A glagla.... [pv Isil]

Invité

Je marchais en direction de Lazuli. Il faisait frais mais pour moi c'est comme si c'était l'hiver... J'étais emmitouflée dans ma doudoune, avec la capuche comprise. J'étais frigorifiée... Voila le contrecoup du pouvoir de mon lié mais je n'y pouvais rien et même que je l'acceptais si ce maigre prix était celui de notre lien. J'approchais du lac lorsque j'entendis des cris. Je continuais de marcher normalement jusqu'à voir l'origine de ces cris. Un homme était en train de menacer une femme avec un poignard. Soudain, mon regard se durci. Je levais la main vers l'homme et un épais filé d'eau vint l'entourer et se resserrer autour de lui. Il ne pouvait plus bougé et était hébété par l'attaque. Lorsque je tournis ma main de tel sorte que ma paume me faisait face, une dizaine de lames d'eaux apparurent autour de lui. Lorsque je fermais le poing, toute les lames vinrent se ficher dans son corps. Il poussa un hurlement d'agonie avant de laisser place au silence. Lorsque la femme le vit lié elle s'était enfuit à toute jambe. Je ne supportais plus les hommes. Ces êtres odieux qui m'ont tant fait souffrir... Non! Plus jamais! Je secouais la tête afin de la vider de ces idées avant de me remettre en marche.
Un frisson courut lentement tout le long de mon échine. J'avais oublié, l'espace d'un instant, la température ambiante. C'était la fin de l'après-midi et le soleil commençait à se coucher. Je sentais le vent qui pour moi était glacial sur mon visage. Je fermais les yeux tandis que des larmes vinrent hydrater mes yeux. Je ne tenais plus. Je me dirigeais donc vers un arbre et décida de m'assoir contre celui-ci, me recroquevillant sur moi même pour conserver ma chaleur. J'étais frigorifiée.
Soudain, j'entendis un bruit qui me fit rouvrir les yeux. Je n'étais plus seul ici. Peut être la femme que j'avais sauvée? Je n'en savais rien...

L

U

« Je vois qu'ils ont tous failli à leur mission. »

"Tu t'attendais à quoi ? Crois-tu vraiment que j'allais les laisser faire alors qu'il est vivant ?!"

« Qui t'a dis ça ! »

"Ca, ça ne te regarde pas."

J

« Mon heure n'est pas venue. Pas devant elle. »

"Devant elle ou devant une autre. Quelle importance ? Ce n'est pas toi qui décide. Tu vas mourir !"

« Quelle détermination ! Une autre fois peut-être ! »

S

Invité

Je levais la tête et vis l'ombre d'une femme qui avait pratiquement mon âge physique. Une couverture apparut et je ne perdis de temps pour m'emmitoufler à l'intérieur. Je commençais à me réchauffer et je me mis à frotter mon visage contre la couverture douillette comme un chat. Avec la température qui montait, mes joues devinrent légèrement rosées. Je souriais tout en gardant mes yeux fermés. Je les ouvris à nouveaux lorsque j'entendis un bruit venant d'un arbre non loin; il s'agissait du poignard que tenais l'homme que je venais de tuer. En parlant de lui justement, je ne voyais plus son cadavre. La fille revint vers moi et s'agenouilla en me souriant. Je tournais la tête sur le côté, signe qu'elle m'intriguait. Elle avait un oeil violet et un oeil orange. Aillant ma capuche sur la tête, elle ne pouvait pas voir mes oreilles de chat. Je n'avais plus froid, je sentais même de l'air chaud sur mon visage. Je regardais autour de moi avant de reporter mon attention sur cette fille, je lui souris avant de retirer ma capuche, laissant apparaitre mes oreilles de chats que j'agitais à l'air libre pour les détendre.

"Toi aussi t'es bizarre comme moi."

Ma voix infantile s'était doucement élevée dans l'air. Malgré mon âge, j'avais conservé cette voix. Le vent fit danser mes cheveux blancs et gris qui prenaient des reflets rougeâtres à cause de la lumière du soleil couchant.
Lorsque le vent souffla, je rabattis mes oreilles contre ma tête étant donnée qu'elles donnaient une prise au vent qui s'engouffrait dedans et c'était très désagréable...

E

Adanaëll, pourquoi je suis bizarre ? Tu n'es pas bizarre Isil. Tu es simplement différente.

L

"Tu n'es pas bizarre. Tu es juste différente."

S

Invité

Elle recula d'un bond sans que je ne comprenne. Soudain, la couverture disparut et un vent glacial se mit à souffler. Je me recroquevillais alors brutalement sur moi même en fermant les yeux et en remettant ma capuche. J'étais gelée. Je tremblais de tout mon corps sans remarquer tout ce qui se passait autour de moi. Lorsque le finit par se calmer et à redevenir doux, je rouvrais les yeux pour me retrouver dans le noir. La couverture était réapparut sur ma tête. Je la retirais afin de m'enrouler de nouveau dedans. Un légers ronronnement s'échappa de ma gorge lorsque je me frottais à la couverture.
Je levais la tête afin de regarder cette fille. Elle était apparut à côté de moi sans que je ne m'en rende compte. Un petit sourire s'afficha sur mon visage et mes yeux prirent une lueur de gentillesse.

"Tu dois être une Sentinelle. Moi je suis une dragonnière, je m'appelle Aurora. Merci pour la couverture c'est très gentille à toi."

Je me levais afin d'être au même niveau que cette fille. Elle était un peu plus grande que moi et ses yeux étaient magnifiques. J'ouvrais gras les bras en tenant la couverture et pris cette fille dans mes bras et la recouvrant et en me serrant contre elle.

"Tu dois avoir froid, il gèle ici!"

Je levais légèrement la tête afin de plonger mes yeux bleus dans les siens bicolores.

"Tu a vraiment de très beaux yeux."

Il fallait que je lui dise, c'était une façon de m'excuser de l'avoir vexée... Je ne supporte pas, non, je ne tolère pas les hommes mais je suis très... amicale avec les filles...

H

"Merci. Ne t'inquiète pas pour moi. Si j'avais froid, je ne serais pas habillée comme ça."

J

"Moi c'est Isil. Tu es dragonnière ?! Il est comment ton dragon ? Il crache du feu ? Il s'appelle comment ?"

Invité

Je me détachais d'elle en ayant un grand sourire. Elle avait un très joli prénom. Elle voulait en savoir plus sur mon dragon et cela me rendit heureuse.

"Il s'appelle Thétys et c'est le plus adorable des dragons."

Je savais qu'il s'approchait, qu'il allait arriver pour me revoir et pour rencontrer cette fille qui se prénomme Isil. Je jetais un oeil dans le ciel orange lorsque un hurlement se fit entendre. Un rugissement de dragon, il était puissant et majestueux.
Une silhouette se dessinait dans le ciel. C'était lui. J'arrivais difficilement à contenir mon enthousiasme. Il atterrit avec grâce et douceur non loin de nous. Je me précipitais pour le rejoindre en lui sautant au cou. Je n'avais plus besoin de couverture quand j'étais contre lui, cependant je la conservais sur mes épaules. Je me frottais à lui comme un chat avant de reporter mon attention sur Isil.

"Voici mon chère et magnifique Thétys, il est beau hein??"

Thétys fit une révérence de la tête avant de s'adresser à nous par la pensé.

*Enchanté de te connaitre Isil. Merci d'avoir pris soin de ma chère Aurora. Comme ma liée viens de te le dire, je suis Thétys et oui je crache du feu.*

Afin d'illustrer ses dires, il m'enveloppa de flammes qu'il venait de cracher. J'étais comme au paradis. Les flammes ne me brûlaient pas, elle me réchauffaient. J'étais bien et je tournais sur moi même pour en profiter au maximum.

"Il est beau hein? Moi je l'adore mon chère Thétys."

Je restais scotchée à mon dragon.

T

J

"Je préfère économiser mon énergie."

J

Invité

J'observais Isil s'enflammer et j'étais émerveillé. Cependant, quelque chose m'intrigua. Pourquoi était elle comme ça? Dans cet état je voulais dire. Je quittais l'étreinte de mon dragon afin de rejoindre Isil. Je courrais vers elle et la pris dans mes bras en la serrant contre moi avec tendresse. Elle me semblait préoccupée et je n'aimais pas ça...
Lorsque je m'écartais d'elle, Thétys m'annonça une nouvelle qui me fit changer radicalement d'attitude.
Une lueur bleu de même teinte que mes yeux m'entoura. Mes cheveux se soulevèrent et mon regard était glacial. La surface du lac devint brillante et l'eau se mit à frémir.
Je voyais désormais l'homme, un vampire vu ses yeux.
Toute l'eau du lac s'éleva dans le ciel pour former une gigantesque main.
Le vampire vint pour m'attaquer mais fut capturé par la main géante. Lorsque je serrais le poing, la main se ferma également et des bruits secs se firent entendre. Tous ses os furent rompus et il tomba au sol comme une feuille morte.
L'eau revint dans le lac et la lueur autour de moi disparut.

Je retournais auprès d'Isil avec mon sourire d'enfant.

"Je n'aime pas quand les gens sont préoccupés, je préfère les voir joyeux."

Je lui faisais un grand sourire avant de la reprendre dans mes bras pour une courte étreinte. Thétys vint et je ne pus résister à l'envie de le prendre dans mes bras. Je le serrais contre moi avec tendresse, comme on serrerait une peluche.

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