il allait faire avec ? Je fermais les yeux car la douleur était toujours affreuse et quand je les ouvris à peine je distinguais son visage calme et tranquille. Un liquide coulait dans ma gorge mais je sus ce que c'était car pour une raison inconnu le sommeil m'emporta et la douleur s'évapora.

Je vis la jeune Akemi ouvrir les yeux. Elle ne put prononcer mon prénom mais au moins elle s'était réveillée un instant. J'entendis son cri de douleur. Mes poing se serrèrent à l'entente de ce son. Je m'approchais d'elle. Je fis passer mon bras dans son dos et je la redressais légèrement. Je pris le flacon que j'ouvris avant d'en verser délicatement le contenu dans la bouche d'Akemi. Je la sentis ensuite se détendre. Sa respiration était devenue calme et régulière. La température commençait à baisser.
Je la reposais délicatement sur le lit avant de lui déposer un baiser sur le front.

Je la laissais se reposer tranquillement dans la chambre. J'avais besoin de me changer.
La chaleur et l'activité se faisait sentir...
J'allais dans l'armoire pour vérifier si mes tenues y était toujours. Je retrouvais un vieux costume que j'avais oublié. Un long manteau blanc ainsi qu'une chemise et un pantalon noir. Cela fera l'affaire. Je me dirigeais dans la salle de bain. Je déposais Senbum et Sakura à porté de main avant de me dénuder et d'entrer dans la douche.
L'eau chaude coula alors...

Lorsque je me réveilla, j'entendis de l'eau couler non loin de moi alors je me relevais et compris que ce bruit d'eau venait de la salle de bain. M. Kuchiki devait prendre sa douche. Qu'est ce que j'allais faire en attendant ? Je n'allais tout de même pas abuser de hospitalité qu'il m'offrait ! Je descendis du lit et me mis à la recherche d'un crayon et d'un morceau de papier. Ce n'est pas bien de fouiller chez les gens qu'on connaît à peine mais j'ai vraiment besoin de ces deux objets. Au bout d'un moment je trouvais ce que je cherchais.

"M. Kuchiki, je vous remercie de tout mon cœur pour le repas que vous m'avez offerts et de vous êtes occupé de moi tout à l'heure. Je vous en suis reconnaissance mais je ne veux pas abuser de votre gentillesse et de vous faire perdre votre temps à vous occuper de moi. Je suis un problème ambulant et je ne veux pas vous embêter avec mes problèmes. Merci pour tout. À bientôt M. Kuchiki Byakuya, c'était un plaisir de vous rencontrer. Akemi Wesley."

Je posais le stylo et le papier là où je l'avais pris et posa le mot à l'endroit où il m'avait allongée. Je me dirigeais vers la fenêtre et l'ouvris le plus discrètement possible. Avant de m'envoler je posais mon regard vers la salle de bain comme un "au revoir" silencieux. La minute d'après je m'envolais dans un ciel bleu azur comme je les aime. Je décidais de ne pas aller loin alors je me posais sur le toit de l'auberge, me dirigeais à l'opposé de là où je venais. Je m'assis en tailleur sur le rebord du toit pour respirer à plein poumons la petite brise passagère. Qu'est-ce qu'il faisait bon !

Je sortis de ma douche chaude. J'attrapais une serviette que je mis autour de ma taille. J'en pris une autre pour mes cheveux. Je pris mes deux lames que j'installais de nouveau sur mes avants-bras.
Je sortis de la salle de bains pour découvrir la pièce vide. Akemi n'était plus là... Je pris mes vêtements que j'enfilais en toute hâte. Je me dirigeais vers le lit où je remarquais un bout de papier sur l'oreiller. C'était un message d'elle.

Comme si c'était une perte de temps que de s'occuper d'une jeune femme... Je froissais le papier avant de l'envoyer dans la corbeille. Où pouvait-elle bien être? Un vent doux souffla et je le sentis sur mon visage. Un vent agréable... Une seconde. D'où vient ce vent?
Je me retournais et je remarquais la fenêtre grande ouverte. Un fin sourire étira mes lèvres. Nous étions au premier, elle ne pouvait pas sauter donc elle a dû s'envoler. Une Falariel. Je me penchais sur le bord de la fenêtre et j'inspirais à plein poumons. Je sentais alors l'odeur de son sang. Je fis un bond et je me retrouvais sur le toit. Elle était là, assise sur le versant opposé du toit de l'auberge. Je me dirigeais vers elle en silence. Je posais ma main sur son épaule et je la sentis sursauter. Je m'asseyais ainsi à ses côtés.

"A quoi pensiez-vous? Cela ne me dérange absolument pas de m'occuper de vous. Je ne fais jamais rien si je n'en ai pas décidé. Ne vous inquiétez pas, vous n'abusez point de ma gentillesse vu que c'est moi qui vous l'offre. Voulez-vous bien me faire l'honneur de rester un peu plus avec moi? J'apprécie votre compagnie."

Une douce brise vint caresser mon visage. Je me laissais aller aux rayons du soleils lorsqu'une douleur plus que familière me vint. La faim me tiraillait... Pourquoi maintenant? Il faut que je calme cette douleur. Je la supporterais comme à mon habitude... Un rictus de douleur s'afficha sur mon visage tandis que je passais mon bras sur mon ventre. Mes yeux passèrent au rouge. J'avais besoin de sang...

Une main se posa sur mon épaule et me fis sursauter. Il m’avait finalement trouver et puis c’était assez facile, après tout j’avais laissé la fenêtre grande ouverte ! Il s’asseyait tranquillement à mes côtés. Il souhaitais que je reste un peut plus longtemps avec lui parce qu’il aime ma compagnie !

- Alors je vous ferais l’honneur de rester avec vous aussi longtemps que vous le souhaitez.

Dis-je calmement car même si je ne vous voulez pas de sa gentillesse et de son temps, j’appréciais aussi sa compagnie. Tandis que je le regardais profiter du soleil une brise passa et fouetta doucement son visage lorsque son visage afficha une douleur et mis son bras sur son ventre. Qu’est-ce qu’il a ? je m’inquiétais tellement que je m’agenouillais à ses côtés pour essayer de savoir se qu’il avait.

- Byakuya ! Byakuya ! s’il vous plaît regardez moi !

Ma voix tremblait tellement que j’avais peur qu’il ait mal ou qu’il ait quelque chose. Il ne me regardait pas, alors je me dévissais la tête afin de voir son regard car pour moi quand quelqu’un à mal quelque part son regard disait souvent se qui n’allait pas. Il avait les yeux rouge ! qu’est-ce que c’est qui se passé ? Je posais mes mains sur son visage pour essayer que nos regard se croisent pour que je lui fasse comprendre que tout allait mais je sentis qu’il souffrait. Sans le vouloir mes doigts arrivèrent à ses lèvres, une chose bizarre se produit. Ses lèvres voulaient attraper mon doigt mais lui non. Instinctivement je retirais de peur qu’il ne fasse une chose imprudente. Inquiète et sans savoir pourquoi je posais ma mais sur son poignets qui se trouvait sur son ventre.

- Byakuya ! Dîtes moi que vous allez bien ! Byakuya ! s’il vous plaît !

Je pleurais tellement que j’étais inquiète. C’est plus fort que moi lorsque je suis confronter à des moments pareil. Mes larmes coulèrent et je ne voulais pas qu’il me prenne pour un bébé alors je m’éloignais de lui afin de me calmer. Mais seulement quelques minutes après m’être éloignée de lui une question me vînt : est-ce qu’il ne vas pas le prendre mal le fait que je me suis écartée de lui ?

Cette maudite faim... Akemi était vraiment inquiète et je venais de lui faire peur... Tsss. Pas croyable. Je me redressais tandis que ma faim se faisait moins forte. j'avais l'impression qu'elle devenait de plus en plus forte de jour en jour... Surement à cause de mes jeûnes à répétition...
Je regardais dans la poche intérieur de ma veste et j'y découvris une flasque. Un petit mot y était accroché. C'était un message d'un inconnu. Il me disait que cette flasque me sera très utile... Je l'ouvris. Une odeur subtile vint à mes narines. Mon regard rouge devenais pourpre. Je me mis à boire avec plaisir. Cette flasque contenait du sang humain d'une excellente qualité. J'en avais bu la moitié ce qui avait été amplement suffisant pour calmer ma faim. Je me dirigeais ensuite vers Akemi. Je posais mes mains sur ses épaules.
Je la fis se retourner pour voir son visage. Je lui fis alors un petit sourire.

"Désolé de vous avoir fait peur. Si vous me revoyez ainsi, ne vous inquiétez pas. J'ai l'habitude et je n'en mourais pas soyez en sûr. Venez avec moi, je vous raccompagne dans la chambre."

Je la pris dans mes bras avant de courir à vitesse vampirique jusqu'à l'autre moitié du toit. Je bondis sur le bâtiment d'en face avant de sauter à nouveau vers la fenêtre. J'étais revenu dans la chambre en toute délicatesse. Je déposais Akemi sur le lit en pensant qu'elle serait peut être déstabilisée par cette scène. Je ne voulais pas la voir tomber par terre à cause d'une perte d'équilibre...

Il posa ses mains sur mes épaules, me tourna pour que soit face à lui, et il me dit les mots que je voulais entendre. Il allait bien et que cet douleur qu'il ressentait lui arrivait souvent me voilà rassurer. Mais pas pour longtemps car l'image de ses yeux rouge restais graver dans ma mémoire et me donnaient une peur inexplicable. Il me prit dans ses bras pour me ramener dans sa suite à une vitesse incroyablement rapide. Il me posa tendrement sur le lit de peur que je ne tienne pas debout. C'est vrai, la tête me tournait mais ce n'était pas le plus important pour le moment car à ce moment précis j'avais terriblement chaud. Je ne suis pas encore malade j'espère ?! Il me fallait à tout pris de la fraîcheur mais où en trouver une suffisante pour me rafraîchir. Le nom de la salle de bain me vint vite à l'esprit, alors je me relevais et commençais à me dirigeais vers la salle de bain même si j'étais toujours sur le lit. Comme une idiote je tombais du lit mais je m'en fichais tout ce qui comptait c'était d'aller à la salle de bain. Lorsque j'y entrais je me dirigeais vers la douche, j'ouvris le robinet à fond sur l'eau froide et m'assis sous le jet d'eau froide. Je ramenais mes genoux sous mon menton et mis mes bras autour de mes jambes . Qu'est-ce que j'étais bien là ! Je sentais un regard inquiet et interrogateur se poser sur moi ce qui ne m'étonnait guère.

-Je vous l'ai écrit, je suis un problème ambulant, rien ni personne ne pourra changer ça !

Dis-je calmement même si je commençais à être trempée jusqu'au os. Je m'en fichais d'être trempée même si après je risque d'être malade car il fallait absolument que je stoppe la chaleur qui m'envahissait. Je fermais les yeux pour essayer de me calmer, de dormir un peu pour apaiser l'incompréhension qui régné en moi.

- Je suis un problème ambulant, je suis dangereuse pour moi même, à chaque fois que je sors de chez moi je m'attire des problèmes, comme les brigands de tout à l'heure, je ne peux même pas me débrouiller toute seule dans les rues même si je sais me défendre. Je ne peux pas me défendre car ma peur est trop grande, je ne peux rien faire lorsqu'elle est présente en moi et elle est là presque tout le temps sauf quand je suis chez moi, dans mon cocon.

Expliquais-je sans le vouloir, je me sentais obligée d'expliquer pourquoi je suis un danger ambulant, et en même temps je me disais qu'il n'avait pas besoin de connaître ma vie, puisque cela ne fais que quelques heures qu'on s'est rencontré pour la première fois.

- Désolé, c'était plus fort que moi.

M'excusais-je car je le devais. Je suis sur qu'il va me dire que ce n'était pas la peine de m'excuser et qu'il va me rassurer comme il l'a fait précédemment. L'eau froide continuait de couler, j'avais moins chaud mais assez pour rester là, mes vêtements me collait à la peau. J'avais toujours les yeux fermé parce qu'ainsi j'étais bien mais pas assez. Où est-ce que je me sentirais bien, même très bien, dans un autre endroit que mon cocon ?
Mes forces me quittaient et je tombais dans la douche, toujours enclenchée à fond sur l'eau froide. Je me roulais en boule, pour me rappeler ma mère qui me bercer quand je n'étais pas bien et que je me ttais dans la même position. Cette fois-ci le sommeil m'emporta pour de bon et mes forces me quittaient pour une durée indéterminée.

Akemi semblait ne pas aller bien. Elle se leva sur le lit et commença à se diriger vers la salle de bain. Elle tomba du lit et j'eus peur qu'elle ne se cogne. Visiblement, elle allait bien. Elle se dirigeait toujours vers la douche. Pourquoi se mettait-elle sous l'eau froide? Je la regardais faire, inquiet. Elle m'expliqua tout. Comment pouvait-elle penser à de telles choses? Je l'entendis tomber dans la douche. Je me précipitais vers elle. Je fermais rapidement le robinet avant de retirer ma veste et de l'envelopper dedans. Je la pris dans mes bras pour la guider jusqu'au lit. Je disposais des serviettes sur lesquelles je l'allongeais et je l'enveloppais. J'allais ensuite fermer la fenêtre afin d'éviter qu'elle n'attrape froid.

Je revins vers elle et je la séchais précautionneusement. Ses vêtements étaient trempés. Je la recouvrais avec la couverture et je la dévêtis. Je plaçais ses vêtements dans la salle de bain pour qu'ils sèchent et j'allais chercher des vêtements dans une armoire. Ceux de ma femme je présume... Quoi qu'elle n'avait jamais eut ce genre d'habits... Enfin bon...
Je trouvais un ensemble qui m'avait l'air confortable. Je lui enfilais ces habits en prenant soin de ne jamais la découvrir. Je n'allais quand même pas me rincer l'oeil!
Une foi habillée, j'enveloppais ses longs cheveux blond dans une serviette afin qu'ils sèchent. Je retirais tout ce qu'il y avait d'humide et j'allais descendre.

Une fois en bas, je demandais un plat classique pour Akemi. Elle pouvait avoir faim... Il était déjà dans les 4h de l'après-midi. Je demandais alors du pain perdu avec du lait. Je remontais tout ça. Une fois dans la chambre, je déposais le plateau sur la table de nuit. L'odeur du miel se répandait dans la chambre. Je pris la flasque dans ma veste et je bus deux gorgées de sang. Il me restait plus qu'à attendre son réveil. Je retirais la serviette de ses cheveux qui étaient sec à présent. J'attrapais finalement une chaise sur laquelle je m'installais en croisant les bras. J'attendais.

Une odeur de miel vint me chatouiller les narines. qu'est-ce que ça pouvait être ? Pour le savoir j'ouvris les yeux, et avec stupeur je découvris que j'étais de nouveau sur le lit, avec des vêtements secs que je ne connais pas et une couverture me recouvrait. Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé là mais je suis certaine que ce cher Mr Kuchiki y était pour quelque chose. L'odeur du miel me donnait faim, et par dessus le marché mon ventre se fit entendre, alors je regardais autour de moi d'où venait cette odeur exquise. Elle se trouvait sur la table de nuit, c'était du pain perdu avec un ver de lait, mon plat préféré du matin ! Je ne pris pas la peine de chercher Mr Kuchiki, pris le ver de lait, le bu d'un seul coup et le reposa là où je l'avais pris. Pour manger ce bon pain perdu au miel, je m'assis correctement pour ne pas salir les beaux vêtement qu'il m'avait prêté. Cette fois-ci je pris le temps de déguster ce plat que j'aime tant.
Une fois l'assiette vide, je la remis à sa place d'origine et m'allongeais sur le dos, mes yeux regardaient le plafond, le vide. Ce n'est qu'après quelque minutes de fixation du plafon je tournais le tête vers la chambre et trouvais Mr Kuchiki non loin de moi, assis sur une chaise les bras croisé qui attendait.

- Quelque chose ne va pas Mr Kuchiki ?

Demandais-je par pur curiosité, même si je sens que ce n'est pas mais oignons. Avant qu'il ne répond je voulais voir si son visage parlé pour lui, alors je me relevais et me dirigeais vers lui doucement pour ne pas le brusqué. Malgré qu'il soit plus agé que moi, ça se voyait facilement, il me semblait que tout être humain pouvais être brusqué quand une personne fait quelque chose à laquelle il ne s'attend pas. Je m'assis face à lui et mis mes genoux sous mon menton et mes bras autour de mes jambes, et le regardais attendant sagement que sa voix apaisante se face entendre dans ce pièce silencieuse.

Je la regardais se réveiller avec un certain soulagement. Elle allait bien... Elle se rua sur le goûter et je ne pus m'empêcher de rire doucement. Elle s'allongea pendant un moment avant de se relever et de venir vers moi. Je la regardais sans trop bien comprendre. Elle me demanda si quelque chose n'allait pas.

"Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question. Vous avez l'air d'aller mieux en tout cas."

Je me levais et je l'invitais à me rejoindre sur le lit. Ce serait plus confortable pour discuter. Je m'adossais contre la tête de lit et je posais ma tête en arrière. Je fermais les yeux pour essayer de me reposer l'esprit. Je me remémorais les doux moments passés avec ma femme... Que de beaux souvenirs...

"Je ne pense pas que vous soyez un problème ambulant. Il arrive à tout le monde de se faire agresser dans la rue... Moi le premier..."

Je posais ma main sur mon cou, là où se trouve les deux cicatrices laissées par mon agresseur. Une grimace de dégoût vint s'afficher sur mon visage l'espace d'un instant. Mauvais souvenir...

"Vous aimez les fleurs?"

C'est vrai que la question m'était plus destinée qu'à lui. Il me rejoignit sur le lit et je me rapprochais de lui. Je m'allongeais en boule à ses côtés, regardant son visage qui me fascine enfin ses yeux surtout, depuis la première fois que je les ai vu. C'est étrange qu'il pense que je ne suis pas une danger ambulant, mais le plus étrange c'est qu'il a été agressé.

- C'est impossible que vous vous soyez fait agressé ! C'est impossible qu'un homme comme vous, soit attaqué. Ce n'est pas possible.

Dis-je calmement, même si au fond de moi j'étais outrée. Je le voyais poser sa main sur son cou, puis un rictus de douleur se dessiner sur son visage. Comment a-t-il pu se faire agresser ? Puis tout d'un coup il me demanda si j'aimais les fleurs. Pourquoi passe-t-il du coq à l'âne ?

- Oui j'aime les fleurs mais pourquoi cette question ?

C'est vrai, pourquoi il me posait cette question ? Enfin bon, il devait avoir une idée en tête ou c'est juste pour changer de sujet surement parce qu'il n'aime pas parler de ça. Je le regardais plonger dans ses pensées, et en le voyant les yeux fermés, sans expression particulière me fit plonger à mon tour dans mes souvenirs lointains. Mr Kuchiki allongeais là à côté de moi les yeux fermés, je revis le corps mon père dans la même position, mais toute trace de vie avait disparu. Je me frotais les yeux pour voir de nouveau, le réel c'est à dire, Mr Kuchiki allongeais à mes côtés sur le lit de sa suite. Mais une vilaine larme coula sur ma joue car mon père me manquait, surtout son regard, tendre et apaisant comme celui de Mr Kuchiki !
Sous le choc de cette coïncidence, je stoppais tout mouvement, mon corps devint satut et ma respiration se stoppa. Pourquoi n'ai-je pas fais le lien plus tôt ? peut-être parce que je n'y ai pas pensée avant ou parce que l'image de mon père s'est imposé à moi ? Je ne comprend plus rien ! Je me sentis tremblais et de l'eau salé sur ma joue. Oh non ! Qu'est-ce que je fais ? Mr Kuchiki va encore s'inquiéter pour un rien. Pffffffffffff je ne suis qu'une cruche qui ne pense qu'à son passé. Il faut que je regarde vers l'avenir, mais comment ?

Elle ne me croyait pas quant à mon agression. Et pourtant c'est la vérité... Il y a de cela 1000 ans... Elle me faisait sourire. Elle aimait les fleurs. Sa tombait bien, il y en avait de très jolies sur le marcher! J'allais l'inviter à me suivre lorsque je sentis son corps se rigidifier. Il y eu un tremblement puis une larme. Pourquoi pleurait-elle? Un mauvais souvenir peut-être? En tout cas, il fallait lui changer les idées!

J'essuyais sa larme d'un geste doux et appliqué. Je me levais et je l'entrainais avec moi. Je la pris par la main avant de sortir avec elle de l'auberge. Nous étions dehors. J'inspirais à fond et le doux parfum des fleurs chatouillait mes narines. J'emmenais Akemi à ma suite.
Nous arrivâmes devant le stand de fleurs où je me trouvais avant de la rencontrer.

"Choisissez celles que vous voulez. Je vous en prie Akemi, dite moi celles que vous voulez et je vous les offres. Elles sont magnifiques... comme vous je me laisserais dire."

Pourquoi essuyait-il mes larmes d'un geste doux et appliqué comme l'aurais surement fait mon père ?! Pourquoi me prit-il par la main pour m'entrainer avec lui dehors jusqu'à un stand de fleur ? Lorsque je vis toutes ces magnifiques fleurs je ne cherchais plus la raison de son comportement. Là il m'invita à prendre toutes les fleurs que je voulais. Lorsque j'entendis, ces paroles, j'en suis restée bouchée, pourquoi fesait-il cela. J'avais tout de même une petite idée mais je la laissais de côté pour choisir les fleurs. Je faisais le tour dans le stand, tranquillement mais pas posément. C'est bien la première fois qu'on m'offre des fleurs. Au bout d'un moment je trouvais les fleurs qui me plaisaient, des fleurs d'un blanc éclatant comme mes ailes, mais il y avait de petites touches de couleur, avec du rouge, du rose et du mauve.

- Merci pour les fleurs, Mr Kuchiki.

Le remerciais-je tandis que le marchand confectionné le bouquet. Après cela nous repartimes vers l'auberge, et je le suivis jusqu'à la chambre parce que je ne connaissais pas très bien le chemin. Et tout le long du chemin, du stand de fleur jusqu'à la chambre je ne pouvais enlevais mon nez des fleurs. Elles sentent tellement bon.
Une fois dans la chambre, je pris un vase, alla dans la salle de bain pour le remplir et bien sur mettre les fleurs dans le vase. Je ne pouvais m'empêcher de revoir son visage, ses expressions quand il essayait de me rassurer. L'attention qu'il m'apportait alors qu'on ne se connait peu. Je me souvin des paroles de ma tante quand elle me parlé de mon père lorsque je la suppliais de me parler de lui.
Sans m'en rendre compte j'avais posé le vase sur une table de la suite, je me cognais partout, et à un moment je me cogna à quelqu'un assez violemment, et nous nous écroulons par terre.

- Désolée.

Dis-je avant de fondre en larmes, quelle cruche je fais ! je pleure plusque très souvent. A cause de mes souvenirs que je ne ve pas oublier.

- Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous me rappelez mon père ? Pourquoi ?

Criais-je même si ma voix était inaudible tellement que je faisais du bruit à cause de mes pleures.

Elle me remercia après être partie choisir ses fleurs. Je réglais la note avant de ramener Akemi à la suite. Une foi arrivé, elle partit prendre un vase et alla le remplir dans la salle de bain. Elle se cognait partout comme une enfant. Cette pensée me fit sourire. Puis elle se cogna à moi, me faisant perdre l'équilibre et tomber. C'est alors qu'elle fondit en larme.Je ne comprenais pas pourquoi elle pleurait ainsi. Puis elle me parla de son père. C'est alors que je compris. Sans le savoir, je me comportais comme si j'étais son père. Je suis bien un père, un père sans femme mais avec une fille. Une ravissante petite fille.
Je me relevais et je me dirigeais vers elle. Je posais ma main sur sa tête et je lui caressais les cheveux en lui souriant.

"Arrêtez de pleurer petite Akemi. Votre père devait avoir de la chance d'avoir une petite fille aussi adorable que vous. Ne vous inquiétez plus voyons. Aller. Reprenez-vous et séchez moi ces larmes!"

Ma voix était douce, calme et réconfortante. Ma dernière phrase était dite sur le ton de l'ironie. Je ne voulais pas qu'elle ne le prenne mal. Je pris un mouchoir et je lui séchais ses larmes d'un geste paternelle. Son père devait être partit ou mort pour qu'elle réagisse ainsi face à son souvenir. Je la pris par les épaules et je la relevais en douceur. Je l'accompagnais jusqu'à la salle de bain pour qu'elle puisse s'asperger le visage d'eau fraiche pour la calmer un peu. Je pris un chiffon que je plongeais dans l'eau avant de lui mettre sur le visage. Je m'amusais à le lui laisser sur le visage comme un masque.

"Je ne veux plus voir de larmes dans de si beaux yeux. D'accord? Chassez moi ces mauvais démon et souriez à la vie. Cessez de regarder derrière vous, cela ne vous apportera que du malheur. Croyez moi je sais de quoi je parle..."

Sa voix était douce et apaisante lorsqu'il me dit que mon père devait être heureux d'avoir une fille comme moi. Mais comment le saurait-il puisqu'il ne m'a guère connu ! Avec un mouchoir il sécha mes larmes, puis me releva afin de m'amener à la salle de bain pour que je puisse me calmer un peu. J'étais encore un peu mal car je ne pouvais pas me raffraichir le visage, d'eau froide grace à un chiffon. C'est lui qui s'occuppait de moi que si j'étais sa fille qui ait fait une crise. Pour s'amuser et pour me redonner le sourire, il laissa le chiffon sur mon visage en guise de masque. J'enlevais la chiffon de mon visage et le trempa de nouveau dans l'eau froide. Je levais les yeux afin de voir le refflet de son regard dans le miroir.

- Vous voulez jouer ?! Eh bien on va jouer !

M'exclamais-je, avec une voix qui répondé à sa petite provocation, avant de jeter le chiffon humide à son visage. J'en profita pour aller de nouveau dans la chambre, tout en riant, pour me cacher. Enfin si je peux dire car le connaissant, même très peu, il pouvait me retrouver facilement après tout il la bien montrer en me trouvant sur le toit de l'auberge ! Cependant je ne l'entendais pas bouger. Qu'est-ce qu'il fesait ? Discrètement je me dirigeais vers la salle de bain, et j'y jetais un coup d'oeil pour vérifier qu'il y était toujours. Malheureusement, Mr Kuchiki n'y était plus. Où est-ce qu'il est ? Au moment où je me posais cette question je reçus une certaine quantité d'eau. Le vilain ! Pour me venger, j'entrais encore une fois dans la salle de bain, pris la première chose qui se trouver sous ma main, c'est à dire un verre. Je le remplis d'eau et me dirigeais vers la chambre pour que lui aussi soit asperger d'eau comme moi. Mais au moment de franchir la porte, je glissais sur une petite flaque d'eau, et le verre que je venait de remplir se vida sur moi. Mmmmm, il n'y a que moi pour faire ça !!! C'était marrant, c'est sur mais lors de ma chute je suis tombée sur la hanche gauche et évidemment j'avais mal. Je me relevais difficilement, retournais remplir le verre mais cette fois-ci je le bu, d'un marche j'avais soif et de deux ................, je ne sais pas !

Je la regardais mouiller le chiffon et elle me l'envoya ensuite à la figure. Je me mis à rire. Elle en profita pour s'éclipser. Je pris un verre que je remplis d'eau et j'utilisais ma vitesse vampirique pour me cacher derrière elle. Elle sortit pour voir où j'étais et je versais le verre sur sa tête. J'étouffais un nouveau rire. Elle partit en courant dans la salle de bain remplir un verre d'eau pour revenir et tomber. Je m'arrêtais de rire car ce que j'avais entendu ne me plaisait pas du tout... J'avais entendu un léger craquement. Elle se releva mais marchait avec difficulté. Elle bu un verre d'eau et je vins vers elle. Je la portais jusqu'au lit où je l'allongeais.

"Ne bougez pas s'il vous plait. Ayez confiance en moi."

Je passais ma main sur sa hanche gauche. Je massais la zone pour déterminer ce qu'il y avait et s'il n'y avait pas de problème. Je passais ma main sur son autre hanche et je sentis qu'elle était un peu décalée. Je posais alors ma main sur son coté gauche tandis que je plaçais l'autre sur sa hanche droite.

"Sa va vous faire mal sur le coup et j'en suis désolé..."

Je tirais avec la main droite d'un coup sec tandis que je bloquais son corps de l'autre côté. Un craquement se fit entendre. J'avais remis sa hanche. Je l'aidais à se lever et nous sortîmes de la chambre. Je l'emmenais marcher dans la rue pour qu'elle puisse ne plus souffrir de sa hanche. La nuit ne tarderait plus à tomber. Nous marchions tranquillement dans la rue tandis qu'un petit groupe d'homme nous arrêta. Ils n'avaient pas l'air de vouloir discuter... D'un rapide coup d'oeil je décelais des armes blanches... Je poussais un long soupir.

"Pouvez-vous nous laisser passer messieurs je vous prie?"

Ils se mirent à rire et le premier s'avança. Je les regardais avec un visage inexpressif. Je le fixais droit dans les yeux. Il prit une bouffée de fumé de sa cigarette avant de me la souffler au visage.

"Les Messieurs ne veulent pas laisser passer un riche qui va nous donner son argent et.... La fille avec qui il traine."

Il lança un regard déplaisant à Akemi. Je tournais la tête vers elle avant de reporter mon attention sur mon interlocuteur.

"Vous n'avez pas intérêt à la toucher."

"Ah bon? Sinon quoi? Tu appelle les gardes? Tu pleure? Arrête ton char! Sa prend pas avec nous. Allez vient la ma jolie..."

Il tendis sa main pour attraper Akemi et je l'interceptais au niveau de son poignet. Je le serrais avec haine. Je lui lançais un regard noir.

"Je vous ais interdis de la toucher. Je n'ai pas été assez clair? Je vais corriger cela alors..."

Je serrais d'un coup son poignet et celui-ci céda sous ma main. Il hurla de douleur et récolta un crochet du droit dans la mâchoire qui le fit rebondir sur le sol. Ils me regardèrent bouche bée. Ils sortirent leurs armes et je fis de même. Je les tuais sans aucunes difficulté... Un d'entre eux passa dans mon dos et allait s'en prendre à Akemi. Je me retournais et arrivais devant lui à vitesse vampirique. Je me pris le coup de barre sur l'épaule. Je lui souris de telle façon qu'il puisse voir mes crocs. Il devint blême et je plongeais mes crocs dans son cou au même moment où je sectionnais sa colonne vertébrale. Je bus son sang avant de laisser son corps s'écraser au sol. J'essuyais mes lèvres avant de revenir voir Akemi.

"Vous allez bien? Vous n'avez pas été blessé? Vous n'avez pas eu trop peur?"

Mr Kuchiki m'apporta jusqu'au lit et regarda mes hanches. Un instant plus tard, un claquement se fit entendre et cela me fit hurler de douleur. Je venais enfin de comprendre ce qu'il venait de me faire ! Mais je n'ai pu dire quoi que se soit car il m'emmena dehors pour marcher pour que je ne souffre plus de ma hanche. Cependant, j'avais toujours mal et un petit groupe d'homme vint à notre rencontre. Ils voulaient l'argent de Mr Kuchiki et moi. MOI !!!!! Sous le choque, je ne faisais pas attention à ce qui se passait. Apparemment un des hommes tendis un main vers moi mais Mr Kuchiki l'en empêcha. Lorsque je revint à moi Mr Kuchiki était devant moi me demandant si j'allais bien et si j'étais blessée. Je levais les yeux vers son visage si doux pour essayer de me calmer.

- Qu'est ce..........qu'est ce qu'ils.........qu'est ce qu'ils me voulaient ???? Ils.............ils voulaient...........quoi de moi ????

Demandais-je d'une voix extrêmement tremblante et au bord des larmes. Je ne sais pas exactement ce qu'il allait me dire mais j'étais certaine qu'il allait me prendre dans ses bras pour me réconforter. Mais avant cela je devais marcher pour essayer de m'aérer l'esprit. Je déambuler très maladroitement et difficilement car ma hanche me faisait encore mal même si Mr Kuchiki me l'avait guérit.
Je reconnaissais la rue, elle menait à ma maison et j'essayais d'aller plus vite. Au bout d'un moment je croisais un homme qui au premier abord ne me disais rien, mais plus on se rapprochais plus je le reconnaissais. Et apparemment lui aussi. Après un petit moment d'absence, je découvris que son pouce gauche était sur ma joue et le reste de sa main était sur mon cou. Je ne voyais pas ce qu'il avait dans son autre main mais je sentais que c'était un objet qui ne rassuré pas du tout. Sans savoir comment j'avais réussi à le mettre à terre. Après vérification je vis un couteau, le même qu'il y a plus de quinze ans, planté dans ma cuisse gauche. Comment a-t-il fait ? J'enlevais le couteau de ma cuisse, le laissa tomber sur les pavés et continuais de marcher vers ma maison.
Lorsque j'arrivais devant mon cocon, je cherchais sur moi ma clé de maison. Et avec malheur je me rendis compte que je ne portais pas ma robe. Qu'est ce que je suis nul ? Je frappais le battant de la porte avec mon poignet pour me punir d'avoir oublié ma clé. Comment vais-je faire pour rentrer chez moi ?

Je m'agenouillais devant elle pour la regarder dans les yeux. Elle était complètement perdue... Elle ne savait pas ce qu'ils lui voulaient mais moi je ne le savais que trop bien... Ils voulaient son corps...
Je lui fis un sourire rassurant et je voulais la prendre dans mes bras lorsque je la vis commencer à marcher. Elle titubait et s'arrêta face à un homme. Je vis la lame dans sa main et j'arrivais à vitesse vampirique sur lui.
Il avait déjà planté sa lame dans la jambe d'Akemi lorsque j'étais intervenu... Je l'avais assommé d'un coup de poing. Je me retournais vers elle pour savoir si elle allait bien mais elle était déjà repartie... Là j'étais vraiment inquiet...

J'arrivais face à une maison. Visiblement ce devait être sa maison. Une petite maison sobre à l'extérieur de la ville. Fort sympathique cette petite demeure. Elle fouilla ses vêtement, sûrement à la recherche de la clé. Ne la trouvant pas, elle se mit à frapper violemment contre sa porte...
Je saisissais son poignet avec douceur pour l'empêcher de se blesser encore plus. Je la pris dans mes bras pour essayer de la réconforter. Je lui caressais alors les cheveux comme je le faisais avec ma fille.

"Calmez-vous Akemi, c'est fini... Je vais vous ouvrir. Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout. Respirez un bon coup et essayez de vous calmer je vous prie..."

Je sortit de ma poche une clé unique. Je la tournais dans la serrure et la porte s'ouvrit. J'avais pris soin de conserver ses effets personnels avant de partir. Je la portais jusque sur le canapé situé dans le petit salon. Une foi déposée, j'allais chercher de quoi soigner sa jambe. Je trouvais assez rapidement et je commençais à tout préparer.

"Excusez moi, je vais devoir vous retirer ceci pour pouvoir vous soigner. Je ne m'occuperais uniquement que de la blessure et je ne toucherais absolument pas au reste de votre corps je vous en fais le serment."

Je retirais alors le pantalon qu'elle portait et je commençais à m'attaquer à sa blessure. J'appliquais délicatement du désinfectant sur la plaie après avoir prévenu que ça allait faire un peu mal. J'avais essuyé la plaie auparavant. Je saisis ensuite une compresse que j'appliquais dessus avant de l'entourer d'un bandage. Je pris ensuite une couverture et la plaçais sur le bas de son corps afin de cacher sa semi nudité. Je pris soin de l'allonger dans le canapé avant de chercher quelque chose à boire pour elle. Je revenais avec un verre d'eau ainsi qu'une petite compresse d'eau froide que je plaçais sur son front.

"Vous allez mieux mademoiselle?"

» Akemi Wesley