La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit... [pv Milo]

Je volais tranquillement en direction du passage. Cela faisait un moment que je n'y était pas allé... L'endroit devenait trop étroit pour le vol, je décidais donc d'atterrir et de continuer à pied. Je marchais entre ses longues racines imposantes. Pour la deuxième fois de ma vie, je me sentais tout petit... Je comptais rejoindre le royaume des falariels afin de rendre une petite visite à ma soeur. Je ne l'avais pas vu depuis quelques temps déjà...
Je voyais des animaux étrange se balader entre les racines, surtout des insecte plutôt gros... Soudain, un gémissement attira mon attention. Un ou une blessé(e) se trouvait sûrement non loin d'ici. Nouveau gémissement. Je me dirigeais en toute hâte dans la direction d'où semblait venir ce bruit. Un insecte énorme me sauta dessus et se retrouva désintégré par la foudre qui m'entourait.
D'autres essayaient de faire de même mais eurent le même résultat...
Je m'arrêtais un instant. Un croisement. Il n'y avait plus un bruit. Je fermais donc les yeux afin d'essayer une technique expérimentale. J'ai parcourus quelques livres de recherches et plusieurs indiquaient que le corps émettait des signaux électriques. J'allais donc essayer de les capter. Je me concentrais. Je percevais la présence de l'électricité statique ainsi qu'une faible quantité d'électricité différente. Très très faible... Je me dirigeais donc à toute hâte dans la direction que j'avais estimé. J'avais un très mauvais pressentiment...
Lorsque j'arrivais sur les lieux, je vis quelque chose qui me choqua.

"Milo!"

C'était elle. Allongée face contre terre avec une flaque de sang sous elle. Un peu plus loin, un homme étalé au sol et baignant dans son sang. Je me précipitais auprès de mon amie et la pris dans mes bras.

"Miloniä! Répond moi, que t'es-t-il arrivé??"

Je tenais son corps mince entre mes puissantes serres. Son corps me paraissait si fragile...

Un combat plus dur que d'autre, phitalis qui m'épchapais des mains et voila que je me faisait empaler comme une amatrice... Bon certe il était mort grace au poison de ma lame mais quand même, je n'avais même plus la force de rengainer Phatalis, mon arme, mon épée, mon amie... Et en plus pour couronné ma honte je gémissais, MOI! La princesse des assassins, je gémissais de douleur.

Je l'avais entendu arriver, je savais que c'étais lui et j'en fut ravie, si il me trouvait j'avais une chance, alors je me concentra sur les battement de mon coeur les rendant plus important. Je lui souris faiblement quand il arriva, quand il m'assailli de questions alors qu'il m'interdirais de parler si je ne faisait ne ceresse que d'éssayer d'ouvrir la bouche. J'étais salement toucher à l'abdomen, ma propre arme m'avais infligée une douleur extreme mais le poison n'avais pas étai sécrété sinon je serais dejas morte. Elle m'avait traversée de par en par, me perforant peut etre des organes, me cassant une ou deux cotes... Ba tant pis.

Une foi dans ses bras, je lui souris, et lui dit:

" Prend Phatalis..."

Je n'eu guerre le temps de finir, je sombra dans l'inconscience.

Sur sa demande, je pris son épée que je rangeais dans son fourreau. Je la plaçais sur elle avant de déployer mes ailes et de prendre mon envol. Une bulle électrique m'entourait détruisant ainsi chaque obstacle présent sur ma route. Je volais très vite car je savais où je devais la mener. Elle était inconsciente dans mes bras avec une blessure grave au niveau du ventre. Surement des organes perforées...
J'aperçus alors la maison que je cherchais. J'ouvrais la porte avec mon pouvoir avant de me diriger rapidement vers le lit. Je l'installais délicatement tandis que beaucoup d'objet volèrent autour de moi. Je remplissais une bassine d'eau et fit venir la trousse de secours en même temps grâce à mon pouvoir que j'avais appris à mieux maîtriser.
J'ouvrais sa veste avec soin avant d'éponger tout le sang présent sur son ventre. Il y avait une grande entaille faite par une épée...
Je saisissais le talon de ma chaussure afin de récupérer le baume qu'il contenait. Il en restais peu mais cela devrait suffire. J'appliquais alors le baume sur les bandages avec lesquelles je fis le tour de son corps. Une fois terminé, j'allais chercher une chaise afin de m'assoir à son chevet. J'étais inquiet pour elle. C'était la première foi que je la voyais blessée ce qui veux dire qu'elle a affronter un adversaire puissant ou alors qu'elle a été prise au dépourvu... J'avais retiré mes serres d'acier afin de ne pas la blesser lorsque je lui pris la main. Le baume avait déjà commencé à faire effet car elle n'avait plus de fièvre. C'était déjà bon signe...

"Allez Milo'. Réveille toi. Je t'en prie..."

Miloniä était un peu comme ma soeur et je ne pouvais pas supporter de la voir souffrir. Heureusement que son agresseur est mort sinon il aurait regretté d'avoir touché à Milo'. Après ce que je lui aurait infligé, il aurait voulu aller en enfer pour se reposer...

" serais tu inquiétais mon ami?"

Je l'avai chambré évidement je ne savais pas faire autrement, pas avec lui. Il était beaucoup plus qu'une ami pour moi et si je n'avais jamais eu le courage de lui avouer qu'il était un frere pour moi je n'en pensais pas moin. Mais, malgres ma faiblesse j'avais toujour la force de me moquer de son air si piteux. Je me concentra quelques secondes sur l'endroit ou nous étions, que je ne reconnue pas puis je me rendis conte d'une chose,... Il m'avait bandé l'abdomen, il l'avait donc vu, mon tatouage... Oh non, qu'allait-il penser? Je me redressa vivement en grimaçant sous la douleur, je devais etre sallement touchée:

" Tu l'as vu?"

J'étais un peu affolée à l'idée qu'il est vu ça. Jamais je n'aurais pensée etre mise à nue ainsi... Le seul à avoir était au courant de l'existance de cette chose en dehors de celui qui ma le infligée fut John... Je baissa les yeux, un peu honteuse, je n'ai jamais raconté l'hitoire de cette marque à quiconque et même John ignorait d'où elle vennait. mais là n'étais pas la question j'étais maintenant fiere de faire parti de la guilde et cela en était la preuve mais tout de même. Je releva le regard, plongeant mon regard d'acier dans celui or de mon sauveur.

Elle se réveilla et me chambra, pour changer... Je lui fis un petit sourire triste et je me redressais lorsque je la vis se relever brusquement. Je fermais les yeux d'un air désabusé et je posais mon index sur son front que je poussais doucement vers l'arrière afin de la faire se rallonger. Je lui remontais les couvertures qui avaient glissées sur sa poitrine afin de la recouvrir.

"Te brusque pas tu va finir pas rouvrir ta blessure. Repose toi, c'est ce dont tu a besoin pour l'instant."

Je me relevais afin de me diriger vers la cuisine. Tout autour de moi gravitait des aliments, des ustensiles de cuisine ainsi que des condiments. J'envoyais un éclair sur les buches du fourneau ce qui leur mit le feu. Une casserole vint se poser sur la plaque de cuisson. Je fis ensuite arriver des œufs avec de la viande.
une douce odeur de viande grillée et d'oeuf au plat commençait à envahir la maison. J'ajoutais quelques condiments à la viande avant de faire venir un assiette et des couverts. Je servis le repas que je lui apportais au lit sur un plateau.

"Mange. Tu a besoin de forces pour guérir et il y a tout ce qu'il te faut la dedans. Aller mange un peu, tu verra que ce n'est pas immangeable..."

J'allais chercher de l'eau dans une grande carafe ainsi qu'un verre. Lorsque je revins, je lui faisais graviter ces deux éléments à porté de main. Je posais ma tête sur ma main tout en la regardant.

"Je me suis beaucoup inquiété pour toi. Je n'aurais jamais crus te voir blessée ainsi un jour. Je n'ai pas fais attention lorsque je t'ai déshabillée. J'avais autre chose en tête que de te reluquer alors peux-tu m'expliquer de quoi tu parle au juste?"

Vous allez me dire que j'aurais pus en profiter pour me rincer l'oeil ou pour faire d'autres choses dont je n'ai aucun exemple. Je vous répondrais de venir me le redire en face histoire que je puisse me défouler... C'est ma meilleure amie. Je n'oserais pas la regarder nue. Vous pouvez me donner tout les défauts sauf celui-là: je respecte mes amies. C'est comme si vous me demandiez si j'ai reluquer ma petite soeur. Je vous promet que je vous éradique si vous me dites ça en face...

" Pas faim."

Je tourna la tete vers la fenetre proche et laissa mon regard partir dans le vague, tout pour oublier la présence de Aaron... Ainsi il n'avait pas fait attention à mon tatouage... heureusement d'ailleur, qu'aurait-il dit ou fais si il l'avait vu. Ba apres tous il était lui même marqué de partout, même si lui il avait plus choisit ses marquages. Sans le regardais plus je lui dit:

" La tatouage que j'ai là."

Je montra avec ma main gauche mon coté droit un peu en dessous de la poitrine, il l'avait forcément vu, c'était proche du bandage. Je ferma les yeux, respira profondément avans de tourner mon regard vers lui. Mes yeux étaient brillant de souffrance. en plus j'avais fais l'erreur de penser à lui...

Je regardais l'endroit qu'elle indiquait avec sa main. Juste en dessous de la poitrine.
Je soupirais en faisant repartir le plat sur la table du salon. Lorsque j'ouvris les yeux à nouveau c'était pour croiser son regard emplie de souffrance. Je me levais de ma chaise et m'approchais d'elle. Je m'installais à côté d'elle et la pris dans mes bras. Je lui caressais les cheveux délicatement. Je savais qu'elle avait pensé à lui. Elle à toujours ce regard quand elle repense à lui... John.

"Calme toi Milo'. Tout va bien. Je suis là ne t'inquiète pas."

ma voix pourtant grave s'était élevée avec une grande douceur. Je la gardais contre moi en faisant attention à ne pas la blesser. Je lui caressais le dos comme à un enfant qu'on essaye de consoler. Je me séparais d'elle au bout de quelques minutes afin de revenir sur ma chaise.

"Et si je l'avais vu sa aurait changé quoi? Tu fais ce que tu veux de ton corps je n'ai pas à te poser de questions. J'ai remarqué que tu avais un tatouage mais je n'ai pas fais attention à ce qu'il représentait. j'étais plus préoccupé par ta santé que par ton corps tu vois..."

J'étais bien couvert de tatouage, pourquoi elle n'aurait pas le droit d'en avoir un? Serte je n'ai pas choisi d'avoir les miens et je me remémore toujours les douleurs qu'ils me provoquaient... Je sentais ma peau brûler chaque nuit afin de laisser place à ces marques... Un souvenir bien douloureux...
Je pris sa main dans la mienne. Cela me faisait toujours aussi bizarre d'être en contact direct avec la peau... Toujours habitué à mes gants...
Je me surpris même à lui caresser la main. Elle était douce, beaucoup plus douce que la mienne... Je retirais ma main de la sienne avant de remettre mes gants. Un bruit de lame se plantant dans la chaire se fit entendre une foi les gants enfilés. Je ne sentais même plus cette douleur. Je posais ma tête sur mon poing en regardant Milo'. Un fin filet de sang coulait le long de mon bras, signe de l'entaille et de la reconnaissance associé à mes gants...

Je me laissa aller contre lui, lui mon protecteur, mon ami, mon frere... Toi qui est tant de chose à mes yeux et que je ne remercierais jamais car ma fiereté en prendrait un sacré coup... Je le regarda avans d'enlever doucement les couvertures de mon coté, mon tatouage apparus plus noir que jamais sur ma peau de satin blanc. Marque imposé par un maitre tyranique à son éléve trop douée... Je soupira, cacha cette cicatrice infame et tandis la main vers Aaron,... Pourquoi, pourquoi es tu si gentil, criais mes yeux. Alors que dans le même temps mon coeur me hurlait des choses que je refusais de comprendre. Je souris devans ma stupiditée, oui je savais combien je l'aimais, oui je savais que je ne pourais vivre sans son soutient mais non je ne lui révellerais jamais. J'avais trop d'orgueil pour ça. Alors je me contenta de sourire en lui disant d'une voix blanche:

" Mon maitre m'as infligé ça quand j'était petite, Alors que je n'avais fait que souhaiter ne pas etre un assassin... ce fut radicale."

c'était ma faute, mon pecher, ma cicatrice.

Spoiler:

Je passais mon doigt sur le tatouage. J'avais conscience que cela devait lui faire froid étant donné que l'acier de mes gants est glacial... Je retirais ma main et fit venir sa veste. Je l'aidais à l'enfiler, lui permettant ainsi de dissimuler correctement sa nudité sans avoir besoin de couverture. Pour je ne sais quelle raison, je ne voulais pas garder mes gants avec elle. Je les retirais et les plaçais sur la table de chevet. Mes bras étaient couverts de marques ensanglantées mais j'avais l'habitude. Je me mis à caresser délicatement le visage de Milo'.

"Il faut que je te dise. J'ai changé. Je ne suis plus le même qu'avant. J'ai appris à me maîtriser et je n'enrage plus aussi facilement qu'avant..."

Je ne savais pas pourquoi je lui caressais le visage mais lorsque je fini par le remarquer, je cessais immédiatement. Quelque chose dans son regard m'attirait. Pourquoi maintenant alors qu'avant je ne ressentais pas ça? Je vins m'installer auprès d'elle et je passais mon bras autour de ses épaules afin de la serrer contre moi. J'avais cette irrésistible envie de la sentir contre moi, de l'enlacer et de la garder dans mes bras. Serait-ce dû au fait que j'ai cru qu'elle allait mourir? Je voulais la savoir près de moi car je savais qu'elle serait en sécurité? Peut être...
Je crois que j'étais un peu fatigué. j'avais beaucoup utilisé la magie en un court laps de temps. Je relâchais mon étreinte afin de m'allonger dans le lit. Je finis par me relever au bout de quelques secondes, réalisant que je lui piquais sa place. J'allais donc m'installer par terre adossé au mur.

"Désolé. Je ne voulais pas te prendre ta place. Repose toi, petit papillon bleu. J'ai beaucoup utilisé la magie, il faut que je me repose..."

Je n'allais tout de même pas m'incruster sur son lit alors qu'elle est blessée. Faut pas être fou non plus...

Je rougis, pourquoi agissait-il ainsi? Je n'y comprennais rien mais j'étais heureuse qu'il me serre contre lui. J'aurais souhaitais que cela ne cesse pas. Mais il parti, loin de moi,... Je voulu me levais... impossible de bouger à cause de la douleur alors doucement, ma voix s'éleva comme la voix d'une étrangere:

" Re... Reviens..."

J'étais rouge j'en était sue mais l'oreillé me cacher un peu, j'étais éttendu sur le dos dans ce grand lit, il était certe grans mais quand même... Il y avait bien une petite place pour moi en plus non? J'attendais qu'il revienne, qu'il me reprenne dans ses bras.Je ne savais pas pourquoi mais il me rapellais un peu John,... Oh John pardonne moi... Je ferma les yeux et ce ne fut pas le visage de John qui m'apparu...

Je levais la tête lorsque j'entendis ses paroles. Elle rougissait. Je me levais alors et vins près du lit. Je la portais afin de la décaler sur le côté du lit afin de ne pas la gêner. Je m'installais dans le lit, près d'elle. Je ne pus me retenir de poser ma main sur son visage et de le caresser délicatement. Je lui adressais un petit sourire lorsque je la vis rougir de plus belle. Je dois avouer que moi aussi je devais rougir car je sentais mon visage devenir un peu plus chaud que la normale. J'hésitais un instant avant de me redresser.

"J'aimerais faire quelque chose si sa ne te dérange pas..."

Je la soulevais délicatement et l'installais contre moi. Je la pris dans mes bras et la serrais tendrement contre moi. Je lui caressais les cheveux et profitais pleinement de sa présence.

"Je crois que je suis malade..."

Je replaçais une de ses mèches derrière son oreille avec une infinie tendresse. J'explorais une nouvelle facette de moi même. Un côté doux et gentil. Je caressais son visage, ses cheveux... Ses lèvres...

"Je crois que je suis atteint d'un virus incurable. Un virus qui frappe partout dans le monde et auquel il n'y a aucun remède..."

Je lui adressais un petit sourire tandis que mes yeux reflétaient le bonheur.

"Ce virus est...: l'amour."

Le coup parti tout seul, à peine avait-il fini sa phrase que ma main claqua sur sa joue laissant une belle marque bien rouge et certainement douloureuse sur sa joue. je me détourna brutallement de lui, je mettais fais mal certe mais il avait compris. Je savais que je n'étais pas prete, il m'aimais... il allait ce faire tuer comme lui... je tennais trop à cette homme pour prendre ce risque, je ne devais pas, je ne pouvais pas risquer la vie d'autre personne, mon métier était dangereux, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit de mettre des gens en danger sous prétexte que je pourais éventuellement revenir blessée ou même ne pas revenir...

" Tu aurais du me laisser mourir..."

C'est tous ce que j'eu la force de dire, alors que mes yeux hurler le contraire. Je les ferma ainsi il ne les vit pas mais je sentais qu'il savait, inconsciament je ne voulais pas, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit. Et les minutes passèrent...

Je me retourna vers lui, les yeux fermés, mes mains coururent sur son torse nu,... Mes levres entrerent en contact avec les siennes...un franction de secondes, je me retourna de nouveau, appaisée. Pour lui ce baiser serais inexistant, il ne serais qu'une illusion de son esprit, et moi je savais ce qu'il en était, j'étais heureuse mais pas prete de l'avouer.

Je me reçus une belle gifle de la part de Milo'. Je ne l'avais pas vu venir, je dois bien l'avouer... Après un moment, elle fit courir ses mains sur mon torse et déposa un léger baiser furtif sur mes lèvres. Ce baiser n'apaisa pas mon humeur. Après ce qu'elle m'a dit et ce qu'elle vient de me faire. Je comprenais.

"D'accord j'ai compris."

Je me relevais et je me dirigeais vers la porte. J'avais repris mes gants et je sortis de la pièce. Une foi à l'extérieur, je retrouvais une des créatures surprenante du passage. J'enfilais mes gants et me mis en garde. La créature me fonça dessus et fut accueillit par un uppercut qui la fit décoller du sol. Je me propulsais dans les airs et la rejoignis avant d'enchaîner les coups. je lui envoyais notamment un crochet du droit qui le propulsa au sol. Je lui fonçais dessus à pieds joins ce qui eut pour effet de l'enfoncer dans le sol. La créature était au bord de la mort et je me décidais à enchaîner les coups de poings. Je ne retenais ni ma rage, ni mes larmes. La gifle qu'elle m'avait infligée était pour moi un refus en bloc et son baiser furtif une provocation. Histoire de me dire "Non, juste amis, on verra un autre jour..."
La créature était disloquée sous mes coups de rage. J'étais couvert de son sang. Je me dirigeais de nouveau vers la maison. J'entrais en utilisant ma magie. Mes larmes étaient toujours là mais je ne jetais pas même un regard à Miloniä. Je me dirigeais directement vers la salle d'eau afin de me nettoyer de tout ce sang... Une foi débarrassé de tout ce sang, je revins dans le salon et je m'installais, adossé à un mur ce qui me permis de tourner le dos à Miloniä.
Elle venait de me blesser très profondément. Bien pire qu'une blessure physique, une blessure au coeur....

Il m'en voulait... j'aurais du me douter qu'il ne comprendrais pas mon geste... je soupira doucement avans de me lever. Je m'assis sur le lit, enleva mon bandage, enleve mes lames les plus legere pour le garder que Phatalis. Puis, chancelante, je me dirigea vers la porte. Ultime regard vers lui, murmur incompréhensible:

" Pardonne moi..."

Je sorti de la maison le regard baissé et humide, honteuse. Je m'assis sur le sol, et me mis à chanter,... Je chanter cette douce chanson falariel que tout les enfants connaissent. La chanson que toutes les mamans ont chanté à leur enfants pour les endormir le soir... Ma voix douce et clair, mes cheveux blanc dans le vent de la nuit tombante,... Un tableau merveilleux.

" Ouvre-toi "

Murmure dans ma langue natale pour ouvrir la trape qui renfermais le poison... J'en mis un peu sur mon doigt, regarda la lune et murmura anvans de l'appliquer sur ma plaie encore ouverte:

" Pardonne moi."

Ses dernière paroles me paraissaient suspectes. Et pourquoi avait-elle prit uniquement Phatalis? Non. Sa ne tournait pas rond. Je me levais et me dirigeais vers la porte lorsque je l'entendis chanter. Je l'entendis parler en falariel avant de murmurer une nouvelle foi "Pardonne moi". J'ouvris la porte et la vis approcher sa main de son épée afin de prendre du poison. J'attirais Phatalis à moi afin de l'en empêcher. J'attirais également son fourreau afin de la ranger à l'intérieur. Je m'approchais de Miloniä, les yeux embués par les larmes. Je la pris dans mes bras afin de la ramener au lit.

"Je t'en supplie, ne refait plus jamais ça. Tu m'entends? Plus jamais!"

Je m'en voulais. Je m'en voulais de ne pas l'avoir compris, de ne pas avoir compris qu'elle avait besoin de temps... C'était entièrement de ma faute... Je saisissais l'une de ses lames et la lui tendis.

"Si tu prend cette lame ce sera pour me blesser. Tu pourra la planter où tu voudra sur mon corps mais il est hors de question que tu ne te blesse avec. C'est ma faute, c'est donc à moi de payer le prix."

Je plaçais mon autre main face à elle et je l'entourais d'un champ répulsif qui empêchera la lame de la toucher. Je déposais la lame sur le matelas avant de fermer les yeux. Elle pouvait me frapper où elle voulait, je m'en fichais du moment que je paye pour ce que je lui ai fait...

"Je tiens à toi comme je tiens à ma soeur et peut être même un peu plus. S'il te plait... Ne refait plus jamais ça..."

Mes larmes coulèrent sur mes joues tandis que mes yeux demeuraient clos. J'attendais mon châtiment. Elle était en droit de le faire...

Je laissa la lame là ou il l'avait posée, je tomba à genoux devans lui, je pris ses mains dans les miennes et doudement les monta à mon visage. Profitant du contact de ses doigts contre mes joues. Je laissa ensuite ses mains retomber sur mes genoux avans de prendre son visage dans mes mains, j'essaya ses larmes, embrassa ses levres. Avans que ma voix ne s'éleve:

" Jamais je ne te ferais de mal. Mais je te demande de me pardonner. Je t'aime, oui je t'aime. Mais en faisant cela jj'ai l'impression de le trahir. Il... Il me faut simplement du temps."

Je n'oser plus le regarder. Je l'aimais, je le savais mais nous n'avions pas le droit d'etre ensemble... Il était le prince, même si renegat il le restait, j'étais certe une princesse, la princesse des assassins mais cela ne compter pas. Je n'avais aucun rang autre que celui de noble... enfin non nous n'avions pas le droit d'etre ensemble, la princesse des assassins ne devait pas ce liée... C'était... Impossible.

Les larmes coulaient sur on visage tandis que mon front s'appuyer doucement sur celui de Aaron, mes mains sur son torse...

Elle laissa tomber la lame avant de prendre mes mains afin de les poser sur son visage. Je profitais de ce court moment pour savourer la douceur de sa peau. Elle prit mon visage en essuyant mes larmes et vint m'embrasser. Ce baiser était pour ainsi dire mon premier... Je le savourais tout autant que j'avais savouré la douceur de sa peau...
Je posais ma main dans son dos en le lui caressant délicatement. Je la serrais contre moi.

"Ne t'en fais pas. Je comprend parfaitement le fait que tu ais besoin de temps. On procèdera par étape, le temps qu'on s'habituent à cette nouvelle situation..."

Son souvenir était là. Entre nous mais je comprenais. C'était le premier homme qu'elle avait aimé, c'était compréhensible qu'elle ait du mal à l'oublier... Je la gardais contre moi. Je fermais les yeux afin de profiter pleinement de ce moment...
Je voulais que cet instant dure pour toujours, cependant un événement vint l'interrompre...
Mon coeur rata un coche. J'ouvris mes yeux qui devinrent noirs. Le blanc passa au noir ce qui faisait ressortir encore plus l'or de mes pupilles. Mon diamant brilla et mes tatouages devinrent rouge. Ma peau s'obscurcit de plus en plus, mes cornes se redressèrent... Je déposais Milo' sur le lit avant d'enfiler mes gants et de déployer mes ailes qui devenaient membraneuses... Pourquoi? Pourquoi maintenant?
Cela m'arrivait depuis un moment, c'était très récent...Comme si un démon s'était éveillé en moi... Je partis aussi vite que je pus, loin dans le passage...
Là, je laissais éclater toute cette haine qui s'était éveillée en moi. Toute forme de vie y passa. Une femme avec sa fille et son maris passaient par là et je les exterminais sans hésiter... Je poussais un hurlement qui ressemblait à celui d'un... Dragon.
Une puissante onde de choc électrique se dégagea de mon corps. Une foi cette onde partie, je repris le contrôle de mon corps. Je revins en marchant vers la maison. Je marchais lentement en me tenant le front. Mes gants étaient couvert de sang, mon torse également... Derniers vestige du carnage que je venais de réaliser... J'arrivais à la maison. Je passais la porte d'entrer et m'y arrêtais. Je lançais un regard perdu et désœuvré à Milo'.

"Excuse moi..."

Je me dirigeais lentement vers la cuisine lorsque je m'effondrais sur le sol dans un grand fracas. Je venais de perdre conscience comme à chaque fois que ce phénomène m'arrivait. Je venais sûrement d'affoler Miloniä et je m'en voulais, affreusement...

Je savais qu'il avait tuer, je savais qu'il ne controler plus ses pouvoirs depuis peu, je savais également que ce n'était pas de ma faute... Alors pourquoi je pleurais? Les larmes roulaient sur mon visage mais je ne comprennais pas. J'étais triste, heureuse, comblée, perdue et totalement incapable de m'arréter,... Tous cela en même temps.

Mes ailes et leur blancheurs apparurent, m'emfermant dans un cocon de protection inutile face à une tel rage. Voila ce que j'avais, j'avais peur... Je ne faisais que le mal et j'avais peur. Les larmes continuaient de couler et je tremblais. Prostrée dans mon cocon de blancheur immaculée,... J'avais peur, je ne comprenais pas.

Orage arriva alors, il l'avais sentis, mes ailles s'ouvrirent, le laissairent entrer... Il me consola comme il l'aurait fais. Je lui souris et doucement retrouva la paroles... un mumurs m'échappa alors:

" Aaron..."

Au bout d'un long moment je repris connaissance. J'ouvrais mes yeux tandis que j'entendais des sanglots. Je portais ma main à mon visage avant de tourner la tête vers le lit. Miloniä était enveloppée dans ses ailes et je l'entendais pleurer. Je fis disparaitre le sang de mon corps en le faisait traverser par une décharge électrique puissante.
Je me relevais avant de me diriger vers Milo'. Je m'assis sur le lit à côté d'elle et j'attendais. Je finis par me décider de retirer mes gants afin de poser mes mains sur ce cocon soyeux que constituait ses ailes.
Je les caressais avec le plus grand soin et la plus grande des délicatesse.

"Pardonne-moi. Je... Je n'arrive plus à me contrôler ses derniers temps..."

J'avais faim. J'avais dépensé beaucoup de mes forces lors de cette "crise"...
Je me relevais avant de me diriger vers la cuisine. Je fis cuir de la viande ainsi que des oeufs et des carottes que je fis revenir à la poêle avec des herbes aromatiques.
Je me mis à table et je dévorais ce repas. Je sentais les protéines revitaliser mes muscles à chaque bouchée... Je revins vers Milo' sur le lit et lui tendis une assiette avec le même plat que le miens.

"Tiens, petit papillon bleu, ça te fera du bien de manger..."

Je sortis doucement de ma létargie avec cette voix, ce surnom...Qui était pres de moi? Qui me parlais?... Manger, c'est quoi?

La princesseà tout perdu, elle a disparu, laissant place à un nouveau né dans un cocon de coton blanc comme neige, elle ne sait plus qui elle est. Ce n'est qu'un amas de souffrance et de detresse.

* Quelle est cette douleur là, sur mon coeur? Je ne sais plus comment sortir de là, si j'ai sus un jour... Non rien n'y fais je ne sais pas*

Le petit papillon bleu vennait de perdre ses ailles. elle ne le voulait pas, pourtant elle l'avait accepté, celui lui fut fatal. Ce qui lui faut... De la solitude, oublier les hommes et leur attirances, s'écarter de la population pour retrouver son âme perdue, son instinct disparu. Ainsi, la pricesse sans trone ce leva, ignorant l'homme qui la regardait et elle s'envolla... En direction de son passé.

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