Un monde ou tu n'es plus...[pv byakuya]

Elle me posa LA question... Je me doutais bien qu'elle allait me poser cette question. Elle se mit face à moi et s'arrêta. Elle voulait donc une réponse... En retour j'aurais le droit de lui poser une question donc...

"D'accord, je... je vais te répondre..."

Le souvenir le plus douloureux de ma longue vie.

"Lorsque j'étais humain, j'étais marié avec la femme parfaite. Elle avait tout ce qu'un homme ne pouvais qu'espérer... De l'esprit, de la beauté...
Cette femme... se nommait Sakura. Je l'aimais de tout mon être..."

Des larmes commençaient à couler sur mes joues mais je continuais.

"Un jour, après ma transformation, j'éprouvais cette faim atroce qu'on les vampires. J'étais seul, avec ma femme. J'étais mal en point et elle croyait que j'étais malade, nous croyons que j'étais juste malade...
Elle se penchait sur moi pour m'enlacer et..."

Je tombais à genoux, pleurant toute les larmes de mon corps.

"Et j'ai planté mes crocs dans son cou. Je l'ai vidée de tout son sang... Je l'ai tué. La femme que j'aimais plus que tout, plus que ma propre vie... Je l'ai tuée pour me nourrir..."

Je sortis Senbum et Sakura de leur étuis.

"Elle adorait les cerisiers en fleurs... elle était toujours émerveillée au printemps..."

Je sortis mon mouchoir afin d'essuyer mes larmes.

"Excuse moi, je préfère m'arrêter là..."

J'essayais tant bien que mal de me calmer mais rien à faire. Voila plus de mille ans que je porte ça tout seul. Il faut que sa sorte...

Je le vis tomber a genoux, en larme. Était-ce un souvenir si lourd que sa ? Je me mis a genoux également. Je voulais le réconforter mais que faire ? Je ne savais pas, je paniquais.

"Ce n'est pas grave..."

Dis-je, en réponse a sa dernière phrase. Je fermais les yeux pour réfléchir. Il était totalement effondré. Alors je fis une chose qui me sembla bien sur le moment, je le pris dans mes bras, prenant grand soin de ne pas l'écorcher avec mes cornes dorsales. J'avais passer mes bras autour de son torse et passer ma tête au dessus de son épaule, comme une mère qui tente de réconforter son enfant. Comme je l'ai dit plus haut, cela me sembla bien sur le moment. Je regrettais déjà mais ne le montrais pas. Comment réagirait-il ? J'étais sure de me prendre un coup. Je murmura pour tenter de l'apaiser :

"Chut... Eh ! C'est terminer.. Tout le monde fait des erreurs..."

J'avais fait en sorte que ma voix soit la plus douce possible. Je tentais de le réconforter, seulement je ne savais pas très bien comment faire. Je n'avais pas appris...

Elle se mit également à genoux et fit quelque chose qui me surpris. Je sentais ses bras passer dans mon dos et son corps contre mon torse. Elle posa sa tête sur mon épaule avant d'essayer de me calmer.
Je fermais les yeux et passais mes bras dans son dos. Je lâcher un murmure unique.

"Merci..."

Je me dégageais délicatement de son étreinte. Je me relevais en l'aidant. Elle avait réussi à me réconforter et à me faire oublier ma douleur l'espace de quelques secondes.

"J'aimerais savoir ce que tu es. Car à mes yeux tu ressemble à un ange..."

C'était la seule à réussir à me réconforter depuis.... la mort de ma femme...

Il se dégagea alors et je ne fus pas surprise. Enfin, si, un peu, puisque je m'attendais a un coup. Puis celui ci me remercia et me demanda ce que j'étais. Cette question me fis sourire et je répondis :

"Je ne suis qu'un dessin, une image sortie de l'imagination d'un homme."

Voilà la réponse. En repensant a mon créateur, mon cœur se serra soudainement. Je me mordis la lèvre inférieur pour ne pas faire éclater ma peine et pour lui assurer que tout aller bien, je lui souris. Je ne voulais pas aggravé sa peine en y mêlant la mienne. Sa ne servirait a rien, strictement a rien.

Je la regardais en souriant. Je connaissais la réponse à ma question. Pourquoi l'avoir posée? Aucune idée...

"Je ne sais pas qui est cet homme mais il devait être extraordinaire pour t'avoir créée."

Soudain, je saisi mes dagues et me plaça, les dagues dans son dos avec son corps contre le miens. Je sentais ses cornes perforer légèrement ma chaire. Sur les lames de mes dagues vinrent ricocher deux flèches. Un homme portant une arbalète se tenait au loin. J'utilisais ma vitesse vampirique pour me retrouver dans son dos. Je lui brisa le coup avant d'y plonger mes crocs afin d'assouvir ma soif.
Je laissais tomber son corps sans vie pour revenir auprès de Vira'ni.

"Désolé si je t'ai fais peur. Tu n'a rien?"

Oui, sans aucun doute mon créateur était un homme formidable. Avant que j'ai pus lui répondre, il m'attira contre lui et un bruit de fer m'indiqua qu'il venait de m'éviter de me prendre deux flèches dans le dos. Il me laissa rapidement pour revenir quelque instants plus tard. Bon, aller, je n'allais pas râler, il l'avais fait avec une bonne intention et m'avais par la même occasion sauvé la vie.

"Non je n'ai rien, et ce, grâce a a toi."

Reconnus-je(?). Puis je continuai :

"Je ne crains pas pour ma vie. C'est plus pour celles des personnes qui me sont proches." soupir. "Même si tu m'a sauvé la vie, sache que je suis rancunière."

Je plantais mon regard dans le sien.

" A ton avis, c'est après qui qu'ils en ont ? Toi ou moi ?"

(voilà, je file, a demain =))

Elle était rancunière? Par rapport à quoi? Ah, surement le fait que je l'ai collée à moi pour la protéger. Je comprend.
La secondes questions fut plus.... épineuse.

"Je doit bien t'avouer que je l'ignore. Peut être que j'ai tué quelqu'un d'important pour me nourrir, j'en sais rien..."

Je me remis tranquillement en marche, faisant attention qu'elle me suivait bien. C'est une de mes amies désormais.

"J'ai l'habitude de toujours protéger mes amis. Quoi qu'il m'en coûte."

Il fallait qu'elle comprenne que, même si elle n'aime pas ça, si le seule moyen que j'ai de la protéger c'est de la prendre dans mes bras, je n'hésiterais pas une seconde.

Je comprenais particulièrement bien là ou il voulais en venir avec ses dernières paroles.

"Avec moi tu ne t'en sortiras pas qu'avec quelque bleus. Quand je dis que je suis très rancunière, c'est que je le suis."

Je lui fis un grand sourire, le suivant. D'ailleurs, il aller en baver, la vengeance est un plat qui se mange froid. Et pour moi, avec les intérêts. Il fallait juste que je trouve quelque chose.

"Je pense que c'est sa, renseigne toi avant de tuer les gens. En ce qui me concerne, sa ne fait que peu de temps que je suis entré en contacte avec le monde extérieur.. Je doute avoir déjà fait quelque chose de mal."

Dis-je, en approbation avec lui. C'etait fou le nombre de fois ou j'avais été d'accord avec lui. Était-ce sa être amis ? Si c'etait le cas, alors nous étions amis. De toute façon, je lui faisais assez confiance pour être sur que nous étions amis. Il l'avais lui même dit.. Donc bon, bref...

Elle n'était pour rien à cette chasse à l'homme? Cela doit donc venir de moi...
Je me remémorais mon précédent périple pour savoir qui j'avais bien pus irriter...

"Je n'arrive pas à voir ce que j'ai pus faire qui puisse irriter quelqu'un au point qu'il veuille me tuer..."

Soudain, ça me revint. Bien sur, ça ne pouvait être que ça.

"Mais oui, le gang de malfrat qu'on a étalé avec mon vieille ami. Surement des connaissances à eux..."

Après avoir écarté ce doute, je reportais mon attention sur ce qu'elle m'avait dit. Elle est rancunière à ce point là? Il fallait vraiment que je tombe sur une personne comme elle... Mais elle demeure une de mes amies.

"Au sujet de ta vengeance, tu pourra me faire ce que tu voudra, tu es mon amie, et tu le sera toujours quoi que tu fasse."

Je ris a ses propos, même si ce n'était pas foncièrement amusant. Je réussis a bout de quelque instants a retrouver mon calme, au bout de maintes efforts.

"Je trouverai bien quelque chose pour ma vengeance, ne t'en fais pas pour sa."

Je plantai mon regard dans le sien, tout en continuant a marcher:

"Et tu en a 'étalé' beaucoup de 'méchants' si je puis dire ?"

Question idiote. Il avait surement vécue plusieurs de centaines d'années de plus que moi. Et a ce que je voyais, il n'avais aucun remords a tuer la population, quelque soit leurs races. Il avait déjà du sang sur les mains depuis longtemps. C'etait très probable.

Je la regardais gravement. Oui j'avais tué....

"J'en ai tué beaucoup au cour de ma vie oui. Mais je n'aime pas tuer. Je me nourri très peu pour éviter de trop tuer. Je ne tue également qu'en cas de légitime défense.
J'ai donc du sang sur les mains depuis plus d'un siècle..."

Je tuais par nécessité. Des moments j'aimais tuer car j'étais très énervé. Il m'arrive d'être avide de meurtre mais je ne sais pas pourquoi, surement que je ne me nourri pas asses....
Je continuais de marcher en fixant le sable lorsque j'arrêtais brusquement mon pied pour le reposer à sa position initial. J'allais écraser un crabe....
Je le saisi par l'arrière afin de l'éloigner de a route. Celui-ci brandissait ses pinces avant de s'enfoncer sous terre.
Nous reprenions notre marche.

"Et toi; tu as beaucoup tué? Si j'ai le droit de demander..."

musique qui va avec le texte

Sa voix me fit comprendre que j'avais toucher un point sensible. Je ne referais pas. Puis il me posa une question. Moi, tuer beaucoup de monde ?

"Non. Je ne tue que pour défendre mes amis et mes proches."

Un son de musique se fit entendre et je souris a la lune qui venais de se lever. Un son de piano. Un son que je connaissais.

"Je suis devenu si engourdi que je ne vous sens plus
Devenu si fatigué beaucoup plus conscient
Je suis en train de devenir ceci, tout ce que je veux faire
Est d'être un peu plus comme moi et un peu moins comme vous"

Murmurais-je quand vins le refrain. Je pris Byakuya par la main, pour l'inviter a entrer dans la danse. A croire que je n'allais pas bien. Je le tirais a ma suite, tout en exécutant des pas de danse. La musique était douce, et même si l'on ne savais pas danser, il suffisait de suivre le rythme. Enfin je lâchais la main de Byakuya.
Nous étions toujours sur la plage. Je ressentais la fraicheur de la nuit sur le sable, sous mes pieds nus. Je motivé Byakuya avec la parole:

"Aller ! Danse ! De toute façon, personne ne nous voit, la plage est vide !"

Je lui souris gentiment. Rien n'aurait pu me déranger a ce moment, tout ce qui pouvait m'atteindre était la musique, cette musique que je connaissais tant. cette musique que j'avais appris a jouer, la seule que je sache faire au piano. Mon père me l'avais apprise, avec patience et fermeté. Je la connaissais sur le bout des doigts...

Elle tuait également pour défendre. On est pas si différent finalement....
Soudain, une mélodie au piano se fit entendre et Vira'ni partit au quart de tour. Elle m'entraîna avec elle das sa danse.
J'étais hébété. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait...
Elle m'invita à danser avec elle, qu'on était seul... Comme s'il fallait être seul pour danser...
J'entrais dans une valse suivant pas à pas le rythme de la chanson. Je pris la main de Vira et me mis à danser avec elle. Nous étions seul à danser comme un couple sur le sable fin et frais d'une plage au rythme d'un air de piano. Nos corps suivaient le rythme, nous étions synchrones et nous bougions comme un seul être.
La danse dura longtemps ainsi. La musique s'arrêta et nous faisions de même. Cet exercice avait bien entamé mes réserves d'énergie. J'étais essoufflé et je transpirais.
Je reprenais lentement mes facultés.

"Où as-tu appris à danser ainsi?"

Lorsque la musique s'arrêta, Byakuya semblait fatigué alors que j'avais encore énormément d'énergie a revendre. Il me posai une question et je lui répondis:

"Dans ma foret natale, lorsque le soleil se couche et que la lune se lève, la magie nait. A chaque fois plus belle et puissante. Des musiques la suive, toute aussi douce et chaque être danse. Je n'ai eu qu'a suivre mon cœur."

Nouveau sourire.

"Tu danse bien."

Approuvais-je a son égard. Oui car s'était vrai. Même s'il n'avais pas suivis son cœur lors des ces pas, il avait écouter autre chose. Autre chose que je ne pourrais pas dire. Chaque chose est différente d'une autre. Et chaque chose chante, encore faut-il savoir l'écouter. Chaque chose peut nous aider, encore faut-il l'accepter.

Je lui souris en retour.

"Toi aussi tu danse très bien, merveilleusement bien."

Une larme vint couler sur ma joue. Cette danse me rappela un savoureux souvenir que j'aurais préféré oublier...
Un air de piano, cette danse... Ma femme et moi lorsque nous nous étions rencontré, c'était lors d'une soirée, je l'avais invitée à danser avec moi sur un slow au piano. Nous avions danser pendant au moi une heure sans nous arrêter.
Nous étions en symbiose complète lors de cette danse.
Je me remis à pleurer, cherchant désespérément un moyen de me calmer....
Des bruits me ramenèrent à la réalité.
Des hommes étaient arrivés en masse pour surement nous attaquer. Senbum et Sakura étaient déjà dans mes mains. Je fonçais dans le tas avec ma vitesse vampirique. Je tuais le premier en plantant directement mes crocs dans son cou. Je continuais d'avancer avec son corps au bout de mes crocs. Je tuais avec une frénésie assimilable à celle d'un démon. Mes yeux étaient injectés de sang.
Je venais de tuer quinze personnes. Je recrachais le cadavre de l'homme que je tenais entre mes crocs avant de revenir après de Vira.

"Ils sont tombés au mauvais moment. Je suis très instable lorsque je suis dans un tel état... Excuse moi."

J'étais redevenu comme avant, avec plus d'énergie. Je me remis en route, mains dans les poches et les yeux fermés.

Des hommes arrivèrent alors et Byakuya fis un véritable carnage. Je n'eus même pas le temps de réagir, tout ce passa très vite, même trop vite.

"Ce n'est pas grave. Tant que je termine pas comme eux."

Dis-je en désignant les cadavres a terre. Un nouveau groupe d'homme arriva. Je stoppai Byakuya avant qu'il n'aille les réduire en charpie et y alla, moi même. Je m'avançai donc vers le groupe, tendis la main vers eux et leurs supprima la vue, a chacun.

"Vous retrouverez vos sens quand vous le mériterez, quand vous vous serez repentit. Prévenez les autres que s'ils viennent, ils auront a faire avec moi et Byakuya. Vous avez eu de la chance, je n'ai supprimer que la vue, Byakuya aurez pu vous supprimer la vie. Partez !"

Mon dernier mot fus un ordre. Les hommes partirent, détalant comme des lapins. Ayant perdu la vue, leur course fut grotesque tant elle était maladroite. Mais ils eurent rapidement disparu de mon champs de vision. Je me retournai vers Byakuya, un sourire satisfait sur les lèvres.

Une autre vague arriva. Je m'apprêtais à foncer dans le tas lorsque Vira'ni m'en empêcha. Elle leur supprima la vu et les convainquit de fuir et de nous laisser tranquille.
Elle revint et me fit un sourire. Je lui souris en retour. Elle était adorable comme fille. Je ne pensais pas qu'il existait de telle femme sur terre de nos jours...
Je me surpris à rougir. Vraiment étrange, beaucoup de détails chez elle me rappelle ma femme. Serait-ce possible? Non, il vaut mieux que j'oublie cette idée. Je ne peux pas retomber amoureux. Mon coeur est encore déchiré. Je ne peux pas être amoureux, non, impossible...
Je me tournais vers elle et me décidais de lui poser une question qui résoudra mon problème.

"Que pense tu de moi? Que ressent tu pour moi? Il m'arrive quelque chose d'étrange et j'aimerais balayer ces doutes..."

Je voulais savoir et en avoir le coeur net. Serait-ce possible que je tombe amoureux si vite? Non, ce doit être autre chose. C'est obligatoirement autre chose...

Il me posa alors deux questions qui me surprirent énormément. Ma première réaction fus de dire, très clairement et sans vraiment le vouloir:

"Pardon ?"

J'avais du mal entendre, a moins que mon ouïe ne soit pas défaillante. Mais je dus me rendre a l'évidence que j'avais bien entendue.

"Ce que je ressens envers toi & ce que je pense de toi ?... Et bien, tu es mon ami. Un ami avec lequel je m'entends très bien. Un ami qui m'est cher et auquel je tiens énormément"

J'avais décris ce que j'avais pu. Même si je ne comprenait pas bien là ou il voulait en venir. Mes sentiments m'avait toujours semblé très flou et j'avais toujours eu du mal a les cernés. Envers tout le monde. Le seul être avec lequel tout était net, sa avait été avec mon créateur, mais il n'était plus là. Il n'était plus là pour me soutenir, pour m'aimer autant qu'un père aime sa fille. Mais le monde continue a tourner non ? Je devais m'y faire...

De l'amitié? Très bien. Cela me rassure. Je devais surement me faire des idées...
Nous arrivâmes à une petite ville côtière. Cette ville n'était pas grande mais asses vivante. J'emmenais Vira avec moi car je connaissais un peu les lieux. Les gens n'arrêtèrent pas de la regarder, de la dévisager. Je serrais les poings, me retenant d'aller tous les frapper... Je la fis entrer dans un petit restaurant où l'on servait d'excellents plats. J'invitais Vira à une table afin de manger.

"Je t'invite, j'espère que ça ne te dérange pas?"

Les gens autour de nous n'arrêtaient pas de murmurer dans notre dos. Je détestais ça. Le serveur apporta nos commandes. Le plat de Vira et pour moi, une simple boisson.
Ce doute subsistait dans ma tête. Cela faisait plus d'un siècle que je n'avais pas ressentis de l'amour. Ce pourrait-il que j'en ressente actuellement? Non. C'est impossible j'en suis sûr.
Je sirotais ma boisson, perdu dans mes pensées...

Nous arrivâmes dans une ville, bruyante malgré le manque de population. Partout je voyais les gens me pointait du doigt, comme si j'étais un fantôme. Ou une chose dans ce genre là. Cela me perturbais assez. Aussi, je reportais mon attention sur Byakuya et le regardais, pour éviter de trop voir au alentours. Évidemment, de temps a autres, je regardais ou j'allais, mais très peu.
Les hommes n'aimaient pas la différence.
"je t'invite, j'espère que sa ne te dérange pas ?" Demanda Byakuya. Je fus un peu surprise de cette demanda mais je fis non de la tête et le suivis, comme a mon habitude. L'on s'attabla et je me mis a manger, en silence, essayant d'éviter d'écouter les murmures qui me parvenait. Parfois j'entendais le mot 'monstre' ou 'phénomène inexplicable'. D'autre brides de conversations ne me concernaient pas et j'en fus rassurée. Tout le monde n'était pas raciste.
Le silence s'était installé entre Byakuya et moi, nous étions tout deux perdus dans nos pensées. A croire que l'on n'avait plus rien a connaitre sur l'autre. Pourtant, je mourrais d'envie de lui poser des questions. Mais lesquelles ? Je n'avais que de vagues sujet et que peu de questions intéressante. De plus, je ne voulais pas briser le silence, le dérangeait tandis qu'il était dans le lointain, lui et ses pensées. Aussi, je restais silencieuse...

Nous étions en silence et tranquille dans notre coin. Plus personne ne parlait de Vira'ni. Tout le monde riait, discutait... C'était festif. Soudain, la porte d'entré claqua et le silence revint. Quatre hommes munis de barres de fer entrèrent. Ils se dirigèrent vers nous.
"Oh, regardez les le petit couple. Tu sort ta chienne?"
"Pardon?"
"Ba oui, ta chose quoi!"

Ils se mirent à rire. Déjà j'étais sur le point d'exploser. Il approcha ensuite sa main de Vira pour lui toucher les cornes. J'attrapais son poignet avant même qu'il n'ai pu l'effleurer. Mon regard durcis et devint presque noir. Je serrais le poignet qui céda dans un bruit sec dans ma main.

"Là, je ne laisserais pas passer."

Je me relevais tout en tenant son poignet brisé. Il voulut me mettre un coup avec sa barre de fer que j'arrêtais et que je tordais également.

"Je vais t'apprendre le respect mais je vais surtout t'apprendre la mort!"

Je lui décochais un coup de poing qui lui brisa la nuque. Je plantais mes crocs dans son cou avant de me rassasier. Je jetais sa dépouille sur ses amis qui détalèrent, horrifié. Je me réinstallais à table en m'essuyant la bouche. Je regardais Vira avant de détourner le regard.

"Désolé de ne pas avoir intervenu avant... Et désolé d'être intervenu, tu voulais peut être t'en charger seule..."

L'un des hommes m'avait traiter de chienne. L'autre avait voulus me toucher. Je n'avais même pas levé les yeux vers eux. Byakuya avait agis.

"Tu as bien fait d'agir. Si sa avais été moi, ils seraient mort avant même que l'homme mai touché."

Je le regarda enfin, dans les yeux.

"Tu ne m'a jamais vu en colère. Et encore moins, vraiment en colère. Je peux faire un carnage sans le vouloir..."

Je me rappelai de l'homme que j'avais réduit en charpie. Il était, à la fin, méconnaissable. Juste un enchevêtrement de lambeaux de chairs sanguinolents.

"Pourquoi les gens ne comprennent pas que les chimères sont des personnes ayant juste un physique diffèrent ?"

Je n'attendais pas de réponse. Et je parler encore moins de moi. Je n'avais d'une chimère que le physique. Mais je n'en était pas une. J'étais juste un dessin runé. Pas plus. Pas une chimère. Juste de physique. C'etait tout, sa s'arrêtait là. Pourtant, les gens cherchaient les chimères et souvent les ridiculisés. Alors pourquoi faisait-on sa au chimères ? Parce qu'elles étaient différentes ? Parce que pour certain c'etait des monstres ?..

Elle me remercia de mon acte en quelque sorte... Sa question me laissa songeur un petit moment avant de lui répondre en étant sûr d'avoir une bonne réponse.

"S'ils ne comprennent pas c'est parce que leurs perspectives est réduite au plus commun. C'est pour ça qu'ils ne comprennent pas la différence et qu'ils l'interprètent à leur façon."

Je regardais autour de moi. Les gens fuyaient mon regard faisant semblant de manger. Je m'installais au fond de ma chaise avant de fermer les yeux. Je me laissais aller au fil de mes pensées. J'entendais le sons des cuisines, je sentais l'odeur d'un plat brûlé...
Chacun de mes souvenirs me repassaient devant les yeux et je.... je les vivais!

J'ouvrais brusquement les yeux. Ceux-ci n'étaient plus gris mais blanc, entièrement blanc. Je renversais la table avant de me jeter sur Vira'ni en la plaquant au sol. Je la maintenais fermement, l'empêchant de bouger, et je commençais à approcher lentement ma tête de son cou. Tout les clients s'enfuirent en hurlant de peur.
Je revivais ma première soif, cette première soif qui avait coûté la vie de ma chère et tendre...
Mes crocs se rapprochèrent de plus en plus de son cou tandis que des larmes roulaient sur mes joues. Au moment de planter mes crocs, je revins à moi. Lorsque je vis ce que j'étais sur le point de faire, je m'éloignais rapidement, libérant Vira de mon emprise. J'allais dans un coin du restaurant, je m'assis alors en me tenant la tête. Celle-ci me lançait violemment. Je ne comprenais pas ce que je venais de faire, je ne me souvenais de rien. Lorsque je vis Vira au sol depuis ma position, je fermais les yeux en me blottissant le plus possible contre le mur.
Je n'osais pas parler, je n'osais pas regarder... Je cherchais uniquement à savoir ce qu'il venait de se produire...
J'étais terrorisé par.... moi même.

Il me répondis puis partis dans ses pensées. Un peu de temps s'écoula lorsqu'il rouvris ses yeux, blancs. Il se jeta sur moi et je n'eus pas le temps de réagir, je ne comprenais plus rien. lorsqu'il approcha ses dents de mon cou, j'hésitai a lui donner un coup de cornes. mais je ne pouvais pas faire sa. Aussi je me retins et fermai les yeux. Enfin il se retira et le danger s'écarta en même temps que lui. Je restai au sol, le temps d'aligner les évènements qui venaient de se passer. Je ne pouvais pas croire que j'étais passer si près de la mort sans l'avoir toucher.
Lorsque tout fus de nouveau en ordre dans ma tête, je me relevai, restai quelque instants debout. Je cherchai rapidement Byakuya des yeux et le vis, tout au fond du restaurant. Évidemment les gens le regardaient avec du mépris mélangeaient a de la peur. Normalement, j'aurais du être terrifié moi aussi. Pourtant, je n'y arrivais pas. Je savais que je ne risquait rien. Il aurait pu me tuer. Il ne l'avait pas fait. je ne risquait donc rien. J'étais confiante envers lui. Je m'approchai donc du vampire et m'agenouillai auprès de lui. Le regard des gens me dérangeais, alors je leurs brouilla la vue pour la faire peu a peu disparaitre. Je leurs coupa également l'ouïe et la parole. Je leur rendraient tout sa, mais plus tard.
Je pris Byakuya dans mes bras pour le réconforter et dis:

"Calme toi...Sa va aller... "

Puis je me détacha de lui pour le regardais dans les yeux, sans une once de rancune. Je lui murmura:

"Dis moi tout..Je pourrais peut être t'aider. Je ne t'en veux pas pour sa. Tu aurais pu me tuer, tu ne l'a pas fait, preuve que tu ne me veux pas de mal. Avec toi, je suis en sécurité, je le sais."

Je parlais d'une voix apaisante. Je le tenais par les épaules, comme pour lui communiquer qu'en tout cas j'étais avec lui. Oui, en tout cas. J'avais tout vu et plus rien ne m'effrayer. Et surtout, rien ne venant de lui. On avait toujours le choix dans la vie. Il aurait pu m'attribuer la mort, en suivant ses pulsions, mais il m'avait accordé la vie en s'éloignant.

(Petit passage rapide, je doute revenir avant longtemps)

Il me répondis puis partis dans ses pensées. Un peu de temps s'écoula lorsqu'il rouvris ses yeux, blancs. Il se jeta sur moi et je n'eus pas le temps de réagir, je ne comprenais plus rien. lorsqu'il approcha ses dents de mon cou, j'hésitai a lui donner un coup de cornes. mais je ne pouvais pas faire sa. Aussi je me retins et fermai les yeux. Enfin il se retira et le danger s'écarta en même temps que lui. Je restai au sol, le temps d'aligner les évènements qui venaient de se passer. Je ne pouvais pas croire que j'étais passer si près de la mort sans l'avoir toucher.
Lorsque tout fus de nouveau en ordre dans ma tête, je me relevai, restai quelque instants debout. Je cherchai rapidement Byakuya des yeux et le vis, tout au fond du restaurant. Évidemment les gens le regardaient avec du mépris mélangeaient a de la peur. Normalement, j'aurais du être terrifié moi aussi. Pourtant, je n'y arrivais pas. Je savais que je ne risquait rien. Il aurait pu me tuer. Il ne l'avait pas fait. je ne risquait donc rien. J'étais confiante envers lui. Je m'approchai donc du vampire et m'agenouillai auprès de lui. Le regard des gens me dérangeais, alors je leurs brouilla la vue pour la faire peu a peu disparaitre. Je leurs coupa également l'ouïe et la parole. Je leur rendraient tout sa, mais plus tard.
Je pris Byakuya dans mes bras pour le réconforter et dis:

"Calme toi...Sa va aller... "

Puis je me détacha de lui pour le regardais dans les yeux, sans une once de rancune. Je lui murmura:

"Dis moi tout..Je pourrais peut être t'aider. Je ne t'en veux pas pour sa. Tu aurais pu me tuer, tu ne l'a pas fait, preuve que tu ne me veux pas de mal. Avec toi, je suis en sécurité, je le sais."

Je parlais d'une voix apaisante. Je le tenais par les épaules, comme pour lui communiquer qu'en tout cas j'étais avec lui. Oui, en tout cas. J'avais tout vu et plus rien ne m'effrayer. Et surtout, rien ne venant de lui. On avait toujours le choix dans la vie. Il aurait pu m'attribuer la mort, en suivant ses pulsions, mais il m'avait accordé la vie en s'éloignant.

(Petit passage rapide, je doute revenir avant longtemps)

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