Surprise ! [pv Akemi]

Il stoppa mon geste et me réconforta comme si j'étais sa fille. Il ouvrit ma maison avec ma clé, où est-ce qu'il là eu ? C'est vrai quoi je ne lui avait pas donné et elle devait être dans ma robe, toujours dans la chambre de l'auberge. Je ne posais pas de questions même si j'en avais très envie. Il me soigna comme il l'avait fait précédemment mais cette fois-ci la douleur était légèrement moins forte. Il me ramena un verre d'eau et voulait savoir si j'allais mieux. Lorsque je me relevais pour prendre le verre et lui réponse, ce qui venait de se passer me revint en mémoire. Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas tuer alors qu'il était devant moi ! Je me levais précipitamment et découvris que je n'avais plus le pantalon qu'il m'avait prêter. Je volais en vitesse dans ma chambre, mettre un pantalon court à moi et un débardeur et je revins dans le salon.

- Pourquoi est-ce que vous ne l'avez pas tuer comme ce groupe d'homme tout à l'heure ? Pourquoi vous ne l'avez pas tuer ? Il a massacrer toute ma famille il y a dix-huit !

Hurlais-je de colère, parce que je ne voulais plus que ce monstre détruise d'autres vies et d'autres familles. Je ne voulais pas attendre sa réponse donc je sortie en vitesse de la maison pour retourner le massacrer pour venger ma famille.
Lorsque je le retrouvais il était toujours inconscient, alors j'en profiter pour l'assener de coup de pieds au visage, dans le ventre. Enfin je me défoulais sur lui, car j'avais énormément besoin de me défouler après ce que les hommes de tout à l'heure voulais de moi. Sauf que la force me quittait et je tombais à genoux à côté de cette ordure, ce monstre. Pourquoi est-il toujours en vie ?

- Pourquoi vous avez tué ma famille il y a dix-huit ans ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Criais-je en pleurant et en donnant des coup de points sur ses côtes. Je n'arrêtais pas de crier pourquoi car c'était le seul mot que je pouvais dire à ce monstre.
Je ne sais pas pendant combien de temps je suis restée là, à le frapper et à pleurer, tout ce que je sais c'est que j'avais mal au poignet? C'est évident quand on frappe quelqu'un avec toute notre force. J'étais endormi, à bout de force et j'avais vraiment la tête ailleur lorsque je rentrais chez moi. En plus de ça, je boitais et j'avais mal à ma cuisse.
J'étais dans ma maison, mais où ? Tout ce je pouvais savoir, c'est que j'étais en contact avec un sol dur et pas du tout confortable. Ce que je voulais c'était de ne plus avoir mal à ma cuisse et reprendre mes esprits car ce que je venais de vivre avec le groupe d'homme et ma rencontre avec ce monstre, m'ont totalement fait perdre mes repaires et tout ce qui va avec.

J'ouvris les yeux très doucement, le soleil pénétrait dans la pièce. C'était déjà le matin !! J'étais sur le canapé avec la couverture de la veille sur moi. Je me levais tranquillement et doucement et me dirigeais vers la cuisine. Je me préparais un chocolat chaud et allais le boire sur la terrasse face au soleil. Je ne sais pas où se trouve Mr Kuciki mais je m'en fichais, après tout il est libre d'aller où il veut. Et puis vu la façon dont je lui ai parlait hier en fin de soirée, il a le droit d'être en colère contre moi et le droit d'être partit où bon lui semble.
Tandis que je buvais mon chocolat chaud, une envie irresistible de peindre m'envahit. Alors je me levais et allais chercher mes affaires, me rassis à la table et commençais à peindre. Je n'avais pas vraiment d'inspiration mais je laissais mon poignet agir tout seul.
Lorsque je découvris ce que j'avais dessinais, je ne fus pas surprise. Je découvris le portrait d'une fille meurtrit par une chose qu'elle ignore et un certain manque d'amour. Elle ne savait ni comment ni où trouver du bonheur, ce qui lui fairait aller mieux. Aprés avoir contempler l'esquisse, je réalisais que je m'étais dessinée comme je suis en ce moment.
Je laissais mon tableau et mes affaires tomber par terre, je croisais mes bras sur la table et mis mon front sur mes bras. Je me mis alors à pleurer, sans pouvoir m'arrêter, et un désir déjà présent en moi refit surface avec beaucoup d'intensité. Alors je m'envolais pour rejoindre le toit de ma demeure, je me positionais sur le rebort, regardais une dernière fois le merveilleux paysage qui se dressait devant moi et je sautais. Volontairement je ne déployais pas mes ailes et j'avais fermé les yeux, je ne sais pas pourquoi. Mais je m'en fichais, j'allais bientôt rejoindre ma famille.

(dsl à des moments mes sentiments ont parlé à ma place ^^")

Elle revint peu à peu dans le monde réel. Elle mit un peu de temps à réaliser où elle était puis elle fini par me hurler dessus. Je soutenais son regard sans rien dire, sans réagir. Je me doutais bien que cet homme était responsable de son malheur. Pourquoi ne pas l'avoir tué? Je ne tue pas sans raison et je ne suis pas médium. Je ne pouvais pas savoir qu'il avait tué toute sa famille... Elle se leva et parti en trombe dans sa chambre. Elle redescendit habillée différemment puis elle parti à toute vitesse en ville. Je me relevais lentement en soupirant. Je commençais alors à ranger toute les affaires que j'avais dérangé. Une foi fait, je la rejoignis en ville. Elle était là, s'acharnant et pleurant sur ce type. Je restais dans l'ombre à la regarder. Elle finit par se lever et par partir en boitant. Je sentais son épuisement. Je me dirigeais vers l'homme et je le pris sur mon épaule avant de l'emmener avec moi. Au fond d'une ruelle, je l'égorgeais avant de le jeter dans un tas d'ordures fumantes.

Je revins alors à sa maison. Je pouvais retourner à l'auberge mais je ne voulais pas la laisser seule. Je redoutais qu'elle fasse une erreur vu son état... J'ouvris la porte et je la découvris allongée sur le sol. Je souriais doucement avant de la prendre dans mes bras. Il faisait nuit à présent. Je refermais sa porte avant de l'installer correctement sur le canapé. Je pris ma veste et je m'en servis de couverture en m'installant sur le fauteuil. Je m'endormis dessus en la surveillant.

"Dormez bien Mademoiselle Wesley..."

Je me relevais en sursaut. Je transpirais et mes crocs étaient sortit. J'avais faim... Et j'avais fais un très mauvais cauchemar... Je la regardais dormir. Je lui replaçais une mèche de cheveux derrière son oreille avant de déposer un baiser sur son front. Je sortis ensuite de chez elle en quête de nourriture. Je trouvais un humain dans la rue. Il était en train de compter les pièces d'une bourse qu'il avait dérobé. Sa lame sentait le sang d'un falariel... Ma main se posa sur son épaule et, d'un mouvement vif, je lui brisais la nuque avec l'autre main. Je plongeais mes crocs dans sa jugulaire afin de me délecter de son sang. Une foi mon repas de pris, je revins vers la maison. Je m'essuyais les lèvres. J'entrais dans la maison et je ne vis pas Akemi. Je sortais sur la terrasse. Ses affaires par terre. Je pris alors une grande inspiration. En haut... Je levais la tête et la vis plonge dans le vide. Et merde! Je bondis au plus haut que je pouvais et je l'attrapais dans mes bras avant de m'écraser le dos contre un arbre. Un hoquet de douleur m'échappa. Je regardais la jeune fille.

"Vous n'avez pas idée de faire ça! Pourquoi vouloir mourir? Pour rejoindre votre famille? Si c'était aussi simple, je me serais suicidé il y a bien longtemps... Restez avec moi... Akemi... Ne me faite pas revivre cette douleur..."

Je la serrais fort contre mon coeur froid et éteint. Je ne voulais pas qu'une autre personne meurt sans que je puisse la sauver. Je tenais à cette fille... Elle me rappelait la mienne que j'ai perdu bien trop tôt... Je ne voulais pas la perdre elle... J'avais fais une erreur, je ne la recommencerais pas... Pas avec elle...

Je pensais rencontrer un sol dur contre lequel mon corps deviendrait très douloureux. Au lieu de cela des bras m'attrapèrent et ils nous emmenèrent rencontrer un arbre. Pourquoi a-t-il fait ça ? Je suis d'aucune utilité dans ce monde ! Je suis tout le temps attaquée puis sauvée par de parfait inconnu qui s'en vont juste après, je vis toute seule, je suis indépendante mais ce n'est pas encore vraiment ça et personne ne me tiens compagnie sauf depuis que j'ai rencontré Mr Kuchiki. Il est resté avec moi, il a pris soin de moi, il s'occupe de moi comme si j'étais sa fille. Pourquoi ma vie a été détruite il y a dix-huit ans, pour que je vive toute seule sans père, sans mère, sans frère et soeur. Pendant dix-huit ans j'ai vécu avec ma tante, généreuse qui me consacré tout son temps à part quand elle allait travailler. J'étais heureuse à cette époque et depuis qu'elle est partie rejoindre ma famille, il me semble que je n'ai plus jamais sourit.

Mais là, dans les bras de Mr Kuchiki, j'étais heureuse il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce que je ressentais à ce moment là. Il voulait que je reste avec lui pour qu'il ne ressente plus la douleur de perdre quelqu'un. Pour conforter ses paroles il me serra dans se bras et je ne pus que me mettre à pleurer de joie ou de malheur, je ne sais pas mais je pleurais.

- Je suis désolé, vraiment désolé, mais je ne peux plus supporter d'être sans famille, ils me manquent trop ! Aidez moi ! aidez moi à oublier la tristesse que j'ai accumulé pendant dix-huit ans, je....je n'arrive plus à supporter ..... le manque de joie que j'ai vécu jusqu'il y a un an. Je n'arrive pas à.....vivre dans cette douleur alors aidez moi à oublier cette douleur je vous en supplie Mr Kuchiki.

Je ne pouvais empêcher mes larmes de couler, j'ai l'impression que j'allais être inconsolable. Pire je m'agripper à lui pour je crois ne pas le laisser partir, peut-être parce que je ne voulais pas qu'il me laisse toute seule. Tout ce que je voulais c'était resté dans ses bras, j'y étais bien j'avais l'impression que je n'étais plus seule, c'est extrêmement étrange de ressentir ça, surtout qu'on s'est rencontrer que hier !!

Ses larmes ne cessaient de couler... Elle était complètement perdue la pauvre fille... Je l'enlaçais doucement contre moi. Je lui caressais tendrement les cheveux pour la rassurer. Ce qu'il lui manquait c'était une famille... Comme moi. M'a famille m'a été arrachée bien trop tôt... Tout les deux on était dans la même galère... Enfin... Elle n'a pas le fardeau d'avoir tué ceux qu'elle aimait... Contrairement à moi... J'ai tué ma femme... J'ai bus jusqu'à la dernière goutte de son sang...

Je secouais la tête pour me retirer ces mauvais souvenirs. Je resserrais ma douce étreinte sur Akemi. Je continuais de lui caresser le dos. Je voulais qu'elle se calme... Elle me rappelait sans cesse Nina quand elle pleurait... Je n'arrivais jamais à la consoler... A croire que l'histoire n'est qu'un recommencement... Plus de 1000 ans plus tard j'étais toujours incapable de réconforter quelqu'un... Minable. Je fermais les yeux et je plongeais mon visage dans son cou. Je respirais son parfum et je sentis l'odeur de son sang. J'effleurais la peau de son cou avec mes crocs. Si tentant cette veine palpitante... Je m'approchais encore plus d'elle, effleurant sa peau avec mes lèvres. Je vins alors déposé un léger baisé sur son cou avant de poser ma tête sur son épaule. Je la serrais toujours contre moi en lui caressant doucement le dos. Je ne pourrais pas la transformer... Je ne voudrais pas lui infliger cette souffrance... Trois jours de douleur pour finir par boire le sang d'être vivant... Leurs ôtant la vie...

"Arrêtez de pleurer... Je vous en prie.... Calmez vous... S'il vous plait mademoiselle Akemi..."

Je ne voulais plus entendre ces douloureuses larmes coulant sur son visage. La douleur de mon dos devenait moins importante que la douleur causée par ces larmes... Et oui... J'avais bien une branche de plantée dans le corps... Enfin... Akemi ne pourrait pas la voir de là où elle était. Je gardais donc ma souffrance en moi sans rien dire. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète... Elle avait déjà assez de soucis comme ça...

Des frissons voilà ce que je ressentais lorsque je sentis des choses pointues effleurer ma peau, puis lorsqu'il ses lèvres rencontrèrent la peau de mon cou. Sa main qui montait et descendait dans mon dos me donné aussi des frissons. Il resserra aussi son étreinte sur moi pour que je me calme et cela ne pouvait que fonctionner. Ses mots me suppliant de me calmer me donnèrent encore plus de frissons. Des frissons....pourquoi je ressentais des frissons il voulait juste que je me calme. Et je le devais je ne voulais pas qu'il souffre parce que je pleure le manque de ma défainte famille.

Je fermais alors les yeux et entrepris de controler ma respiration afin de m'apaiser. Quelques minutes passèrent et ma respiration revenais à un rythme normal et mon chagrin avait presque totalement disparu.

- Merci Mr Kuchiki

Ma vois était comme un murmure emportait par le vent. pour lui montrais ma gratitude je mis mes mains dans son dos afin de renforcer notre étreinte mais je sentis quelque chose dans son dos et quelques coulait légèrement sur mes mains. Je portais l'une de mes mains à la hauteur de mes yeux et découvrit quelque chose que je ne voulais absolument plus revoir.

- Mr Ku...chi...chiki vous....vous êtes....blessé !!

Hoquetais-je d'horreur, je n'avais qu'une envie c'était de crier mais je me retenue. Je devais être forte même si c'était au delà de mes capacité mais je le devais pour lui. Il souffrait parce que je souffrais alors si je suis forte et que je lui montre alors il sera fort et nous ne nous ferons plus souffrir.

La seule chose à laquelle je n'ai pas pensé c'est : qu'est-ce que je fais ? La panique commençais à grandir en moi parce que je n'avais aucune idée de ce que je devais faire.

Elle se calmait peu à peu dans mes bras. Je soupirais de soulagement. Elle commençait à aller mieux... J'en étais soulagé. Je continuais de lui caresser doucement le dos. J'essayais d'oublier la douleur dans mon dos. Je pris une nouvelle inspiration, sentant son parfum. Je sentais de nouveau l'odeur de son sang... Son sang avait une odeur particulière... Il n'avait pas l'odeur de celui d'un Falariel... Plus celle des nobles humains... Je frissonnais une nouvelle foi en effleurant son cou de mes crocs. Ceux-ci étaient sur le point de transpercer sa chaire lorsque je sentis ses mains dans mon dos. Elle porta ses mains à sa vue et elle se rendit compte que j'étais blessé. Mes mains se serraient dans son dos tandis que mes crocs changèrent d'idée.

Je me détachais d'Akemi et je lui fis un petit sourire en lui caressant la joue. Je portais ma main dans mon dos avant de serrer les dents. Je pris la branche et je la retirais d'un coup sec de ma chaire. Je serrais fort les dents au point de me faire mal à la mâchoire. Je repris lentement mon souffle. Mes yeux devinrent alors rouge. J'avais faim... J'avais besoin de me nourrir... Je pris la flasque dans ma veste. Vide... J'essayais de me relever mais je n'y arrivais pas. La faim en plus de la blessure... Je ne pourrais pas aller chasser. Je regardais Akemi de mon regard rouge. Non... Pas elle... Je ne pouvais pas... Ce serait trop douloureux pour elle... Je fermais alors les yeux en me cachant derrière mes mains. Il fallait que sa passe. C'était risqué mais je le devais. Sinon j'allais faire du mal à Akemi...

"Allez... Allez vous en... Mademoiselle Akemi... C'est dangereux. J'ai... J'ai soif... Je ne veux pas vous mordre. Pas vous... S'il vous plait..."

Je sentais l'odeur de son sang devenir de plus en plus appétissante... Si elle ne partait pas vite... Je risquerais de ne plus résister longtemps. Une odeur aussi alléchante... C'était dangereux pour elle... Très dangereux. Je pourrais contenir le virus, mais je ne promet pas de ne pas boire tout son sang...

Il m'éloigna de lui avec un petit sourire, comment pouvait-il sourire ? Puis il enleva ce qui était dans son dos en serrant les dents. J'eu un frisson de douleur, et j'eu mal pour lui, cela ne doir pas être agréable d'enlever du bois de son corp. Ses yeux devinrent rouges et il me regardait comme si j'étais de la nourriture. Je comprit son état lorsqu'il me suppliait de partir parce qu'il ne voulait pas me mordre et que c'était dangereux.

- Comment voulez vous que je parte ! Vous êtes blessé, mal en point et j'ai du mal à marcher alors courir je n'essayerais pas. Je n'ai pas envie d'agrandir ma blessure et puis vous avez mal je ne peux pas vous laisser souffrir tout seul dans votre coin !

J'étais un peu outré qu'il me demande ça mais je suppose que c'était pour ma sécurité. C'est vrai que c'était danger mais plus je le regardais plus je m'inquiétais. Qu'est-ce que je ouvais faire pour qu'il aille mieux ?

Elle refusait de partir... C'était la pire des choses qu'elle pouvait faire... Je tremblais. L'odeur de son sang devenait de plus en plus forte et attirante... Je ne tiendrais pas plus longtemps... Je retirais mes mains de mon visage et je posais mon regard rouge sur elle. Pourquoi ne part-elle pas...? Pauvre sotte! Tu va... Je n'arrivais plus à me retenir. Je me ruais sur elle, l'allongeant doucement au sol. Je me plaçais juste au dessus d'elle. J'approchais mon visage de son cou et je respirais l'odeur de son sang. Je me léchais les lèvres en dévoilant mes crocs. Je devais juste en prendre un peu... Juste un peu... Je vins déposer un baiser sur ses lèvres avant de plonger dans son cou. Je posais doucement ma main sur sa bouche. Je savais que ça allait lui faire mal...

"Je n'en prendrais... Qu'un petit peu... Vous ne craignez rien... Je retiendrais le virus... Vous allez juste avoir un peu mal..."

Je fermais les yeux et je plongeais dans son cou. Mes crocs en effleurèrent la peau avant de se planter dans sa chaire tendrement. Je me mis alors à aspirer doucement et lentement du sang. J'en pris l'équivalent d'un verre de vin. Ma faim était largement calmée et ma blessure guérissait rapidement. Son sang était vraiment délicieux... Je pourrais continuer de le boire jusqu'à la dernière goutte... Mais je ne devais pas... Je pris une dernière gorgée avant de retirer doucement mes crocs de sa chaire. Je posais immédiatement mon mouchoir sur la marque laissée par mes crocs. Le mouchoir devint rapidement rouge. Je pris alors rapidement Akemi dans mes bras. Je la portais jusqu'à l'intérieur. Je l'allongeais sur le divan et je partis chercher du matériel de secours. Je nettoyais la plaie de sa jambe pour la deuxième foi avant de refaire un autre bandage. Je retirais ensuite mon mouchoir ensanglanté de sa plaie pour y déposer une compresse.

"Je suis vraiment désolé... Je n'ai pas pus me contenir... Vous allez bien j'espère...? Vous ne craignez pas de devenir une Vampire. Je ne vous ai pas injecté le virus... Excusez moi..."

Ses yeux rouges se posèrent de nouveau sur moi, qu'est-ce qu'il avait l'intention de faire ? J'eu la réponse dans la seconde qui suivi car il se rua sur moi en m'allongeant sur le sol. Il n'allait tout de même pas ... Ses crocs virent froler ma peau, alors c'était ses crocs que je sentis il n'y a pas longtemps ! Avant de me mordre il déposa un baiser sur mes lèvre puis sa main prit le place de ses douces lèvres. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il fesait ça, il m'indiqua que j'allais avoir légèrement mal et que surtout je ne craignais rien. Je me méfiais de cette remarque, après tout les gens comme lui sont capable de tout.

Lorsque c'est crocs se plantèrent dans ma peau un cri sortit de ma bouche mais il fut étouffé par sa main, je venais de comprendre pourquoi il avait préalablement posait sa main sur ma bouche. Oui défois sa se voit que je suis blonde de nature. J'avais mal, ses crocs me faisait souffrir, mais cette douleur s'estompa lorsqu'il retira ses crocs.

Je me sentais vidée, sans force, j'avais légèrement du mal à garder les yeux ouvert, je me retrouvé dans ma maison, allongée sur mon canapé. Mr Kuchiki s'occupa de ma plaie à ma cuisse et à mon coup. A ce moment là je voyais flou, la fatigue d'avoir donné mon sang ?! J'entendis vaguement ses questions et ses excuses. Je le regardais, posa ma main gauche sur sa joue gauche et lui sourit.

- Je vais bien même si bizarrement je suis fatiguée........Je ne m'inquiète pas je m'inquiétais seulement pour vous et votre douleur dans le dos qui doit aller mieux maintenant.

Il a du entendre ma voix car moi je ne la distingué pas vraiment ou plutôt bien. Je trouvais étrange que je veuille dormir, je pensais que je saurais plus en forme que maintenant. Mes paupières étaient lourdes mais avant que je leur donne la victoire je voulais faire quelque chose. Je me relevais comme je pus et cette fois ci se sont mes lèvres qui allèrent déposer un baiser sur celles de Mr Kuchiki. C'est surement la fatigue qui me fait tourner en bourique donc c'est pour ça que je rendais les armes. Ma tête retomba sur le canapé, quand à ma main elle glissa sur sa joue pour venir se poser à sa place à côté de mon corps.

Je voulais dire quelque chose à Mr Kuchiki mais je ne savais pas vraiment quoi. Je luttais encore contre le sommeil pour réussir à trouver ce que je voulais lui dire. Je cherchais, cherchais et trouva enfin.

- Ne me quitte pas.......

Ma voix ressemblait au vent frais du matin, léger et discret qu'on ne perçoit ou ressent pas vraiment. Cette fois-ci le sommeil m'emportait, je me sentais bien, je ne ressentais aucune douleur à par la morcure...

La fatigue était normale. Je lui avais aspiré son fluide vitale... Pas étonnant qu'elle soit fatiguée. Elle se redressa et vint m'embrasser doucement. Je rougissais légèrement. Ce baiser... Elle caressa doucement ma joue avant de sombrer dans le sommeil. Je m'adossais contre le divan et je me mis à réfléchir. Je repensais à ma femme. Après plus de 1000 ans... Pourrais-je espéré en avoir une autre? 1000 ans de célibat... Serait-il temps que je me trouve une nouvelle amoureuse...? Non... Je ne pouvais pas. Ce serait mettre en jeu la vie de cette femme. Non je n'avais pas le droit d'être amoureux. Je laisserais donc ces sentiments enfermés dans une boite avec une serrure. Plus jamais... J'y pensais. Ce serait bientôt l'heure de manger, surtout qu'Akemi devrait avoir faim à son réveil.

Je me relevais et je me dirigeais dans sa cuisine. J'allumais le feu sous la table de cuisson et je plaçais une casserole dessus. Je sortit de la réserve un peu de viande que je mis à cuire. Je préparais également une petite salade avec des tomates et des concombres. La viande lui rendrait des forces et les légumes des fibres. Je terminais de cuir la viande. Saignante... Comme la plupart des gens... Je lui mis tout ça dans une assiette avec un verre d'eau. Je cueillais une fleur de cerisier que je déposais sur le plateau. Je revins auprès d'Akemi dans le salon et je déposais le plateau sur la table basse avant de m'assoir dans le fauteuil à côté pour guetter le réveil d'Akemi.

J'ouvris difficilement les yeux après un bon dodo qui dura je ne sais combien de temps. Je m'assis sur le canapé et sentis la bonne odeur de cuisine préparée, et je découvris un plateau sur la table basse garnit d'une viande bien cuite, d'une salade de tomates et concombre avec un verre d'eau. Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant se reparé spécialement pour moi. Avant de faire honneur à ce repas, je m'étirais tout les muscles et lorsque je fis crasquer mon cou la morcure me fit mal mais sans plus.

Je m'assis devant le plateau, mangea tranquillement cette salade et cette viande en me régalant à chaque bouchée. C'était un régale du début à la fin, Mr Kuchiki cuisinait bien même si n'était pas grand chose.

- Merci pour le repas Mr Kuchiki, c'était délicieux !

Je le regardais et j'avais l'impression que quelque chose n'allait pas. Ce n'est surement pas mes affaires mais cela m'inquiétais quand même un peu. Je me levais, pris le plateau et me dirigeais vers la cuisine afin de faire le peu de vaisselle.

Lorsque j'eu finis la vaisselle et je retournais dans le salon. Je découvris que Mr Kuchiki était toujours assis à la même place avec la même expression qu'il y a quelques minutes. Je vins m'assoir sur l'accoudoir du fauteuil mais je perdis vite l'équilibre et je tombais sur ses genoux. Je posais alors mon regard bleu azur sur lui et je sentais toujours la même impression.

- Mr Kuchiki...j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui vous chagrine, confiez vous à moi si vous le désirez, je pourrais peut-être vous aidez

Ma voix était douce et légèrement basse, je devais être encore un peu fatiguée. Je posais ma main droite sur sa joue droite car je ovulais revoir son tendre regard gris se posais sur moi. Je ne voulais pas le voir plonger dans ses pensées anciennes qui doivent lui donner du chagrin. Je voulais qu'il redevienne attentioné et doux, c'est peut-être mon coté égoïste qui parle !

Si il ne veux pas se confier, je comprendrais sa déscision, tout le monde n'a pas envie de confier à quelqu'un ses soucis personnels. En tous cas je restais là sur ses genoux, ma main sur sa joue, mes yeux bleux azur posé sur lui attendant qu'il me dise si oui ou non il veux bien se confier.

Je la regardais s'animer doucement. Elle allait mieux visiblement. J'en étais soulagé. Elle s'étira avant de dévorer le repas que je lui avais cuisiné. Je souriais doucement. Il fallait qu'elle reprenne des forces... Après ce que je lui ai fais subir... Elle me remercia avant de s'engouffrer dans la cuisine avec son plateau. Je l'entendis faire la vaisselle avant de la voir revenir. Elle s'assit sur l'accoudoir du fauteuil où je me trouvais. Elle glissa et je la rattrapais et l'installait sur mes genoux en douceur sans qu'elle puisse s'en rendre compte. Je soupirais de soulagement. Elle me demanda si quelque chose me tracassait... Que je pouvais le lui dire... Je lui fis un sourire.

"Ne vous inquiétez pas... Je repensais juste à ma femme... Et à ma fille... Ne vous en faite pas mademoiselle Akemi."

Je la pris doucement dans mes bras pour la serrer contre moi. J'essayais de lui prouver que j'allais bien. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète de mes affaires de coeur. Je lui caressais doucement le dos pour la rassurer. Je ne pensais pas être prêt à me réengager sur le plan sentimental. Vous me direz que 1000 ans c'est long. J'ai fais serment d'aimer ma femme pour toujours... Même si la mort nous séparait. Cette mort qu'elle a eut ne me conviens pas. Je ne voulais pas assassiner ma femme... C'était... Un accident... Je ne voulais pas qu'elle meurt... Pas comme ça non... Je serrais fort Akemi contre moi. Je la caressais doucement. Non je ne voulais pas qu'elle s'inquiète... Pas pour si peu...

Je regardais la morsure dans son cou et je frissonnais... Et dire que je l'avais mordue... Je l'ai mordue et elle ne m'en veux pas... J'aurais pus la vider de son sang ou la transformer en Vampire... Mais elle n'a rien dit... Pourquoi...? C'était dangereux pour elle... Je regardais par la fenêtre. J'aimerais comprendre...

"Akemi... Pourquoi... Pourquoi vous n'avez rien dit... Lorsque je vous ai... Mordue...?"

C'était donc pour ça ! Il repensais à sa femme et à sa fille qui elles aussi n'étaient plus de ce monde. Même si il me souriait et qu'il me serrait dans ses bras, je sentais qu'il n'allais pas bien. Du coup moi aussi je n'allais pas bien, je ressens le malheur des gens qui m'entoure, j'ai déouvert ça il y a quelques années.

- Mr Kuchiki, je sais que je devrais faire pareil mais ce n'est pas vraiment bien se regarder le passé si ça nous rend malheureux. Si on veut un avenir sans malheur il faut oublié le passé.

Bon c'est vrai on dit ça à tout le temps, mais là j'avais la sensation qu'il reste enfermé dans son passé même si on est dans le présent. J'ai l'impression qu'il ne veut pas avancer dans sa vie, resté encret avec ses conviction du passé pour traversé le futur.

Son regard se posa sur ma morsure puis sur l'extérieur, qu'est-ce qu'elle à ma morsure ? Il voulait savoir pourquoi je n'avais rien dit lorsqu'il m'avait mordue. A l'entendre, il aurait commis une chose impardonable.

- Je ne sais pas vraiment, qu'est-ce que j'aurais pus dire ? J'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de bien pour une fois.

Ma voix était douce comme pour le rassurer mais en voyant son regard toujours posé sur l'extérieur me tracassais. Je le relevais et pris son visage entre mes mais afin qu'il me regardent. Je voulais le rassurer, lui dire que cela ne servait à rien de vivre avec son passé, même si je le fais aussi mais moins que lui, mais je ne réussi pas à lui dire tout ça. Tout se que je réussis à faire ses de déposer un baiser sur ses lèvres puis un deuxième et un troisème. Je posais alors ma tête sur son épaule droite et je passais mes mais dans son dos. Je me doutais que je venais de faire une bétise mais je ne voulais pas le voir comme il était, malheureux à cause de son passé.

Je restais silencieuse et immobile, je ne voulais pas rompre le silence qui s'était imposé dans cette pièce illuminée par le soleil. Mais il n'y avais pas que cela, je me sentais bien ainsi...

Elle me demanda d'oublier mon passé. Je ne pouvais pas l'oublier car il était toujours en moi... Son sang... Il était dans mes veines et je le sentais... Je ne pourrais pas l'oublier. Comment oublier que l'on a tué l'être le plus chère à notre coeur...? C'est impossible... Je vivrais avec ses fantômes le restant de mes jours.
Elle avait prit un énorme risque... Me faisait-elle confiance à ce point? Apparemment... J'aurais pus la tuer mais non... Je ne voulais pas la tuer... J'aurais pus... Mais je ne le voulais pas... Elle prit mon visage entre ses mains. Je la laissais faire. Elle vint m'embrasser à trois reprise. Bizarrement, ça ne me dérangeait pas. J'appréciais. Pourquoi? Pourquoi j'appréciais ses baisers? Pourquoi je ne suis pas choqué...? Pourquoi je n'ai pas... Résisté...?

"Akemi... Je..."

Je pris alors son visage entre mes mains pour la regarder. Un visage angélique... Un si beau visage... Je me perdais dans ses yeux. Je connaissais cette sensation... Et cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas ressentie... Bien trop longtemps... J'approchais lentement mon visage du siens. Je fermais les yeux alors que nos lèvres se frôlèrent. J'hésitais. Est-ce que je devais me laisser aller? Est-ce que je pouvais...? Est-ce que je le voulais? Je ne savais pas, je ne savais plus... Nous restâmes dans cette position pendant un moment avant que je lâche doucement son visage et que je plonge le mien dans son cou. Je ne savais plus quoi faire. J'étais... Perdu... Je me serrais fort contre elle, le regard perdue dans le vide. Est-ce que je devais... Est-ce que je pouvais... Est-ce que je voulais... Je fermais les yeux en frissonnant.

"Excusez moi... Akemi..."

Il ne dis rien pendant un moment et au moment où il allait me dire quelque chose, il ne finit pas sa phrase. Il était perdu, il ne savait plus quoi faire, tout ça à cuase de moi, je me devais de l'aider.

Ce fut à lui de prendre mon visage entre ses mains et son regard se perdit dans le mien. Nos lèvres se frolèrent pendant un long moment, qui fut agréable mais insupportable. Il finit par plonger son visage dans mon cou pour s'excuser, pourquoi ça ? Peut-être à cause de son hésitasions à m'embrasser à son tour mais il n'avait pas s'excuser, il ne sais plus quoi faire et penser. Je resserais encore plus notre étreinte pour à mon tour essayer de le consoler.

- Vous n'avez pas à vous excuser, vous êtes perdu. Se serait plutôt à moi de m'excuser je n'aurais pas du.......

Ma phrase resta en suspen, il devait surement avoir compris ce que je voulais dire. Même si je sentais mes larmes venir parce que je commençais à culpabiliser parce que je l'avais fait souffrir même pire je l'avais rendu malheureux. Je repris son visage entre mes mains pour lui montrer à quel point j'étais désolé mais aussi pour déposer à nouveau mes lèvres sur les siennes. Je voulais le réconforter, même si je savais que j'étis en train de faire une bétise mais j'en fais tout le temps alors une de plus ne changera rien.

Cependant une voix dans ma tête me conseilla fortement de m'éloigner le temps qu'il réfléchisse, je décidais alors de faire ce que cette voix me disait. A contre coeur j'éloignais mes lèvres des siennes, m'écartais de lui le laissant seul sur ce fauteuil. Du bout des lèvres je prononçais un "je reviens" et me dirigeais vers ma salle de bain, j'avais besoin d'une bonne douche chauche. Je remarquais aussi que je boitais beaucoup plus qu'avant et que ma blessure à ma cuisse me tiraillé. Quand à la morsure elle aussi me faisait mal, est-ce vrai ou seulement mon imagination ?

J'arrivais enfin à la salle de bain après un parcours pénible à boiter avec l'aide dur mur. Je me brossais les cheveux, les dents puis j'allais dans la chambre ou dans le salon ? Finalement je me dirigeais vers ma chambre elle est juste à côté mais au dernier moment je fis demi tour parce que je devais le prévenir de la douleur. Peut-être qu'il sait pourquoi j'ai de nouveau une grande douleur.

Malheureusemenr je n'arrivais pas au salon je tombais dans le couloir, je ne pouvais plus continuer, j'avais trop mal et les larmes de tout à l'heure coulèrent sur mon visage. Je ne voulais pas inquiéter Mr Kuchiki il avait déjà assez de soucis comme ça, je ne veux pas lui en rajouter. Je me roulais en boule pour essayer de faire passer la douleur, et essayer de stopper les larmes qui coulaient sur mon visage.

» Akemi Wesley